Le Parlement européen a voté, mercredi 8 juin 2022, la fin des ventes des véhicules essence et diesel neufs en 2035.
Une interdiction du diesel totale en 2035
Au mois de juin 2022, le Parlement européen a voté en faveur de l'interdiction des voitures thermiques, diesel et essence compris en 2035. Il ne s'agit pas réellement d'une interdiction totale des voitures thermiques. A partir de 2035, la vente de ces véhicules sera interdite.
A minima, Paris, Lyon, Grenoble, Marseille, Nice, Toulon, Toulouse, Montpellier, Strasbourg et Rouen, devront exclure les véhicules Crit'Air 5 en 2023, Crit'Air 4 en 2024 et Crit'Air 3 en 2025.
Paris a été la première ville à se lancer dans cette transition environnementale, en instaurant en juin 2021 l'interdiction de circuler aux véhicules diesel d'avant 2006 (Crit'Air 4, 5 et 6). En 2024, l'ensemble des diesels sera interdit dans la capitale française.
Le Parlement Européen a voté mercredi 8 juin 2022 l'interdiction de la vente de voitures neuves thermiques à partir de 2035. D'ici là les modèles encore en vente devront réduire drastiquement leurs émissions de CO2.
Le cas où il faut encore acheter un diesel sans hésiter : si vous parcourez un fort kilométrage à l'année. Etant donné des consommations extrêmement faibles sur les voies rapides, autrement dit les plus empruntées par les “gros” rouleurs, c'est bien là que le mazout se révèle le plus pertinent.
La réponse des autorités s'accélère. Depuis un an, la loi Climat et Résilience(loi n°2021-1104 du 22 août 2021) a fixé un calendrier particulièrement contraignant pour bannir des centres-villes les véhicules Crit'Air 5 dès 2023, Crit'Air 4 (2024) et Crit'Air 3 (2025).
Le Parlement européen a voté, mercredi 8 juin 2022, la fin des ventes des véhicules essence et diesel neufs en 2035.
À Nice, au 1er janvier 2023, les véhicules légers en Crit'air 5 (sauf les deux et trois roues motorisées ou encore les véhicules de collection) ne pourront pas rouler dans plusieurs secteurs.
Ce sont finalement les zones à faibles émissions, toujours plus nombreuses, qui risquent de poser le plus de problèmes aux utilisateurs français. Celle du Grand Paris, qui englobe la capitale et sa proche banlieue, prévoit ainsi l'interdiction de tous les véhicules essence et diesel à l'horizon 2030.
En réalité, si. Dans la mesure où ces véhicules proposent des consommations de carburant bien plus avantageuses que les véhicules à essence. Vous économiserez en moyenne, à puissance équivalente, environ 2 litres de carburant tous les 100 km, soit environ 3 euros au prix actuel du carburant.
Le diesel résiste, mais chute inexorablement
La part des voitures diesel dans les nouvelles immatriculations n'était que de 19,6 % en 2021, en 2020 elle était de 27,9 %, soit une baisse de 30 % par rapport à 2020.
Résultat : il ne va pas être si facile de traverser la France avec par exemple une voiture particulière diesel Crit'Air 4 en 2022 : interdite de circulation dans Paris et le Grand Paris, autorisée à Lyon, Reims, Strasbourg… mais attention, pas à Rouen, à partir du 1er septembre 2022 !
Avec les nombreuses restrictions de circulation qui vont s'imposer aux véhicules diesel en plus des interdictions de circulation dans les zones à faible émission, ZFE, il semble peu intéressant d'acheter une voiture diesel en 2021.
En 2035, seuls les véhicules qui n'émettent pas de CO2 à l'usage pourront être mis en circulation : ce sont principalement les véhicules 100 % électriques, et aussi les véhicules à hydrogène.
Il est donc toujours possible que l'essence reste l'énergie la plus adaptée à votre usage en 2022, surtout que les motorisations au sans-plomb font preuve d'une grande polyvalence. Voici plusieurs éléments pour vous en assurer.
Les députés du Parlement européen se sont prononcés en faveur de l'interdiction des véhicules essence et diesel à l'horizon 2035. C'est un vote qui va bouleverser le monde de l'automobile dans les années à venir. Dans les faits, les entreprises ne pourront plus vendre de voitures (et de camionnettes) thermiques neuves.
La ZFE du Grand Paris maintient en effet pour le moment son calendrier prévu au-delà des Crit'Air 3, avec une étape décisive dès 2024: l'interdiction des Crit'Air 2, c'est-à-dire de tous les véhicules diesels (et des essence d'avant 2011), puis les Crit'Air 1 à partir de 2030.
Grand Paris : le diesel interdit dès 2024
Cela a débuté en juillet 2019 par les vieux diesel d'avant 2001 (Crit'Air 5), en janvier 2021 pour les Crit'Air 4 (avant 2006) puis au 1er juillet 2022 pour les Crit'Air 3 (avant 2011).
Une fois rappelées ces évidences, en voici une autre : le diesel n'est pas mort, et cette affirmation repose sur des données purement objectives.
La France identifie aussi le GNV comme un axe primordial dans la transition énergétique pour la croissance verte et se fixe les objectifs suivants : 10% de gaz renouvelable en 2030.
Avec une consommation moyenne de seulement 3,8 l/100 km, la Toyota Yaris surpasse ses rivales et occupe même la tête du palmarès, tous segments confondus. Le podium est complété par deux autres modèles hybrides : la Renault Clio E-Tech et la Honda Jazz.
Union européenne : vers l'interdiction de voitures neuves à moteur thermique dès 2035. Le Parlement européen a voté récemment en faveur de l'interdiction, à partir de 2035, de la vente de véhicules neufs à moteur essence ou diesel.
La fin des ventes de voitures thermiques aura bien lieu en 2035. Le projet du Parlement européen a été approuvé par le Conseil des ministres européens la semaine dernière. L'interdiction de vente des voitures essence et diesel deviendra donc bel et bien réalité dans une petite dizaine d'années.