Le prolapsus génital est fréquent et peut survenir à tout âge. Il désigne une «descente» d'organes, situés dans le bas ventre, à travers le plancher pelvien. Il est souvent ressenti comme une «boule» ou un corps étranger dans le vagin. Il s'agit donc d'une hernie du plancher pelvien.
Avoir une boule dans le vagin est normal, puisqu'au fond du vagin, il y a normalement une boule qui est tout simplement le col de l'utérus. C'est sa place normale. Il arrive que cet utérus descende et que le col de l'utérus ne se trouve plus tout au fond du vagin, mais tombe plus ou moins.
Cela peut sembler effrayant, mais c'est rarement dangereux. On parle d'un prolapsus quand un organe se déplace vers le bas. Dans le cas du prolapsus pelvien, il s'agit soit de la vessie, de l'utérus, des intestins ou même du rectum qui glissent vers le bas et écrasent ainsi le vagin.
La descente d'organes empêche les femmes d'avoir des relations sexuelles. Il est vrai que la gêne, la peur qu'il soit dangereux ou impossible d'avoir une relation sexuelle, ou encore l'appréhension en regard des réactions du partenaire peuvent avoir des conséquences sur la sexualité de la femme.
Le symptôme principal quasi constant est la sensation d'une boule vaginale ou d'une pesanteur apparaissant en position debout, augmentée par les efforts et disparaissant en position allongée. La boule devient palpable lors des toilettes puis visible lorsqu'elle s'extériorise au-delà de l'orifice vulvaire.
Pour confirmer le diagnostic de prolapsus et mesurer son importance, le médecin procède à un examen gynécologique. Il met en place un spéculum , visualise le col utérin, fait un frottis cervical de dépistage, si nécessaire.
Une sensation de lourdeur ou de douleur dans le bas ventre ; Une boule au niveau de la vulve, en position debout, à l'effort ou accroupie ; Une gêne ou une douleur pendant les rapports sexuels, des saignements après les rapports ; Des troubles de la défécation ou une incontinence anale.
Pour protéger votre périnée, vous pouvez également pratiquer des sports exerçant peu de pression sur le plancher pelvien comme la marche nordique, la natation, le vélo, le golf ou le pilates. Au contraire, il est déconseillé de pratiquer des sports à fort impact tels que la course à pied, le football ou le trampoline.
La cystocèle, ou descente de la vessie, est une pathologie courante chez la femme, plus encore après plusieurs grossesses ou un accouchement difficile.
gêne ou sensation de lourdeur du périnée, difficulté à uriner avec jet faible et sensations de mal vider la vessie, envies fréquentes et/ou impérieuses d'uriner, infections urinaires à répétition (causées par une mauvaise vidange de la vessie).
Un prolapsus génital, appelé aussi « descente d'organes », peut apparaitre à tout âge même s'il est plus fréquent après 50 ans.
Suivant son importance, le prolapsus peut entrainer une pression pelvienne génante, des douleurs et très souvent des troubles urinaires et rectaux.
Heureusement, le port du pessaire et la rééducation permettent d'atténuer ou de faire disparaître les symptômes liés au prolapsus qui affectent la vie intime.
C'est souvent la conséquence d'une hystérectomie (ablation de l'utérus). Le prolapsus utérin, lorsque l'utérus glisse dans le vagin, jusqu'à sortir dans certains cas extrêmes. La cystocèle ou prolapsus de la vessie quand la vessie descend dans le vagin.
Le chirurgien-urologue ou gynécologue va remettre et maintenir en place l'organe descendu. Une hystérectomie (ablation de l'utérus) peut aussi être envisagée après ménopause et parfois, une ablation du col de l'utérus associée à un cloisonnement du vagin quand il n'y a plus de relations sexuelles.
Le symptôme le plus évocateur du cancer de la vessie est la présence de sang dans les urines ou hématurie, qui peut toutefois être présente dans d'autres maladies. Le cancer est détecté par des analyses d'urine et des examens d'imagerie médicale.
Des complications urinaires : rétention aigüe d'urine (blocage de la vidange de la vessie), dilatation des reins avec insuffisance rénale potentiellement mortelle. Une ulcération de l'organe extériorisé.
La cystocèle, ou descente de la vessie dans le vagin, est une complication gynécologique fréquente. Cette pathologie concerne majoritairement les femmes et peut se révéler être embarrassante et inconfortable au quotidien.
L'utilisation d'un pessaire
Il existe différentes tailles et formes de pessaires (pessaires en forme de cubes ou plus généralement en forme d'anneau). Le pessaire est inséré au fond du vagin. Une fois placé dans le vagin, il permet de maintenir les organes et de limiter ainsi la gêne fonctionnelle du prolapsus.
Une envie d'uriner trop fréquente est parfois le signe d'une hyperactivité de la vessie. L'hyperactivité vésicale résulte d'une contraction anormale du muscle de la vessie, dont la cause n'est pas identifiée.
Se lever plus de deux fois la nuit pour aller uriner, est considéré comme un peu excessif. En effet, à partir de plus de 2 réveils on parle de nycturie. Cela peut révéler un mode de vie non adéquat, voire un problème médical.
Après 18 heures, il est préférable de réduire autant que possible sa consommation d'eau et autres liquides. L'absorption de boissons irritantes pour la vessie, comme l'alcool, le café et les sodas, est déconseillée plusieurs heures avant le coucher. Les tisanes, fortement diurétiques, sont également à éviter le soir.
L'insuffisance cardiaque, les maladies neurologiques comme la maladie de Parkinson et d'Alzheimer, le cancer de la vessie et de la prostate, le diabète, l'insuffisance hépatique, et les maladies rénales chroniques font partie des pathologies qui peuvent entraîner une polyurie nocturne.