L'humanisme est un vaste mouvement intellectuel européen qui émerge avec le quattrocento italien (notre XVe siècle) puis va se développer jusqu'à la fin du XVIe siècle.
Aux XVe et XVIe siècles, les intellectuels humanistes rompent avec le Moyen Âge. Prenant l'Antiquité pour modèle, ils font renaître l'état d'esprit antique grâce aux sources grecques et latines sur lesquelles ils travaillent.
Le mot humaniste apparaît en Europe occidentale au XVIe siècle, vers 1539. Il désigne les érudits qui ne se contentent plus de la connaissance du latin, la langue commune à toutes les personnes instruites de leur époque, mais étudient aussi les autres langues prestigieuses de l'Antiquité, le grec et l'hébreu.
Une nouvelle vision de l'Homme
L'Antiquité devient leur modèle et ils souhaitent sa « renaissance ». Contrairement aux intellectuels du Moyen Âge, qui s'intéressaient principalement à Dieu, les humanistes placent l'Homme au cœur de leurs préoccupations. Ils réaffirment la grandeur et la dignité de l'Homme.
Limites sociales et politiques de l'humanisme
La morale tend à être universelle, toute politique est particulière. La morale se veut désintéressée, aucune politique ne l'est. Comment la morale suffirait-elle à tout ? Les Droits de l'homme sont une grande chose, mais ne sauraient tenir lieu de politique.
Prétendant au développement des forces de l'esprit, à la construction d'une cité toujours meilleure, la tradition humaniste tout en plaçant l'homme au centre et en lui reconnaissant la valeur suprême, s'oppose tout autant au fanatisme religieux qu'à l'étatisme politique.
Période classique. Entre le XV e siècle, moment d'éclosion de l'humanisme de la Renaissance, et le XVIII e siècle, dit « Siècle des Lumières », le mouvement humaniste ne cesse de prendre de l'ampleur : les critiques restent éparses et, dans l'ensemble, contribuent davantage à le réorienter qu'à le contester.
Buts des humanistes
Les humanistes de la Renaissance souhaitaient éduquer l'homme pour le grandir et bâtir une société meilleure, plus morale, fondée sur le respect de l'être humain.
L'humanisme et la méthode scientifique influencent beaucoup la philosophie de la Renaissance. Les inventions enlèvent le monopole de l'Église sur les savoirs et l'Homme développe une nouvelle forme de relation avec Dieu, une relation plus personnelle. Il doit alors trouver son salut dans sa propre piété.
Définition du mouvement
Ce mouvement place l'homme au centre des préoccupations, il devient « la mesure de toute chose » comme le déclarait Platon. Dès lors, pour les humanistes, l'homme est un être qu'il faut instruire pour qu'il devienne accompli.
Il se termine soit en 1453, avec la prise de Constantinople par les Turcs et la fin de l'Empire romain d'Orient, soit en 1492, date de l'accostage de Christophe Colomb sur le continent américain, ou encore à la mort de Louis XI en 1481.
Le projet humaniste, qui s'est affirmé en Europe à la Renaissance, considère la Nature comme un ensemble distinct des humains, que ceux-ci peuvent, et doivent même maîtriser pour se réaliser pleinement.
Le terme signifie « instruit, cultivé » et désigne donc des intellectuels : des lettrés, savants. Les humanistes veulent rompre avec le Moyen-Âge considéré comme une période de ténèbres et reviennent aux textes de l'Antiquité grecque et latine.
La Renaissance est un moment de l'histoire représentant la transition entre deux périodes historiques: le Moyen Âge et les Temps modernes. On situe la Renaissance entre 1400 et 1600.
L'humanisme est une pensée philosophique née au XVème siècle, durant la période de la Renaissance en Europe. À cette époque, le mouvement humaniste se veut la jonction de valeurs humaines liées aux origines judéo-chrétiennes et à l'Antiquité gréco-romaine. Ce mouvement est empreint d'une profonde laïcité.
L'humanisme met alors en valeur la pensée, la culture et l'art. Pour se développer, il faut donc en apprendre le plus possible sur ces 3 sphères. Toute cette étude doit aussi se faire en se basant sur les textes antiques.
La Renaissance entend marquer une rupture avec la période médiévale présentée comme un âge de barbarie. Lettrés, savants et artistes redécouvrent avec enthousiasme la culture antique. éloigné du latin classique. Ils entreprennent de retrouver et collecter les manuscrits latins et grecs.
Humaniste = qui a trait aux humanités, à la connaissance des langues et des littératures anciennes ; qui privilégie l'homme et les valeurs humaines. Humanitaire = qui vise à améliorer la condition des hommes.
C'est avec Pétrarque (1304-1374) que naît en Italie l'humanisme.
Rabelais est donc bien un humaniste. En effet, comme les hommes de ce courant, il croit que l'Homme peut être bon, et que l'Homme doit pouvoir choisir sa propre vie. Il a foi en l'humanité, il la croit capable de faire ce qu'il faut pour être heureuse, trouver le bonheur, et le conserver.
Non seulement peintre virtuose, auteur des plus grands chefs-d'œuvre de l'Histoire, il fut aussi un inventeur visionnaire, un architecte et un théoricien. Il incarne incontestablement le génie universel et humaniste de la Renaissance.
Les humanistes ont en commun de manifester un appétit de savoir visant l'épanouissement de l'Homme, rendu plus humain par la culture. Ils partagent l'idée, exprimée avec force par Érasme, que l'humanité se dégage peu à peu de l'état de nature, et qu'en conséquence, le milieu humain n'est pas la nature, mais la culture.
Les grands mouvements littéraires et culturels se succèdent dans le temps, selon des périodes que l'on peut dater: l'Humanisme au milieu du XVIe siècle (1530-1570); le Baroque vers 1570-1650; le Classicisme de 1650 à 1700; les Lumières de 1720 à 1770 ; le Romantisme de 1820 à 1850 (pour la France) ; le Réalisme et le ...