Vous pouvez multiplier facilement le lilas des Indes par bouturage : Prélevez la bouture en août-septembre sur un bois de l'année semi-aoûté. Piquez les boutures dans un mélange drainant (tourbe et sable) et installez-les sous châssis. Hivernez-les à l'abri des gelées et plantez-les au printemps suivant.
Ôtez les feuilles de la base de vos boutures ; ne conservez que les quatre plus hautes. Trempez le talon d'une bouture dans le sachet d'hormones de bouturage. Secouez la bouture pour faire tomber le surplus de poudre puis plantez-la aussitôt dans le godet, après avoir préformé un trou à l'aide d'un bâton.
Les mois de mars, avril et mai, quand les plantes d'intérieur commencent à sortir de leur léthargie hivernale sous l'influence des jours de plus en plus longs, sont particulièrement propices au bouturage, mais on peut continuer de faire des boutures jusqu'au début de l'automne.
Pour réaliser la multiplication par bouturage de la fleur de lilas des indes, il est important de retenir que la période propice est celle du mois de mai. Dans ce mois de l'année, la floraison a déjà lieu et il est possible d'apprécier la plante dans son ensemble.
Entretien du lilas des Indes :
Penser à arroser régulièrement la première année suivant la plantation. Un paillage en été permet de maintenir une certaine humidité dans le sol et évite de devoir arroser trop souvent. L'apport d'engrais à diffusion lente pour arbuste à fleurs au printemps améliorera la floraison.
Les grains d'avoine
Les graines d'avoine peuvent être une bonne alternative à l'hormone de bouturage. Néanmoins, pour rendre le produit efficace, choisissez des graines à leur première phase de germination. À cette étape, les grains vont sécréter de l'auxine au niveau l'apex du coléoptile.
On réalise au printemps, vers mai-juin, des boutures dites herbacées (avec des tiges jeunes). Cela concerne par exemple : aster, campanule, géranium, hélianthème, héliopsis, lupin, plumbago, véronique, surfinia...
A bouturer, au printemps
Antémis, aster, géraniums, fuchsias, dahlias, capucine, clématite, glycine... La période s'y prête relativement bien avant les fortes chaleurs de l'été et au démarrage de la végétation.
Quand repiquer les boutures de lilas ? Au début de l'automne, lorsque les boutures sont enracinées, procéder à un repiquage, soit dans un pot plus grand, soit directement en terre, sous châssis afin de les protéger du froid hivernal.
Plantation du drageon
La mise en place définitive aura lieu à l'automne prochain ou au printemps de l'année suivante.
Une tige "bien aoûtée" est complètement lignifiée : elle a souvent perdu sa couleur verte pour virer au brun ou au beige, et elle s'est rigidifiée. Selon les plantes, les boutures réussissent mieux sur tige herbacée, semi-aoûtée ou aoûtée, selon la capacité du bois à émettre des racines.
Une exposition peu ensoleillée et des courants d'air empêchent la floraison, tout comme une terre trop fertilisée. Les lilas des Indes (Lagestroemia) apprécie d'être taillé tous les ans, en mars. Si l'arbre est encore jeune (qu'il a moins de 3 ans de plantation), le déplacer à l'automne (après la chute des feuilles).
La taille s'opère en mars. Il ne faut pas hésiter à rabattre très court : le Lilas des Indes est vigoureux et repartira de plus belle, le seul impact étant un retard de floraison (puisqu'il lui faut alors davantage de temps pour former le bois nécessaire).
Les œillets, les primevères et les violettes sont les trois principales fleurs que l'on peut bouturer durant l'hiver. Même si les boutures sont exposées aux gelées, elles s'enracinent doucement au cours de l'hiver et forment des plantules déjà prêtes fleurir au printemps.
Les cactus, les euphorbes, l'Opuntia ou encore les plantes grasses sont les plantes les plus faciles d'entretien et sont par ailleurs très tendance en ce moment. Originaires du milieu désertique, elles s'épanouissent au soleil et dans les pièces où la température est supérieure à 10 °C ou 12 °C.
Le bouturage dans l'eau est aussi possible pour de nombreuses plantes d'extérieur : aucuba, bégonia, bignone, datura, fuchsia, géranium, hortensia, impatiens, laurier-rose, lierre, lilas, menthe, potentille, sauge...
Dans un verre transparent, disposez la bouture dans l'eau – si possible, placez aussi un morceau de charbon de bois pour éviter le pourrissement des racines à venir ; sinon changez l'eau régulièrement. À l'apparition des premières racines, surveillez bien les boutures.
Pour prélever la bouture : Prélevez la bouture de la plante mère. Sectionnez-la sous un œil, à l'aide d'une paire de ciseaux ou d'un sécateur propre, idéalement sous un angle de 45°. Réduisez le feuillage en ne conservant que 3 feuilles en haut de la bouture.
Comment savoir si le bouturage a marché ? Les boutures ne prennent pas à tous les coups. Vous aurez réussi si, après 3 à 4 semaines, vous observez de nouvelles pousses au niveau des yeux.
On ajoute une aspirine à concentration régulière à un verre d'eau et l'on fait enraciner la bouture dedans. On ajoute une aspirine à concentration régulière à un verre d'eau et l'on y fait tremper la bouture pendant 1 heure avant de le repiquer dans du terreau.
Elle va fournir de l'eau et de nombreux sucres essentiels à la pousse de la plante. C'est pourquoi les roses vont se nourrir de la pomme de terre, faire des racines et devenir des rosiers pour fleurir les années suivantes.
En effet, un excès d'apport de ces hormones peut brûler les tissus à la base des boutures et les empêcher de produire des racines. Au mieux votre plante présentera des malformations et au pire elle mourra précocement. Il faut donc utiliser avec parcimonie ces produits (on compte 0,10 g par tige à bouturer).