C'est de cette méthode cathartique que serait issue la psychanalyse proprement dite, après que Freud eut progressivement abandonné l'hypnose au profit des associations libres entre 1893 et 1896.
Les limites de l'hypnose selon Freud
Enfin, en 1895, il trouva une limite à l'hypnose en affirmant que les clients ne régissent pas tous de la même façon aux thérapies hypnotiques et à la suggestion, et fit le choix d'abandonner presque entièrement cette discipline.
L'hypnose ericksonienne est la branche de l'hypnose la plus répandue. Pratique thérapeutique, l'hypnose ericksonienne permet d'atteindre un état modifié de conscience. Il permet d'accéder aux ressources inconscientes de chacun.
Franz Anton Mesmer, médecin allemand, fut, en 1773, le premier à tenter d'expliquer le phénomène hypnotique. Sa théorie du "magnétisme animal", encore appelée "mesmérisme" est considérée comme le précurseur de l'hypnose moderne.
Lors d'une soirée folle animée par Arthur, Messmer, l'hypnotiseur le plus célèbre du monde, va tenter un défi incroyable : battre son propre record du monde en hypnotisant 1 000 personnes en 6 minutes devant plus de 3500 personnes au Dôme de Paris !
Scientifiquement, on peut maintenant affirmer que l'état hypnotique est une réalité. Se mettre en état d'hypnose, ou faire de l'hypnose avec un praticien, c'est reproduire intentionnellement cet état de conscience modifié avec un objectif qui varie selon le cadre déterminé (détente, soin, évolution personnelle…).
L'inefficacité de la séance peut aussi provenir du patient et de sa résistance. En effet, si vous avez tendance à trop analyser ce que vous dit l'hypnothérapeute au lieu de vous laisser aller, il faut changer votre état d'esprit. Il faut pouvoir accueillir la proposition du praticien pour être réceptif.
Si une personne est capable de faire preuve de confiance et de relaxer complètement, elle sera plus réceptive à l'hypnose. Cela est particulièrement vrai pour les personnes qui ont un haut niveau de conscience et qui ont une bonne capacité à se connecter à leur inconscient.
Une analyse du cerveau sous IRM prouve que le cerveau est hyperactif et hyper-concentré pendant l'hypnose. Il s'agit en fait d'hyper-conscience, d'une attention soutenue de ce qui se passe à l'intérieur de soi, et non de somnolence.
L'EMDR, l'IMO et certaines approches spécifiques en hypnose sont des stratégies fondées sur l'exposition et la désensibilisation. Ces pratiques thérapeutiques doivent donc être mises en œuvre par des professionnels formés à ces techniques et à la clinique du traumatisme psychique.
La PNL permet à un individu de comprendre son problème, l'hypnose lui permet de créer des solutions.
L'hypnose directe (ou par suggestion directe) est le type d'hypnose le plus classique. Celui-ci est utilisé depuis plusieurs siècles. Dans le milieu médical, cette approche permet, par exemple, d'agir au plus vite pour traiter la douleur ou pour préparer rapidement à une intervention.
En réalité, l'hypnose pratiquée par Freud était autoritaire et directive, inspirée des enseignements de Charcot et Bernheim. Elle visait à effacer les idées et souvenirs ayant provoqué les symptômes et à affirmer l'absence des symptômes.
Les séances favorisent le détachement par rapport aux stimuli extérieurs et procurent ainsi un profond état de relaxation. L'état hypnotique présente des caractéristiques communes avec le sommeil comme la somnolence ou la modification progressive de l'état de conscience.
Le sentir provoque une cascade de réactions en chaîne ; il permet une reprise du mouvement. Se mouvoir à nouveau dans son propre corps et à la place qui est la sienne, voilà ce qui est porteur de guérison.
Mais une opinion semble unanime : l'hypnose ne fonctionne pas sur tout le monde. Pourtant, cela pourrait bien être une fausse idée qui circule dans la société. L'hypnose, avant d'être une technique, est un état de conscience. Il s'agit d'un moment durant lequel l'esprit n'est plus ancré dans la réalité.
Autrement dit dans l'absolu, tous les patients peuvent bénéficier de la pratique hypnotique. Cependant il existe une impossibilité « technique » : chez les patients au profil psychotique, le délire en phase active empêche toute mise en relation et le travail à partir du monde interne du patient s'en trouve empêché.
L'hypnose ne fonctionne pas si nous avons des difficultés à lâcher prise. Faux. La plupart des personnes ont des difficultés à lâcher prise dans leur vie quotidienne, mais il n'y a pas de corrélation avec la capacité à entrer dans un état hypnotique durant une séance d'hypnothérapie.
Oui, cela peut être efficace car l'hypnose fait revisiter la situation mais sans les émotions associées. C'est une méthode où on reste toujours conscient et maître des choses, mais dans un état de conscience modifié par rapport à d'habitude.
Se réveiller à son rythme
La solution est très simple : ne faites rien. Sans stimulation extérieure, la personne hypnotisée va remonter naturellement vers un état de conscience ou s'endormir si elle est fatiguée.
Qu'est ce que la "réceptivité à l'hypnose" ? Deux possibilités : - La capacité à entrer dans un état de transe hypnotique. - La facilité ou la rapidité à entrer dans cet état de transe hypnotique.
→ Cette pratique est-elle validée scientifiquement ? Les données connues indiquent, de manière convergente, que l'utilisation de l'hypnose au cours ou avant une anesthésie, lors de certaines interventions chirurgicales ou médicales, permet de diminuer la consommation de sédatifs.
De même, l'hypnotisé sent retrouver une nouvelle énergie, avec une sensation de légèreté. Dans de rares cas, on peut apercevoir une migraine passante ou des sensations de vertige qui se dissipent peu à peu. Néanmoins, chaque patient est différent, chacun pourra être sensible ou non à ces « effets secondaires « .
Chaque praticien fixe librement ses honoraires. D'après l'Institut Français d'Hypnose, le coût d'une séance varie entre 60 et 85 € dans les grandes villes et se situe entre 45 et 65 € dès qu'on s'en éloigne.