Le traitement substitutif est recommandé si la TSH est supérieure à 10 mUI/l lors de 2 examens successifs ou en présence d'anticorps anti-TPO. Il repose sur la lévothyroxine. La cible est la normalisation de la TSH. La coexistence d'une coronaropathie doit faire reconsidérer les modalités du traitement.
Quand le prendre ? C'est par une prise de sang où l'on mesure le taux de TSH (thyréostimuline) associé au taux de T4 libre (T4l) qu'on détermine la nécessité de prendre ou non un médicament. Le traitement est très fréquent lorsque le taux de TSH dépasse 10 mU/l, et systématique au-delà de 20 mU/l.
Si le taux de TSH est anormal, il doit être recontrôlé en y associant un dosage de la T4L et une recherche d'anticorps anti-TPO. Les anticorps anti-TPO sont utiles pour rechercher une origine auto-immune de la maladie et évaluer le risque d'évolution d'une hypothyroïdie fruste vers une hypothyroïdie avérée.
Chez l'adulte : en général, l'hormonothérapie substitutive requiert en moyenne 100 à 150 µg en une seule prise le matin à jeun. Cette posologie devra être établie progressivement en débutant par exemple, par 25 µg par jour ; la dose quotidienne sera ensuite augmentée de 25 µg par palier d'une semaine environ.
Pour les malades qui ont une hypothyroïdie, le fait de prendre des doses un peu fortes d'hormone thyroïdienne (lévothyroxine), et d'amener les taux d'hormones thyroïdiennes dans le sang à la "limite haute" peut augmenter le risque de fibrillation auriculaire, un trouble du rythme cardiaque qui expose à des accidents ...
Les symptômes, le diagnostic et l'évolution de l'hypothyroïdie. En présence de symptômes évoquant une hypothyroïdie (fatigue, prise de poids, frilosité...), le médecin traitant confirme le diagnostic par des analyses de sang. Sous traitement, les symptômes disparaissent.
Un taux élevé de TSH est un signe que la thyroïde ne fonctionne pas assez et ne produit pas assez d'hormones thyroïdiennes puisqu'il existe un rétro-contrôle de la thyroïde sur l'hypophyse. Un taux élevé de TSH représente le signe précoce d'une hypothyroïdie. Elle est fréquente en cas de thyroïdite d'Hashimoto.
Les valeurs de référence normales diffèrent d'un laboratoire à l'autre et d'un continent à l'autre. En France, la TSH est considéré comme normale entre 0,5 et 5.0 mUI/l (TSH inférieure à 0,5 indiquant une hyperthyroïdie, supérieure à 5.0 indiquant une hypothyroïdie).
Les médicaments qui contiennent des sels de fer ou de calcium, de la colestyramine, du kayexalate, du sucralfate et les pansements digestifs peuvent diminuer l'absorption de ce médicament ; il est nécessaire de respecter un délai de 2 heures entre la prise de ces médicaments.
On distingue deux types d'hypothyroïdie : l'hypothyroïdie avérée et l'hypothyroïdie frustre. L'hypothyroïdie avérée est définie par des signes cliniques d'hypométabolisme associée à une TSH supérieure à 4 mUI/L avec une hormone T4L basse.
Bien que la prise de lévothyroxine entre ou avec les repas ne soit peut-être pas la meilleure solution durant le mois sacré, la prendre au coucher est une autre option, deux études ont montré qu'elle avait presque le même effet que lorsqu'elle était prise à jeun (6,7), c'est-à-dire que la diminution des taux de la TSH ...
En général, la posologie est établie en débutant, par exemple, par 25 µg ou 50 µg par jour ; la dose quotidienne est ensuite augmentée progressivement par paliers de 12 µg à 50 µg toutes les 2 à 4 semaines.
Bref pour maigrir sous traitement il faut simplement une alimentation adaptée, si possible sans lait et gluten, avec des fruits et légumes frais, des protéines...et surtour un bon dosage de levothyrox et une tsh stabilisée à 0,5.
En cas de prises répétées de doses suprathérapeutiques, les signes suivants d'hyperthyroïdie ont été observés et, dans les cas les plus sévères, définissent un état de thyrotoxicose : Troubles digestifs : vomissements, douleurs abdominales, diarrhées, appétit augmenté, amaigrissement.
Evolution et complications possibles
La complication principale d'une hypothyroïdie de longue date non traitée est l'évolution vers une forme sévère et grave de la maladie, appelée myxœdème qui, dans un stade ultime, peut entraîner une perte de connaissance ou un coma (coma myxœdémateux) menaçant la vie.
La mangue permet de booster les thyroïdes fatiguées grâce à son apport en vitamine A.
En cause : les effets secondaires qu'elle provoque. Témoignages de patients un an après. Fatigue extrême et douleurs plus ou moins invalidantes font partie de leur quotidien depuis la mise sur le marché, en mars 2017, de la nouvelle formule du Lévothyrox par les laboratoires Merck.
La difficulté : un stress prolongé peut stimuler la thyroïde, faisant baisser mécaniquement le taux de TSH. Pour dépister un réel dysfonctionnement de la glande, il va falloir doser les hormones T3 et T4 dont le taux est trop élevé en cas d'hyperthyroïdie.
Les niveaux de TSH peuvent varier sous certains facteurs: stress, maladie passagère, vieillesse, obésité etc. En outre, les niveaux d'hormone peuvent revenir à la normale sans traitement dans les premiers temps de la maladie.
L'hypothyroïdie par carence ou excès alimentaire en iode
Dans les pays en voie de développement, l'hypothyroïdie est essentiellement due à une carence alimentaire en iode et on estime que deux milliards de personnes ont une alimentation trop pauvre en iode.
Comment traiter l'hypothyroïdie ? L'hormone de synthèse la plus prescrite est la thyroxine (T4) sous forme de lévothyroxine sodique en comprimé (Levothyrox®, Novothyral®, Levothyroid® ou Synthroid®). La majorité des personnes devront en prendre quotidiennement durant toute leur vie.