Après sa pose, l'implant doit être facilement palpable sous la peau, à la fois par le praticien et sa patiente. Pour limiter le risque d'ecchymose, un petit pansement adhésif et un bandage compressif sont posés. Le bandage compressif peut être retiré au bout de 24 heures, le pansement après 3 à 5 jours.
Après avoir retiré l'implant, fermez l'incision avec un pansement adhésif stérile. Appliquez une compresse stérile avec un bandage compressif pour minimiser le risque d'ecchymose. La patiente peut retirer le bandage compressif au bout de 24 heures et le pansement adhésif stérile au bout de 3 à 5 jours.
► La contraception est active 24 h après la pose de l'implant mais il est conseillé de mettre un préservatif lors des 15 premiers jours.
Palpation une à deux fois par mois
Les femmes porteuses d'un implant contraceptif sont invitées à palper «une à deux fois par mois» le site d'implantation afin de s'assurer que le bâtonnet est bien en place. Si ce n'est pas le cas, elles devront prendre rendez-vous avec leur médecin ou leur sage-femme.
La pose se fait au niveau de la face interne du bras après désinfection, à 8 cm de l'épitrochlée (petite proéminence de l'os du coude).
Des antidouleurs pourront vous être prescrits. Si la douleur persiste, consultez votre professionnel de santé. Pour l'implant, il peut arriver que juste après la pose, un hématome ("bleu") apparaisse. Cela peut arriver s'il y a eu un petit saignement au moment de la pose.
Quels sont les effets indésirables ? Le principal risque associé à l'implant, rare mais grave, est la migration dans l'artère pulmonaire. Dans de très rares cas, l'implant peut se déplacer dans le bras voire même dans un vaisseau sanguin.
On peut noter les mêmes effets secondaires que pour la pilule contraceptive. Parmi les effets indésirables de l'implant contraceptif, l'apparition d'une prise de poids est marquée chez certaines femmes . Elle est liée à une modification de l'équilibre hormonal par la présence constante et permanente de la progestérone.
D'autres gardent entre 2 et 5 kilos. D'autres, beaucoup plus. De même, beaucoup d'utilisatrices de pilules ou d'implant ne prennent pas de poids : on estime que la prise de poids concerne 1 femme sur 5. Autrement dit : 80 % ne prennent pas de poids avec leur contraception, ce qui est tout de même beaucoup.
L'insertion ou le retrait de l'implant peuvent entraîner des ecchymoses, incluant un hématome dans certains cas, une légère irritation locale, des douleurs ou des démangeaisons. Une fibrose au site d'insertion peut se produire, une cicatrice peut se former ou un abcès peut se développer.
A noter : certains médicaments peuvent rendre l'implant moins efficace comme les médicaments utilisés pour traiter l'épilepsie, la tuberculose, certaines maladies infectieuses et aussi les médicaments à base d'une plante appelée millepertuis, utilisée pour traiter les états dépressifs.
Rarement, ils peuvent conduire à des problèmes plus graves. Si l'implant se casse ou se plie dans votre bras, son fonctionnement ne devrait pas être affecté. Une cassure ou une courbure peuvent survenir en raison de pressions extérieures. L'implant cassé peut se déplacer du site d'insertion.
L'implant protège la patiente de la survenue d'une éventuelle grossesse pendant une période de trois ans. Parmi les effets indésirables mentionnés sur la notice, on trouve notamment : humeur dépressive, instabilité émotionnelle, nervosité, nausées, fatigue... Rapportés pour 1 à 10 % des patientes.
Les femmes qui ont des règles trop fréquentes, ou des saignements légers plus ou moins permanents (« spotting ») pendant les premiers mois d'utilisation de l'implant peuvent atténuer ce phénomène en prenant de l'ibuprofène (en vente libre) par cures de 2 comprimés à 200 mg, trois fois par jour, 4 jours d'affilée.
L'implant possède la taille d'une allumette et l'utilisatrice le fera implanter sous la peau sur la face intérieure du haut du bras. Il est facile de le sentir sous la peau mais il n'est pas très visible, sauf pour une personne qui sait où le chercher.
"Le plus souvent il va bouger un tout petit peu dans le bras, mais parfois, si il est inséré dans un vaisseau sanguin, il peut migrer jusqu'à l'artère pulmonaire" précise Isabelle Yoldjian, la cheffe du pôle gynécologie à l'ANSM.
Le progestatif a pour effet non seulement « d'endormir » l'ovulation, mais aussi d'amincir l'endomètre (la paroi intérieure de l'utérus) et de le rendre fragile. De ce fait, l'endomètre saigne peu, mais fréquemment, ce qui peut être gênant et parfois très fatigant si les saignements sont importants.
Quelle pilule fait grossir la poitrine ? L'augmentation du volume des seins constitue un effet indésirable peu fréquent lors de l'usage d'une pilule contraceptive. Cela peut arriver à certaines personnes, mais elle dépend de la sensibilité de chacune. Ainsi, aucune pilule en particulier ne fait grossir la poitrine.
Les contraceptifs hormonaux, comme la pilule ou l'implant, sont connus pour augmenter très légèrement le risque de cancer du sein hormonodépendant.
Si l'implant est en place ce que vous pouvez vérifier par palpation entre 2 doigts, et si le test de grossesse est négatif, vous n'êtes sûrement pas enceinte.
Non, pas du tout ! Le test de grossesse détecte une hormone fabriquée pour prévenir la femme que l'embryon est implanté, la bêta HCG, et cela n'est absolument pas changé par l'implant contraceptif.
Néanmoins, le nerf ulnaire reste un danger en raison de sa proximité par rapport à la peau à la face interne du bras chez les femmes minces. En effet, chez ces dernières, le nerf peut être à quelques millimètres de la peau, protégé par une apo- névrose brachiale lâche et mal perçue lors de l'insertion de l'implant.
L'implant hormonal se présente sous la forme d'un petit réservoir souple de 4 cm de longueur et de 2 millimètres de largeur, soit la taille d'une allumette. Placé dans le bras, juste sous la peau, il diffuse une hormone dans le sang pendant 3 ans.
vérifier une à deux fois par mois la présence de l'implant par une palpation délicate (effleurement), contacter rapidement leur médecin ou leur sage-femme si elles ne le repèrent plus au toucher.
Dans une étude portant sur des individus utilisant l'implant contenant de l'étonogestrel pendant une période pouvant aller jusqu'à deux ans, 14 % ont signalé des sautes d'humeur et 7 % une dépression attribuée à l'implant (12).