Au printemps, il est nécessaire de changer les planchers des ruches. Les abeilles sont fatiguées. Cela peut paraître un peu drôle, mais il vaut mieux leur épargner cette tâche de nettoyage afin qu'elles se concentrent sur la reprise significative de l'activité.
Réduire les entrées
En été et au printemps, les entrées doivent être béantes pour faciliter les allés et retours des abeilles. Cependant, cela doit être le contraire en automne où l'on prépare l'arrivée de la saison froide. Il est donc nécessaire de réduire les entrées de la ruche.
Ouvrir les ruches lorsque la température extérieure est supérieure à 15° en particulier lors de la période d'élevage du couvain pour éviter son refroidissement ou une perturbation de la grappe d'abeilles. Ne pas ouvrir les ruches par temps de pluie. Éviter d'ouvrir les ruches par vent fort, ou par temps orageux.
Protéger la ruche contre le froid : pour la ruche comme pour la maison ou l'humain, le gros de déperdition de chaleur se fait par le haut. Il est recommandé d'installer un isolant thermique sous le toit de la ruche. Protéger la ruche contre le vent : le toit de la ruche doit être bien fixé et étanche.
Les œufs/larves manquants et le vrombissement sont des signes typiques d'orphelinage. S'il n'y a pas de cellules royales, un test d'orphelinage peut être utilisé pour vérifier si la colonie est véritablement orpheline.
Il existe des signes annonciateurs d'un essaimage éventuel à venir. Parmi ces indices : Le ralentissement de l'activité d'une colonie forte au demeurant, ou un manque de dynamisme général. Un groupement d'abeilles, formant une grappe immobile au niveau de la planche d'envol sera également un signe annonciateur.
Le plus simple pour trouver la reine est de regarder les cadres et plus attentivement ceux avec de la ponte. Il ne faut pas utiliser trop de fumée. C'est très rapide quand on a l'habitude et encore plus quand la reine est marquée. Plus nous avons une image mentale des reines plus la recherche sera rapide.
C'est pour cela que l'apiculteur procède au printemps ou en début d'automne au nourrissement de la ruche. Pour renforcer les réserves, l'apiculteur nourrit les abeilles en utilisant un sirop à forte concentration en sucre, ou des plaques de Candi durant l'hiver.
- en régions tempérées, à l'automne, avec la plaque d'hivernage, - ou au 15 janvier (indication pour la Franche-Comté, région de l'Est de la France) avec le tiroir pour plateau de récolte (percé de 5 trous Ø 3,5 mm). La plaque ou le tiroir devront être retirés à la pause de la deuxième hausse à miel.
Afin d'éviter ces indésirables, il faut installer des pièges à la période d'éclosion des fondatrices, au printemps. Cette période s'étendra de février à mai selon les régions.
- Ce nourrissement doit être terminé vers la mi-septembre. Les jeunes abeilles qui naissent à ce moment sont destinées pendant l'hiver, à utiliser toute leur énergie pour l'entretien du couvain de la saison suivante et assurer les 1ères rentrées de nourriture.
En règle générale, il est recommandé de réaliser la division des ruchers au printemps (plus particulièrement vers mars-avril). Cela peut varier légèrement d'une région à l'autre en fonction du climat, mais, en France, la période idéale reste autour de mars-avril.
Printemps 2021
Le saviez-vous ? Une abeille ne peut pas voler sous la pluie. Les abeilles ne sortent pas non plus lorsqu'il fait en dessous de 11°C. Hors le printemps est la période la plus importante pour les colonies d'abeilles.
Indispensable pour resserrer une colonie afin d'adapter le volume à sa population, une partition qui soit en plus isolante pour conserver la chaleur émise par sa grappe en plein hiver c'est mieux !
On compte en général 1.5 à 2 Kg de miel par cadre de hausse dadant, il y en a habituellement 9 par hausse. Soit 13 à 18 kg de miel par hausse + poids des cadres + poids de la cire + poids de la hausse vide.
L'opération doit se faire par beau temps, en début d'après-midi avec des températures d'au moins 17°c. Les meilleures conditions sont souvent réunies fin avril / début mai, pendant les grandes miellées de printemps.
La chaleur dégagée par la grappe doit rester en partie haute de la ruche, donc pas de trou. Le fond peut rester ouvert la chaleur ne s'en ira pas puisqu'elle monte.
Protéger la ruche contre le froid : pour la ruche comme pour la maison ou l'humain, le gros de déperdition de chaleur se fait par le haut. Il est recommandé d'installer un isolant thermique sous le toit de la ruche. Protéger la ruche contre le vent : le toit de la ruche doit être bien fixé et étanche.
À l'avant, un panneau gaufré(copeaux de bois pressés)est ajouté afin de protéger la ruche de l'ardeur des prédateurs (moufette et raton laveur) Page 4 Il est préférable d'isoler avec les copeaux de bois plutôt que de la laine isolante en fibre de verre. Les copeaux de bois absorbent mieux l'excès d'humidité.
Absence de nectar et de pollen dans les cadres. Le couvain n'est plus entouré par la couronne pollen-miel. Ils sont « secs » et légers. Les cadres de rive sont vides.
En mars, pour soutenir et accroître le volume de la colonie, vous pouvez lui apporter jusqu'à un demi-litre de sirop chaud à 40 °C, que vous verserez sur le couvre-cadre nourrisseur. Cela accélère la ponte de la reine.
Quand faut-il utiliser APIFONDA, la pâte sucrée pour nourrir les abeilles ? La pâte sucrée APIFONDA est parfaite pour nourrir les abeilles après l'hiver, comme stimulant de printemps. Elle peut également être utilisée pour l'alimentation en début d'hiver (en particulier dans les régions au climat chaud).
Code couleur pour marquage des reines :
2022 Jaune. 2023 Rouge. 2024 Vert.
Cherchez les signes de la présence d'une reine. Dans la zone du couvain, si vous voyez des œufs – un par cellule, collé au fond de la cellule – une reine a été présente au cours des 3 derniers jours. Si vous voyez également d'autres stades de couvain dans la ruche, il est fort probable que votre reine soit présente.
Certains apiculteurs professionnels décident de changer la reine tous les deux ans en moyenne. En période d'essaimage, les jeunes reines sont effectivement moins promptes à quitter la ruche. De plus, si la colonie continue de croître, les risques d'essaimage s'accentuent.