Les retraités dont le revenu fiscal de référence (RFR) du ménage fiscal connu en 2023 et calculé d'après les revenus de l'année 2022 est inférieur ou égal aux seuils de revenus indiqués dans le tableau seront dispensés du paiement de la CSG et CRDS sur les pensions versées en 2024.
Taux de CSG pour les retraités au 1er janvier 2024
le taux intermédiaire de 6,6% s'applique à la retraite brute (il est aussi appelé taux médian) le taux normal de 8,3% (ou taux plein de CSG) s'applique la retraite brute, une part de ce taux (2,4%) est imposable à l'impôt sur le revenu, appelée CSG non déductible.
L'exonération partielle de CSG
Et s'il ne dépasse pas 15 988 € ou 24 925 €, vous êtes exonéré des 0,5 % de CRDS. Dans ce cas, vos pensions de retraite de 2024 supporteront uniquement 3,8 % de CSG et 0,3 % de CASA.
Si vos revenus ont évolué ces dernières années, il est donc possible que votre taux de CSG soit revu à la hausse ou à la baisse en 2024.
La CSG prélevée sur votre pension de retraite l'an prochain dépendra des ressources de votre foyer et de sa nature. Vous en serez totalement exonéré si vos revenus sont très modestes ou si vous êtes titulaire d'un avantage vieillesse non soumis aux contributions sociales.
Les différents seuils pour le taux de CSG ¶
Les seuils ont progressé de 5,3% en 2024.
Si vous êtes concerné, vous allez recevoir un courrier postal de l'Assurance retraite concernant les modalités d'annulation de ce montant. Vous n'avez aucune démarche à effectuer, cette annulation est automatique. Ce montant qui vous a été versé en trop est annulé automatiquement par l'Assurance retraite.
À combien s'élève la revalorisation de ma retraite en 2024 et quand vais-je la percevoir ? Cette année, votre retraite est revalorisée de 5,3 %. Cette augmentation est effective depuis le 1er janvier 2024. Vous l'avez perçue dès le paiement de votre retraite de janvier, qui a eu lieu le 9 février.
Ce barème évoluera donc de 5,3% en 2024. Cela signifie que tous les plafonds de 2024 augmenteront de 5,3% par rapport à ceux en vigueur en 2023. Et donc que pour des revenus identiques (RFR), vous pourriez changer de tranche et vous voir appliquer un taux inférieur de CSG, voire une exonération.
Agirc-Arrco.
+4,9%, oui, mais la hausse est déjà effective pour les 13 millions de retraités du privé concernés. La revalorisation annuelle s'applique au 1er novembre chaque année. Il faudra donc attendre le 1er novembre 2024 pour la prochaine hausse, laquelle suivra la courbe des salaires et de l'inflation.
Les personnes rattachées à un régime français de Sécurité sociale n'ont pas à acquitter de CSG-CRDS dès lors qu'elles ne sont pas domiciliées fiscalement en France. Dans ce cas, des taux spécifiques d'assurance maladie sont appliqués.
Une partie de la CSG est parfois déductible pour l'impôt sur le revenu. Certains revenus sont exonérés de CSG.
Si son montant ne dépasse pas 11 614 € pour une part de quotient familial, plus 3 101 € par demi-part supplémentaire (soit un RFR maximal de 17 816 € si vous êtes marié ou pacsé), vous êtes exonéré de la CSG cette année, mais aussi de la CRDS et de la Casa. Vos pensions de 2023 ne subiront donc aucun prélèvement.
Pour des raisons pratiques, l'Agirc Arrco n'a pas pu appliquer le nouveau taux de CSG applicable au 1er janvier. Il sera effectif sur la pension de mars qui sera, de surcroît, diminuée des régularisations rétroactives de janvier et février 2024.
Les taux de prélèvements sociaux prélevés sur les retraites
exonération de CSG, CRDS et Casa ; assujettissement à la CSG au taux de 3,8 % (taux réduit) et CRDS ; assujettissement à la CSG au taux de 6,6 % (taux médian) et CRDS et Casa ; assujettissement à la CSG aux taux de 8,3 % (taux normal) et CRDS et Casa.
Les ressources prises en compte sur votre avis d'imposition dépassent vos seules retraites. Si elles ont augmenté, votre taux de CSG peut donc être revu à la hausse et votre pension nette peut donc être amputée plus largement que précédemment.
Le gouvernement a décidé d'augmenter de 1,7 point la contribution sociale généralisée (CSG) au 1er janvier 2018. Si des compensations et des exonérations ont été mises en place, cette hausse de la CSG n'est pas favorable à tous.
Afin d'éviter tout quiproquo, l'Agirc-Arrco a publié le 5 février un rappel concernant une « augmentation ou baisse des prélèvements sociaux sur votre retraite ». L'évolution sera effective à partir du 1er mars 2024.
Une évolution qui ne concerne pas tous les retraités, mais uniquement ceux dont le taux de CSG change de manière significative. Après une revalorisation en novembre 223, les retraites complémentaires vont à nouveau évoluer le 1er mars 2024, explique l'Agirc-Arrco.
Le montant maximal de l'Aspa est de 961,08 € par mois pour une personne seule et de 1 492,08 € par mois pour un couple en 2024 . Si vous n'avez jamais travaillé (ou presque) avant de partir à la retraite, vous pourrez donc bénéficier de certaines aides, voire d'une petite retraite de base.
Lundi 1er janvier, les pensions de retraite ont été augmentées de 5,3 %. Mais ce n'est que vendredi 9 février, qu'ont lieu les premiers versements. "Un retraité qui perçoit, à l'heure actuelle, une pension de retraite de base de 1000 euros par mois touchera, à partir du mois de février, une pension de 1053 euros.
Les retraités dont le revenu fiscal de référence (RFR) du ménage fiscal connu en 2023 et calculé d'après les revenus de l'année 2022 est inférieur ou égal aux seuils de revenus indiqués dans le tableau seront dispensés du paiement de la CSG et CRDS sur les pensions versées en 2024.
Le niveau de la CSG a pu changer
Il est aussi possible que le taux de CSG (contribution sociale généralisée), un prélèvement social auquel sont soumis les retraités pour financer la protection sociale, ait changé le niveau de votre retraite en ce début 2024.
Pour un salarié, la CSG déductible correspond à une fraction de la cotisation, payée dans un premier temps, puis minorant l'imposition dans un second temps. Quant à la CSG non déductible, elle est prélevée sur la paie, mais ne fait l'objet d'aucune atténuation d'imposition sur le revenu.