Attention à bien retirer cette protection dès que l'hiver est fini, car elle entretient l'humidité stagnante et le palmier n'aime pas ça.
En avril-mai. Lorsque les gelées tardives ne sont plus à crainte, vous pouvez retirer le voile d'hivernage, à l'instar des autres protections hivernales.
Dès que la neige a fondu et que la température le permet, retirez les protections hivernales, car les plantes peuvent souffrir de la chaleur accumulée sous les cônes et les toiles isolantes. De plus, l'humidité peut favoriser le développement de certaines maladies fongiques.
Les palmiers cultivés en pot sont beaucoup plus sensibles au froid. La combinaison de vent (parfois fort et froid) et l'humidité majorent les effets du froid. La neige est considérée comme un isolant (les palmiers peuvent la supporter) ; en revanche, si ça gèle, elle glace la plante, le palmier ne respire plus.
Bon à savoir : en été, vous pouvez tout-à-fait sortir vos palmiers en pot afin qu'ils bénéficient des bienfaits de l'air extérieur. Réservez-leur une petite place mi-ombragée et abritée du vent.
Les palmiers produits ainsi sont très résistants au froid : jusqu'à -18 / -20°C pour les plus rustiques. NB : La résistance au froid des palmiers dépend également du vent, du taux d'humidité, et de la durée de la période de froid.
– plantez les palmiers dans un endroit chaud : la chaleur favorise la croissance du palmier. Bien que celui-ci résiste au froid, il ne pousse pas aussi vite. Donc, afin d'accélérer la croissance du palmier, plantez-le dans une terre riche qui ne retient pas l'eau associée à un environnement chaud et ensoleillé.
Coupez et supprimez les palmes sèches à leur base, c'est à dire très court. Taille du palmier nain (Chamaerops humilis) : ce palmier est facilement accessible car il ne pousse pas en hauteur mais forme une grosse touffe buissonnante. Laissez simplement 3 à 4 cm de tige.
Protéger un grand palmier contre le froid
Enrubannez-le dans plusieurs épaisseurs de voile d'hivernage, comme si vous enfiliez une écharpe en plusieurs couches. Si un coup de froid sévère est prévu, renforcez cette protection en plaçant des branches de conifère dans le cœur des palmes.
Sous un climat doux, dans une zone géographique ensoleillée où les hivers ne sont pas très marqués, un voile d'hivernage de type P17 suffit pour protéger les végétaux fragiles mais non gélifs lorsque les températures sont de l'ordre de 0 à -4°C.
Emballez les branches dans un voile d'hivernage, éventuellement rempli de feuilles mortes ou tout autre paillage léger. Enveloppez aussi les jeunes arbustes à feuillage persistant en préservant bien leur base et paillez autour pour que la terre ne prenne pas en gel.
Après avoir mis votre voile d'hivernage pour l'hiver, il vous faudra arroser de temps en temps votre plante. Pour détecter si votre plante a besoin d'eau, il vous suffit de contrôler l'humidité du terreau. S'il est trop sec, il faudra arroser votre plante.
Perméable à l'air, à la lumière et à l'eau, il protège les végétaux fragiles du froid et du vent sans entraver leur hydratation ni leur oxygénation. La densité d'un voile d'hivernage est au minimum de 30 g/m², ce qui lui permet d'avoir une bonne capacité d'isolation thermique.
Coupez sans attendre toutes les branches brûlées avec un sécateur désinfecté en ne conservant que celles qui sont intactes, s'il y en a, ou au plus près du sol si toute la partie aérienne est gelée. Vous aurez ainsi plus de chances de sauver les racines. Stockez ensuite votre plante dans un endroit bien abrité.
Du plastique que vous aurez perforé pourra être utilisé car il sera moins étouffant pour la plante qui pourra avoir air et eau par les petits trous. Le paillage peut, lui, faire une bonne protection à condition d'en mettre une bonne épaisseur (10 à 15 cm).
Quels palmiers résistants au froid planter ? Originaire de l'Himalaya, le palmier de Chine (Trachycarpus fortunei), également appelé ou palmier chanvre, présente la particularité de très bien supporter le froid, jusqu'à -18°C, contrairement à ses congénères qui meurent dès les premiers gros froids.
Arrosez après plantation et étalez un paillage végétal (écorces, paillettes de lin, cosses de cacao) ou minéral (galets, graviers, pouzzolane) qui protègera le sol tout en gardant ce qu'il faut d'humidité.
Arrosage des palmiers en pleine terre
Arrosez abondamment 1 à 2 fois par semaine l'année de la reprise (pendant les mois d'été), ainsi qu'en période de sécheresse. Lorsque le temps se rafraîchit, les besoins diminuent. Un bon drainage du sol est recommandé pour augmenter la tolérance au froid des racines.
Si les feuilles sont jaunes, cela est du à la présence de calcaire dans son sol ou à une carence en oligo-éléments, procédez alors à un rempotage. Les feuilles peuvent aussi être brûlées par un soleil direct, un store ou un rideau devant la fenêtre résoudra le problème.
La corne broyée torréfiée, par exemple, est un bon engrais. Apportez-en l'équivalent d'une bonne poignée, à épandre à la volée à l'aplomb des palmes. Griffez légèrement le sol pour bien faire entrer l'engrais en contact avec la terre.
Verticalement, les racines prennent une longueur pouvant aller jusqu'à 8 et parfois 15 m, en profondeur. Nous avons trouvé des racines du palmier 26 prolongeant la hauteur d'un puits de 10 m de profondeur.
Les tiges de fruits et les fleurs (comprenant des graines) doivent être enlevés dès qu'ils deviennent visibles. Lors de la taille, attention à ne pas blesser le stipe ! En coupant à ce niveau, on risque de supprimer le bourgeon terminal ainsi qu'une bonne partie des réserves du palmier.
Racines très nombreuses
Le palmier n'a pas un système racinaire très puissant en terme de dimensions. Les racines, de taille moyenne, sont très nombreuses et partent toutes du collet de la plante (un peu comme le maïs en beaucoup plus gros!).