Vous devrez établir un nouveau certificat médical lorsque vous souhaiterez imputer à l'accident du travail une lésion non décrite initialement, lorsque vous considérerez l'état de votre patient guéri ou consolidé, ou lorsque vous souhaiterez déclarer une rechute.
Le certificat médical final de consolidation avec séquelles atteste de l'état médical d'un patient après un traumatisme ou une maladie. Il confirme que la condition de santé s'est stabilisée, mais laisse des séquelles qui peuvent impacter le quotidien !
Le travailleur doit envoyer le certificat dans les deux jours ouvrables à partir du jour de l'incapacité de travail ou du jour de la réception de la demande, sauf si un autre délai a été prévu par convention collective de travail ou par le règlement de travail.
La date de consolidation est déterminée lorsque l'état de santé de la victime ne présente plus d'évolution significative, même si la personne continue de ressentir de la douleur ou doit recevoir des soins réguliers pour ses séquelles permanentes.
le médecin du travail ; le médecin conseil de la CPAM.
Votre médecin traitant peut vous autoriser à reprendre un travail léger pour raison médicale. Dans ce cas, il vous préconise une reprise du travail à temps partiel. Il doit vous remplir le certificat médical et le certificat d'arrêt de travail pour accident du travail ou maladie professionnelle.
C'est le médecin conseil qui se prononce sur le caractère indemnisable ou non indemnisable des séquelles. La consolidation met un terme à la prise en charge de votre indemnisation dans le cadre de la législation relative aux risques professionnels.
Le Médecin Expert de l'Assureur : Souvent, c'est le médecin expert mandaté par l'assurance de la partie responsable qui fixe cette date. Cependant, cette détermination peut être sujette à controverse, car elle peut aussi correspondre à un intérêt pour l'assureur de clore le dossier.
Il ne faut surtout pas confondre « consolidation » et « guérison ». On parle de consolidation à partir du moment où le médecin traitant estime que l'état de santé du salarié est stable. À l'inverse, la guérison signifie retour antérieur à l'accident, sans aucune séquelle.
La certification est initialement valable jusqu'à la fin de l'année civile suivante. Une recertification doit être effectuée chaque année.
Elle permet de justifier un engagement auprès d'une société. Il est possible de demander une attestation de travail pour bénéficier d'un prêt ou pour inscrire ses enfants dans une crèche ou un établissement scolaire. Le certificat de travail est obligatoire. Il est remis uniquement en fin de contrat.
En France, seuls les médecins inscrits à l'Ordre des médecins sont habilités à délivrer des certificats médicaux.
Comment est fixée la date de consolidation ? La date de consolidation est fixée par le certificat médical final remis au salarié par le médecin traitant à l'issue de sa période d'arrêt de travail et/ou de soins.
Le certificat de consolidation peut être obtenu auprès de son médecin traitant où du médecin spécialiste qui suit la victime dans son parcours de soin. Le médecin doit préciser le lien avec l'accident à l'origine du préjudice corporel.
L'obligation de consolidation
Bilan supérieur à 24 millions d'euros. Chiffre d'affaires supérieur à 48 millions d'euros. Effectif supérieur à 250 personnes.
Indemnisation des séquelles
Lorsqu'une personne est consolidée avec séquelles, on reconnaît un taux d'incapacité permanente partielle. On mesure alors la perte d'intégrité physique de l'assuré. Si le taux d'incapacité est inférieur à 10%, l'assuré reçoit un capital pour indemnisation.
On dénombre trois types de consolidation : l'intégration globale, l'intégration proportionnelle ou la mise en équivalence.
La CPAM ou la MSA fixe votre taux d'IPP définitive d'après les informations recueillies. Votre organisme de sécurité sociale demande l'avis de son médecin-conseil et, dans certains cas, du médecin du travail (notamment lorsque l'incapacité permanente pourrait vous rendre inapte à votre travail).
Dans le cas d'une intégration proportionnelle, la consolidation consiste à fusionner les postes du bilan et du compte de résultat entre les deux sociétés mais partiellement, c'est-à-dire, à hauteur du pourcentage d'intérêts que détient la société consolidante sur la société cible.
Au terme d'un arrêt de travail pris en charge au titre de la législation professionnelle, un salarié va devoir reprendre le travail. Cependant, cet arrêt n'est parfois pas sans impact sur sa santé. On parle alors de « consolidation avec séquelles ».
Après un accident du travail, si vos séquelles le justifient, un taux d'incapacité permanente peut vous être attribué. Il ouvre droit à des indemnités ou à une rente. Après votre décès, vos ayants droit peuvent eux aussi bénéficier d'une aide financière.
À la fin de cette période de 3 ans, vos droits aux arrêts de travail en lien avec votre ALD seront épuisés. Vos soins seront toujours pris en charge à 100 %. Dans le cas où vous auriez toujours besoin d'arrêt de travail, il est possible de faire une demande d'invalidité.
La rente est décidée suite au certificat médical final que votre médecin traitant rédige en fin d'AT sur lequel il précise séquelle ou par le Médécin Conseil qui détermine un taux d'IPP. Ce taux est communiqué au service des rentes AT/MP pour étude de vos droits. Pour plus d'informations, contactez votre CAisse.