L'épandage se réalise en automne, voire au début de l'hiver. Le fumier de cheval est un matériau léger et chaud. Il est donc parfait pour les sols argileux, compacts et humides, qu'il va alléger et réchauffer.
Pour l'entretien régulier de la vie du sol l'apport le plus intéressant se situe en automne, et à l'entrée de l'hiver. Si vous trouvez du fumier pailleux ( les déjections + la litière) et si ce fumier est frais, étalez-le sur le sol.
Le fumier est un apport essentiel pour amender le sol. De manière générale, il faut mettre du fumier dans le jardin à deux périodes : au début de l'automne et à la sortie de l'hiver, en mars. Mais attention de mettre du fumier dans le jardin uniquement lorsqu'il est décomposé afin d'éviter de brûler les cultures.
Bon à savoir : le fumier ne doit jamais être enfoui sous terre, car sa fermentation dégage des substances toxiques pour les racines des plantes. Il est recommandé de l'épandre en fine couche, sur un engrais vert.
Attention, avant d'être utilisé, le fumier demande quelques précautions ! Frais, celui-ci ne doit jamais être enfoui. Sous terre, sa fermentation dégage des substances toxiques pour les racines des plantes. Il est donc recommandé de l'épandre, en fine couche régulière, y compris sur un engrais vert.
1 - Le fumier de cheval
Au printemps, bien composté, il pourra être étalé au potager, y libérant progressivement ses ressources en potassium et azote. Il sera également utilisé en paillage au pied des plantations les plus gourmandes (cucurbitacées, tomates).
Quand épandre le fumier et en quelle quantité au m2 ? A l'automne, épandez le fumier, à raison de 100 à 300 kg pour 100 m2 (soit 1 à 3 kg au m2), sur une terre grossièrement travaillée, et laissez en surface car ce matériaux, surtout s'il est bien pailleux, a besoin d'oxygène pour se décomposer.
Il est conseillé de couvrir le fumier, par exemple avec de la paille. Cela évitera le lessivage de tous les nutriments dans le sol entraînés par la pluie.
Le fumier bien composté, à condition qu'il ne soit pas brûlé, agit comme un activateur biologique. Il est utilisé au printemps par enfouissement superficiel juste avant les plantations et les semis au potager.
Pour réaliser des semis à repiquer, entasser le fumier frais : la température va s'élever et on obtiendra une couche chaude. Puis épandre 10 à 20 cm de terre ou de terreau par-dessus afin de semer des graines de légumes ou de fleurs. L'an prochain, le fumier formera un amendement à enterrer pour fertiliser le sol.
Il suffit de mélanger ce fumier sec avec de la terre du jardin ou celle déjà présente dans vos plantes en pot et il s'utilise ensuite comme du fumier frais. Il est composé de déjections d'animaux (souvent plusieurs) et selon les marques, il peut également contenir du sang séché, des os broyés et même des algues.
Le fumier de mouton
Il est plus riche en matières organiques que le fumier de bovin.
Le fumier de vache est favorable pour l'amendement des sols légers, calcaires et siliceux puisqu'il offre plus de corps. Ce type de fumier reste assez compact et riche en humus, idéal pour les sols légers. Ces derniers ont la chance de profiter du caractère humide et froid du fumier de bovin.
Depuis plusieurs siècles, le crottin de cheval est utilisé comme engrais par les jardiniers, mélangé à de la paille ou de la litière végétal on obtient un mélange particulièrement efficace pour favoriser la pousse des plantes : le fumier.
Et la fourche bêche permettra d'ameublir les couches plus profondes sans retourner complètement la terre comme le fait une bêche. Avec la fourche bêche, le sol est ameubli, mais en plus la stratification du sol est préservée : les organismes du sol restent chacun dans leur couche respective et continuent leur travail.
C'est le cas, notamment, des purins de plantes, de la corne broyée, du sang séché, des fientes de volaille, du tourteau … Pour enrichir la terre sur le long terme, et donc améliorer la qualité du sol, il faut se tourner vers les amendements humiques que sont les paillis, le compost, les fumiers, ou les engrais verts.
Comme le fumier de cheval contient souvent de la paille il est important de l'arroser s'il est sec pour favoriser la décomposition. . On peut aussi y ajouter les tontes de gazon.
Utilisez-le en automne, exclusivement sur les parties du jardin exemptes de toute culture : épandez le fumier frais (ou à demi mûr) en couche épaisse (10 cm). Griffez légèrement pour l'incorporer au sol. Utilisez également du fumier de cheval frais pour réaliser des « couches chaudes » sous châssis.
Pour ces diverses raisons, il nous semble préférable pour les haricots de donner une fumure au fumier bien con- sommé, surtout dans les sols légers; le fumier de vache a une action très marquée.
L'utilisation du fumier de cheval est très bénéfique pour vos plants de tomates. Non seulement elles seront belles et très bonnes, mais en plus vous en tirerez un sol fertile et facile à travailler.
A l'automne ou en hiver, épandez au pied du rosier du compost ou du fumier bien décomposés sur une épaisseur de 10 cm ; ne les enfouissez pas, ils serviront de protection contre le gel. A défaut, vous pouvez parfaitement utiliser du fumier déshydraté du commerce, il est souvent enrichi en algues marines.
La période idéale pour amender la terre de votre potager est le début de la l'automne, jusqu'à la fin de l'hiver, selon la culture souhaitée et le type d'amendement à réaliser.
Le fumier de vache est le mélange composté de bouses de vache et de paille de litière. Les bovins étant de grands herbivores, le fumier de vache apporte beaucoup d'humus au sol, matière organique essentielle à la bonne croissance des plantes.
Pour ceux qui le vendent, les prix fluctuent de 10 à 15 €/t livré et jusqu'à 20 €/t en bio. Finalement, Gaetan qui lançait le débat clôture la conversation : « J'ai vendu mon fumier ce matin : 20 €/m3 chargé HT. » Un autre lui répond : « Voilà, ça c'est un bon prix : 20 € chargé, 25 € livré et 30 € épandu. »
Le compost mûr, à la fois amendement et engrais, est surtout un ferment bourré de bactéries, idéal pour ensemencer un sol peu fertile. Le thé de compost se fabrique avec un sac en tissu contenant du compost, immergé dans un seau d'eau, additionné d'un peu de sucre pour nourrir les bactéries, et brassé.