« C'est une question de luminosité et de mélatonine ». Le psychiatre Hervé Montés justifie la mauvaise humeur par temps pluvieux, par un manque de lumière dans la journée. Cela entraîne un excès de mélatonine dans le corps, et donc des symptômes plutôt dérangeants vu que l'humain devient plus maussade, et fatigué.
Au-delà des raisons physiologiques, Camille Jacquin, psychologue clinicienne à Paris, évoque l'effet du mauvais temps sur nos projections. «Quand il fait beau, vous sortez, vous avez des projets, une énergie se met en place. Il suffit alors que la pluie vienne perturber ces projections pour que vous soyez tristes».
Selon le psychologue canadien Pierre Faubert - repris dans TopSanté -, “en cas d'intempéries le corps produit plus de cortisol, une hormone qui influence le niveau de stress. D'où les réactions d'agressivité et d'impatience exprimée par certains par un temps morose”.
On est météosensible lorsque l'on souffre de troubles dépressifs liés au manque de lumière et à la baisse des températures. Les psychologues américains parlent alors de Seasonal Affective Discorder (DAS), en français, le désordre affectif saisonnier.
Ces changements de comportement peuvent prendre de multiples formes: négligence de l'hygiène personnelle, modifications radicales et dégradation des habitudes de sommeil, prise (ou perte) de poids brutale, changements inexpliqués dans l'humeur, plus grande irritabilité, crises de colère, d'angoisse ou de tristesse.
Pour les personnes touchées, on parle de Seasonal Affective Disorder (SAD), le nom officiel de la dépression saisonnière. « Cela concerne des gens sensibles à l'ensoleillement. Aux changements de saison, ils peuvent tomber dans une forme de dépression liée aux variations de lumière.
Le lien direct entre le temps et moral n'a jamais été scientifiquement prouvé. Mais il est reconnu que la lumière joue un rôle indispensable dans la régulation de notre horloge biologique circadienne et des fonctions qui en découlent dont l'humeur.
Quand le temps devient mauvais, que la pression atmosphérique diminue, ces récepteurs entrent en jeu et vont déclencher le mécanisme de la douleur », explique le professeur Maxime Dougados, chef de service de rhumatologie à l'hôpital Cochin, à Paris.
Le trouble affectif saisonnier (alias TAS, dépression saisonnière ou dépression hivernale en Amérique du Nord) est un type de dépression qui survient pendant les mois d'automne et d'hiver. Elle commence généralement à la fin de l'automne ou au début de l'hiver et disparaît en été.
Un comportement apathique peut être provoqué par de nombreuses causes. Les premières sont les troubles psychologiques : "L'apathie peut faire partie d'un tableau clinique", explique Dina Karoubi-Pecon. La bipolarité, la schizophrénie ou encore la dépression peuvent entraîner de l'apathie.
Première étape : repérer ces signes et se rendre compte qu'on ne va pas bien. Sans ça, on ne peut pas résoudre le problème. Deuxième étape : si l'on y arrive : identifier la ou les causes du mal-être. Ça permet d'expliquer aux autres ce qui ne va pas et voir sur quoi il faut agir pour améliorer la situation.
Qu'est-ce que la dépression souriante ? Une dépression souriante, par définition, est une dépression qui est imperceptible pour votre entourage parce que vous semblez heureux. Toutefois, elle peut être très douloureuse car vous souffrez intérieurement en luttant pour cacher vos symptômes dépressifs.
« La dépression masquée » est caractérisée par une dysthymie (trouble de l'humeur recouverte par une symptomatologie somatique. Le patient exprime son affect dépressif par des symptômes physiques, au premier rang desquels l'insomnie et la fatigue.
La psychothérapie est le moyen le plus efficace pour sortir de la dépression rapidement et durablement. Il s'agit d'une solution thérapeutique qui va vous permettre de poser un diagnostic précis sur ce que vous ressentez et vivez, mais aussi de déterminer les causes de la dépression.
Le cortisol est produit par la glande surrénale (qui se trouve au niveau des reins), avec des pics de sécrétion en réponse au stress, à la peur ou la colère. En outre, le niveau de cortisol subit des fluctuations au cours de la journée avec un pic le matin après le réveil.
Se sentir vide est associé à la tristesse, à la peine. Ce sentiment est souvent dû à une rupture du quotidien, comme nous l'explique Joëlle DENOYER, notre psychologue. On peut alors ressentir l'abandon, la solitude et une sensation de rejet. Un sentiment qui se situe dans le ventre et le thoraxe.
Vous agissez de façon impulsive et vous semblez incapable de contrôler votre colère. Cela engendre, même, des difficultés dans le maintien de relations stables, qu'elles soient amoureuses ou amicales. Vous réagissez de façon extrême à des situations, réelles ou supposées.