en cas de suspicion de nodule thyroïdien cancéreux (selon les résultats de la cytoponction et du dosage de la calcitonine) ; si le nodule, bien que bénin, est de taille plus importante allant jusqu'à entraîner une gêne pour avaler, respirer et/ou parler.
La chirurgie est indiquée pour tout nodule thyroïdien de plus de 40 mm. Un nodule thyroïdien de plus de 10 mm de diamètre doit être exploré par une cytoponction (ponction à l'aiguille et analyse du contenu cellulaire au microscope).
Aujourd'hui, le traitement avec des médicaments antithyroïdiens, ou à l'iode radioactif 131, est privilégié. Les médicaments empêchent la production de nouvelles hormones thyroïdiennes, sans causer de dommages permanents, et ils rétablissent un taux normal d'hormones après deux à quatre mois de traitement.
La chirurgie est souvent indiquée quand des nodules cancéreux ou pré-cancéreux sont détectés ou quand le goitre devient trop volumineux et gênant. Pour en savoir plus sur le diagnostic et évaluation du goitre thyroïdien, consultez notre article dédié.
Quand l'ablation de la thyroïde est-elle nécessaire ? Une ablation totale ou partielle de la thyroïde peut être nécessaire en raison de certaines pathologies. Le cancer de la thyroïde ou l'existence d'un goitre entraînant une hypertrophie de la thyroïde sont les causes les plus fréquentes de la thyroïdectomie.
L'intervention durera entre une et deux heures et nécessite une anesthésie générale, sauf exception. Dans la mesure où vous ne présentez pas de problème de santé majeur, il s'agit d'une intervention sans risque vital important.
« Oui, on peut bien vivre sans thyroïde, s'exclame Beate Bartès, opérée il y a seize ans. Mais avec un traitement substitutif vraiment bien dosé ! » Une fois la thyroïde enlevée, il est nécessaire de compenser l'absence des hormones qu'elle produisait. Impossible sinon de vivre très longtemps !
Certaines recherches évoquent une prise de poids après l'ablation de la thyroïde, tandis que d'autres n'observent aucune modification significative du poids. En règle générale, la prise de poids compte toutefois parmi les effets secondaires éventuels de la chirurgie thyroïdienne.
Après l'intervention, vous pouvez présenter : des altérations de la voix, telles qu'une raucité, une difficulté à parler fort, une fatigue vocale et un changement de ton. Ces altérations sont dues à la lésion des nerfs pharyngés qui aboutissent au larynx pendant l'opération.
Le traitement de l'hyperthyroïdie par l'iode radioactif
Le traitement par l'iode radioactif permet de détruire de façon permanente une partie des cellules de la thyroïde, de sorte que la glande produise moins d'hormones. Le traitement à l'iode radioactif est réalisé dans un service hospitalier de médecine nucléaire.
La prescription médicale consiste en la prise à vie d'une hormone thyroïdienne de synthèse (lévothyroxine) : c'est l'hormonothérapie substitutive. Le médicament est pris par voie orale, une fois par jour, le matin à jeun, au moins 20 à 30 minutes avant le petit déjeuner et à horaires réguliers.
Quels sont les symptômes d'un nodule thyroïdien ? La plupart des nodules thyroïdiens sont asymptomatiques et sont découverts de façon fortuite à la suite d'un examen de routine. Quand le nodule est assez imposant, il peut gêner la déglutition, la respiration ou altérer la tonalité de la voix.
Certains aliments sont ainsi à éviter ou du moins à limiter. Tout d'abord ceux riches en iode (poissons marins, fruits de mer, crustacés, algues…). Puis le soja et ses dérivés (laits de soja, sauce soja, tofu, etc.)
Le plus souvent, il est bénin et ne produit pas d'hormones. Toutefois, il peut grossir rapidement et devenir douloureux (ce qui est fréquent dans le cas d'un kyste hémorragique).
Par exemple, pour faire fondre un nodule hyperactif et inflammatoire, vous pouvez vous aider d'un cataplasme sur le bas de la gorge réalisé avec une feuille de chou cru, scarifiée puis écrasée à l'aide d'un rouleau à pâtisserie et appliquée toute la nuit.
Si la thyroïde est globalement 'gonflée' (hypertrophie), le médecin effectuera une analyse de sang pour en trouver la cause. Il peut s'agir d'une inflammation ou d'une perturbation du bon fonctionnement de la thyroïde. Si la thyroïde grossit rapidement, on réalisera généralement aussi une ponction.
Lait, poisson, œufs, champignons shiitake, céréales complètes et d'autres aliments remplis de ces nutriments sont conseillés dans un régime alimentaire spécial hypothyroïdie. Écoutez bien votre corps, pour ne manger que quand vous avez faim, lentement, et en dégustant pour manger moins et être plus vite rassasiée.
Dans 50 % des cas la maladie disparaît d'elle-même après quelques mois, mais le taux de rechute est important. Lorsque le traitement n'est plus efficace, il faut pratiquer l'ablation de la glande thyroïde et prescrire au patient des hormones de synthèse.
Les risques de la chirurgie :
L'intervention peut parfois entraîner une irritation ou une lésion du nerf exposant le patient à une altération de la voix en cas d'atteinte unilatérale, à un risque de difficulté respiratoire en cas d'atteinte bilatérale. L'atteinte du nerf est rare et le plus souvent transitoire.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés dans les observations sont : fatigue / asthénie, céphalées, insomnie, vertiges, dépression, douleurs articulaires et musculaires, alopécie. Ces effets étaient déjà rapportés avec Levothyrox ancienne formule avec cependant une fréquence inédite et inattendue.
En cas d'hypothyroïdie liée à une thyroïdectomie (sub)totale, la dose cible peut être administrée d'emblée. Dans le cas de la substitution, la posologie cible doit normaliser la TSH. La posologie moyenne chez l'adulte varie entre 100 et 150 µg par jour. Il existe une variabilité interindividuelle.
L'hyperthyroïdie, ou thyréotoxicose, est une maladie dans laquelle la thyroïde produit trop d'hormones. Les symptômes comprennent perte des cheveux, perte de poids, augmentation du rythme cardiaque, nervosité, selles fréquentes, sueur, irrégularités menstruelles.
La décision de traiter ou non dépend des signes cliniques, du risque cardiovasculaire associé à une TSH > 10 mUI/L et de la discussion que le médecin entamera avec son patient. Il existe une association entre l'élévation de la TSH > 10 mUI/L et le risque cardiovasculaire dans certaines études observationnelles.
Dérèglements de la thyroïde à la ménopause
Cependant, cette glande peut parfois à cette période connaître des dérèglements. Et 1 femme sur 6 entre 45 et 60 ans et près d'1 femme sur 5 entre 50 et 60 ans connaîtront des dysfonctions thyroïdiennes, principalement une hypothyroïdie.
Si votre thyroïde produit trop ou trop peu de thyroxine ou T3, cela peut provoquer une série de symptômes. Un grand goitre peut appuyer sur la trachée ou l'œsophage. Cela peut causer des difficultés à respirer ou à avaler.