La récession est un phénomène macroéconomique polysémique qui désigne au sens large, un ralentissement du rythme de la croissance économique, et dans un sens plus restreint, une chute du produit intérieur brut sur au moins deux trimestres consécutifs.
D'un point de vue purement technique, il y a récession lorsque le produit intérieur brut (PIB) réel, soit la valeur du rendement économique d'un pays ajusté en fonction de l'inflation, diminue pendant au moins deux trimestres consécutifs (six mois).
Un indicateur clé de la récession est l'inflation, et comment les banques centrales y répondent en utilisant les taux d'intérêt. L'inflation mesure l'augmentation des biens et services et donc du coût de la vie. Elle peut être considérée, dans une certaine mesure, comme partie intégrante d'une bonne santé économique.
Les économistes utilisent différentes méthodes pour déterminer si nous sommes en récession. La plus populaire est la mesure de l'activité économique, qui consiste à vérifier si le produit intérieur brut (PIB)* s'est replié durant six mois ou durant deux trimestres consécutifs.
En économie, on parle de récession pour une phase de baisse de l'activité qui se traduit par un produit intérieur brut (PIB) en recul sur au moins deux trimestres consécutifs.
"Nous sommes au pic de l'inflation, elle va commencer à baisser en 2023", a déclaré hier Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement. Une stabilisation à venir pronostiquée par de nombreux experts.
Selon les nouvelles projections de la banque centrale publiées jeudi, l'activité économique pourrait osciller l'an prochain dans l'Hexagone entre une hausse de 0,8 % et un repli de 0,5 %. C'est pire que ce que prévoit le gouvernement dans son projet de budget.
2008-2009 : La récession aux États-Unis
Les ménages, dont la valeur des actifs réels et financiers accusait une forte baisse, devaient faire face à une dégradation constante du marché de l'emploi.
La première conséquence directe et de taille est que de nombreuses entreprises, si elles ne sont pas aidées, font faillite en raison de leur incapacité à s'adapter au climat économique et à cause de la baisse de la production. Ce qui provoque alors la suppression d'emplois et une hausse du chômage.
En parallèle, les produits boursiers sont beaucoup trop volatiles, à titre d'exemple, le CAC 40 a perdu plus de 15% depuis le début de l'année. L'investissement immobilier apparait comme le meilleur placement pour investir son épargne pendant la crise.
La dépression : une forme grave de crise économique
Si le ralentissement de l'activité économique prend un caractère cumulatif et n'est pas enrayé, la récession peut alors déboucher sur une dépression. Une dépression correspond à une baisse forte et durable de la production et de la consommation.
La déflation est le gain du pouvoir d'achat de la monnaie qui se traduit par une diminution générale et durable des prix ; c'est une inflation négative.
Avec un PIB nominal de 2 940 milliards de dollars, la France se place derrière les États-Unis, la Chine, le Japon, l'Allemagne, l'Inde et le Royaume-Uni. En 2020, elle se classe au 23e rang pour le PIB par habitant en parité de pouvoir d'achat (PPA), légèrement au-dessus de la moyenne de l'Union européenne.
En supposant que le PIB au cours des troisième et quatrième trimestres reste constant et égal à son niveau du deuxième trimestre, le PIB sera, en 2022, de 2 352 milliards d'euros, contre 2 295 milliards d'euros en 2021, soit une augmentation de 2,5 %.
- L'inflation profite à ceux qui peuvent emprunter à des taux de faveur et, si possible, inférieurs au taux d'inflation : - La capacité d'emprunter est cumulative, et dépend déjà de la capacité antérieure d'emprunter. Ce qui confirme précisément le proverbe populaire bien connu : « On ne prête qu'aux riches ».
En août 2022, l'inflation dans la zone OCDE a été globalement stable, atteignant 10,3% en glissement annuel, après 10,2% en juillet 2022. OCDE, 4 octobre 2022. Le taux d'inflation annuel de la zone euro en hausse à 10,0 % (pdf - 236 ko).
Un pic d'inflation attendue début 2023
Après un possible pic à 5,8% en moyenne annuelle en 2022, l'indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH, qui permet de faire des comparaisons européennes) pourrait s'établir à 4,7% en 2023 et 2,7% en 2024.
Pour protéger son argent en cas de crise financière, il est important de placer son argent de façon à sécuriser un maximum son épargne quand on en a. Le meilleur moyen de se protéger est de ne pas laisser tout son argent sur son compte courant ou sur des comptes épargnes.
le niveau d'incertitude augmente ce qui réduit le potentiel de croissance : plus l'inflation est élevée, plus la rentabilité des investissements est difficile à estimer et une baisse de leur volume est à craindre ; si l'activité baisse, les pays peuvent entrer en stagnation, voire en récession.
Une idée : proposez des ristournes aux clients qui s'engagent sur une longue période. Autre piste d'économie par anticipation, se passer des augmentations annuelles. Les temps difficiles peuvent aider à faire passer la pilule auprès des salariés. Dans la même veine, les recrutements peuvent peut-être attendre.
Placer votre argent dans les livrets d'épargne réglementée que sont notamment le Livret A et le Livret de développement durable et solidaire (LDDS), offre plusieurs avantages. Ces deux produits sont entièrement sécurisés, défiscalisés, et leur liquidité est totale : vous pouvez retirer les fonds à tout moment.
Que les montant soient sur un compte epargne, un compte bancaire ou constituent une assurance vie, tout est possible, avec cette loi, l'Etat peut désormais se servir sans que personne ne puisse y redire.