Les dispositions légales du maintien de salaire
La durée de versement augmente en fonction de votre ancienneté, avec un maximum de 180 jours. L'indemnisation débute à compter du 8e jour d'absence (dès le 1er jour en cas d'accident du travail ou de maladie professionnelle).
Délai de carence
Ainsi le versement des indemnités complémentaires commence au 8e jour de l'arrêt maladie sauf dispositions conventionnelles : Convention collective, accord collectif, accord de branche, d'entreprise ou d'établissement applicables en droit du travail.
Bonjour, Le plus simple est de regarder votre bulletin de salaire. Si vous cotisez à une prévoyance, une ligne sera identifiée comme telle avec vos autres cotisations. De plus, si vous avez une prévoyance, à votre embauche ou depuis, vous avez du recevoir une notice.
L'indemnité journalière que vous recevrez pendant votre arrêt maladie est égale à 50 % de votre salaire journalier de base. Celui-ci est calculé sur la moyenne des salaires bruts des 3 mois qui précèdent votre arrêt de travail (ou des 12 mois précédant votre cessation d'activité pour une activité non continue).
Le salarié qui n'a pas un an d'ancienneté dans l'entreprise ou n'est pas indemnisé par la Sécurité sociale n'a pas droit au maintien de salaire. C'est aussi le cas du salarié qui a l'ancienneté requise mais n'a pas justifié de son incapacité de travail dans le délai de 48 heures.
Que se passe-t-il en fin de droit ? À la fin de cette période de 3 ans, vos droits aux arrêts de travail en lien avec votre ALD seront épuisés. Vos soins seront toujours pris en charge à 100 %. Dans le cas où vous auriez toujours besoin d'arrêt de travail, il est possible de faire une demande d'invalidité.
L'indemnité journalière reçue pendant l'arrêt maladie longue durée est égale à 50 % du salaire journalier de base. Celui-ci est calculé sur la moyenne des salaires bruts des 3 derniers mois précédant l'arrêt de travail.
Concrètement, si vous êtes en arrêt de travail à la suite d'une maladie avec un délai de franchise de 7 jours. Alors vous commencerez à percevoir vos indemnités journalières à partir du 8éme jour.
L'arrêt de travail est justifié par une prescription médicale. liés à un accident du travail donc le versement se fera dès le 1er jour d'absence, qu'il s'agisse de l'indemnité versée par la sécurité sociale ou de l'indemnité complémentaire versée par l'employeur.
Elle prend en charge les remboursements des frais de santé en complément de la prise en charge effectuée par la sécurité sociale et dans la limite des garanties souscrites. Elle n'a pas le rôle d'un contrat de prévoyance et n'a donc pas vocation à compléter vos indemnités journalières en cas d'arrêt de travail.
Pour éviter les jours de carence, vous pouvez opter pour une assurance complémentaire qui couvre les frais en cas d'arrêt de travail. Cette assurance vous permettra de bénéficier d'une indemnisation dès le premier jour d'arrêt, sans avoir à subir les jours de carence imposés par la Sécurité sociale.
La plupart des contrats de prévoyance comprennent une garantie incapacité de travail. Elle permet au salarié de percevoir des indemnités supplémentaires en cas de maladie. Ces indemnités s'ajoutent aux indemnités de la Sécurité sociale et au complément de salaire versé par l'employeur.
L'indemnisation versée par l'employeur vient compléter les indemnités journalières (IJ) de la Sécurité sociale. Les IJ de la Sécurité sociale sont versées après un délai de carence de 3 jours qui peut être supprimé dans certaines situations (renseignements auprès de la CPAM ou sur le site de l'Assurance maladie).
Cas du maintien du salaire brut
Si votre convention collective prévoit un maintien de 100 % du salaire brut dès le 1er jour, le salarié percevra un salaire supérieur à celui qu'il aurait perçu s'il avait travaillé.
Comment demander la subrogation de maintien de salaire ? C'est à l'employeur qu'il revient de faire la demande de subrogation. Au moment de signaler l'arrêt de travail dans la Déclaration Sociale Nominative (DSN), il doit remplir la partie "Demande de subrogation en cas de maintien de salaire".
Le dispositif de maintien de salaire via les indemnités complémentaire peut également être amélioré par la convention collective applicable à l'entreprise, notamment via une garantie incapacité travail. En effet, votre convention collective peut prévoir le maintien du salaire à 100% du salarié en cas d'arrêt maladie !
pendant votre arrêt de travail, votre absence ne vous permet pas d'acquérir des droits à congés payés, sauf si des dispositions conventionnelles : Convention collective, accord collectif, accord de branche, d'entreprise ou d'établissement applicables en droit du travail.
Un arrêt maladie classique est indemnisé pour une durée de six mois maximum avec trois jours de carence. Un arrêt maladie pour affection de longue durée (ALD) est indemnisé pour une durée de six mois minimum à trois ans maximum sans jour de carence.
S'il s'agit d'une maladie ordinaire, la durée de l'arrêt de travail ne dépasse généralement pas six mois. Par ailleurs, l'arrêt de travail initial peut être prolongé (par un médecin traitant, une sage-femme...). La CPAM verse 360 indemnités journalières par période de trois ans consécutifs.
Dans le cadre de l'assurance maladie, cela sera une reprise du travail. Cependant, le médecin conseil peut aussi décider en lieu et place du médecin traitant de fixer la reprise du travail que cela soit en accident du travail ou en maladie professionnelle ou en assurance maladie.
Lorsque vous êtes en arrêt maladie, vous ne percevez pas intégralement votre salaire. Un délai de carence de 3 jours ne vous donne droit à aucune rémunération (sauf convention collective plus favorable). Votre caisse de sécurité sociale vous verse une indemnité égale à 50 % de votre salaire journalier de base.
Vérifiez bien que votre contrat de mutuelle inclut le versement d'un complément de salaire en cas de maladie ou d'accident de travail. Si votre contrat de mutuelle le prévoit, celle-ci prend alors le relais.
L'hypothèse d'un premier jour de carence le week-end n'a donc aucune incidence sur le décompte : le samedi et le dimanche seront décomptés comme n'importe quel autre jour calendaire. La loi prévoit que le point de départ du décompte des jours de carence est le premier jour entièrement non travaillé.