Selon les spécialistes, une exposition quotidienne et répétée à des niveaux supérieurs à 85 dBA constitue déjà une menace pour le système auditif: risque d'acouphènes (sifflements, bourdonnements ou tintements dans les oreilles ou dans la tête), d'hypersensibilité à certains sons et de perte d'audition définitive.
L'hyperacousie est une sensation d'intolérance aux sons ou à des bruits présentés à un volume jugé tolérable par l'entourage. Une personne souffrant d'hyperacousie perçoit un son comme étant plus fort qu'en réalité.
On peut donc mettre à profit le sommeil pour entreprendre une thérapie de désensibilisation avec des bruits blancs. Cela fonctionne comme ceci : La personne concernée est soumise pendant son sommeil à un bruit faible agréable, sans écouteurs, car le but est de mêler ce bruit aux bruits de l'environnement.
Le bruit affecte les organes auditifs (cochlée) de l'oreille interne. C'est pourquoi le déficit auditif dû au bruit est un déficit dit de perception. Certains médicaments et certaines maladies peuvent aussi causer des dommages à l'oreille interne susceptibles d'entraîner également un déficit auditif.
Le bruit est une cause de stress. Celui-ci déclenche des réactions dans le corps, dont la sécrétion de certaines hormones comme l'adrénaline et le cortisol. Ces réactions expliquent le développement de maladies du cœur et des vaisseaux sanguins (cardiovasculaires) après plusieurs années d'exposition au bruit.
A partir de 80 décibels
« Tous les bruits à partir de 80 dB peuvent endommager les cellules ciliées et provoquer une fatigue auditive, et ce d'autant plus rapidement que le son est fort », explique le Dr Jean-Michel Klein, ORL.
Le bruit constant de bas niveau comme le trafic sur une autoroute ou un aéroport voisin détruit la capacité du cerveau à percevoir et à traiter le son et peut accélérer le déclin cognitif.
L'hyperacousie résulterait d'un dérèglement du schéma auditif neuronal suite à une lésion de l'oreille interne. Elle apparaît parfois après une exposition à un niveau sonore élevé. Cette pathologie se caractérise par un seuil de tolérance au bruit anormalement bas.
Certains bruits peuvent atteindre au-delà de 120‑130 décibels (moteur d'avion, concert rock), ce qui est très très élevé pour l'acuité auditive d'une personne. Imaginez pour un bébé alors! Pour le bébé, on peut dire que les bruits en-dessous de 70 décibels sont parfaits.
Maux de tête causés par des acouphènes
Les personnes acouphéniques entendent un bruit persistant dans les oreilles, de façon plus ou moins prolongée et intense. Parmi les symptômes courants, on compte le manque de sommeil, une perte d'audition, l'isolement et les maux de tête.
Il est important de comprendre que l'hyperacousie ne peut pas se soigner à proprement parler. Il existe des thérapies qui permettent de soulager la gêne. Cependant, aucun traitement ne permet de faire disparaître totalement ce trouble.
Définition. La misophonie (terme apparu en 2000 qui veut dire forte aversion aux sons) est un état chronique caractérisé par une aversion à certains sons répétitifs produits par d'autres personnes (adultes) que soi (bruits gutturaux, nasaux ou buccaux, tapotements des doigts sur un clavier...)
Différents symptômes semblent indiquer une hyperacousie tels que la fatigue, le mal de tête, la sensation d'oreille bouchée. De plus, elle s'accompagne souvent d'acouphènes et peut augmenter l'intensité de ces derniers.
Les causes de l'irritabilité
L'irritabilité peut avoir de nombreuses causes, les principales étant : Le stress : vivre une période stressante, comme perdre un emploi ou une rupture de couple, peut rendre une personne plus irritable que la normale.
Ce symptôme se manifeste par la difficulté à accepter des bruits trop forts. Contrairement à la perte auditive, l'hyperacousie est une hypersensibilité auditive : cette pathologie ne correspond donc pas à une perte auditive, mais à une baisse du seuil de tolérance auditive.
Une peur des bruits du quotidien
Caractérisée comme une intolérance à certains sons et bruits, la phonophobie est d'origine psychologique, et résulte souvent d'un traumatisme sonore.
Les personnes ayant un TSA ont une hypersensibilité sensorielle aux sons pouvant causer de l'anxiété et un état de panique. Le réflexe normal dans ces situations est de se couvrir les oreilles ou de porter des coquilles antibruit afin d'éviter de recevoir trop d'information sonore en même temps.
Une intervention chirurgicale peut être proposée dans certains cas, pour traiter l'autophonie de façon permanente : il s'agit d'obstruer la trompe d'Eustache, par cathéter intra-tubaire ou par injection intra-muqueuse).
Un traumatisme sonore peut entraîner l'apparition d'acouphènes, une perte auditive ou de l'hyperacousie (hyper sensibilité auditive).
Après une soirée en boîte de nuit, un jeune sur trois a déjà ressenti temporairement des acouphènes (sifflements dans les oreilles). Ces signes doivent immédiatement alerter. Si les signes persistent, un bilan auditif s'impose. Chez certains, une seule forte exposition peut détruire les cellules auditives.
Définition. Provoqué par l'exposition soudaine ou prolongée à des niveaux sonores trop importants, le traumatisme sonore se traduit par la destruction des cellules sensorielles de l'oreille interne (cochlée, partie auditive de l'oreille interne). Fragiles, ces cellules ciliées ne se régénèrent pas.
Quels sont les risques auditifs ? Les pratiques à risque ont des effets négatifs sur la santé physique et mentale, avec notamment des conséquences irrémédiables sur l'audition. On distinguera la surdité, l'hyperacousie, et les acouphènes.
Les paramètres à prendre en compte pour évaluer la nocivité d'un son sont : - L'intensité sonore du son, - La durée d'exposition.
L'éloignement. Dans certains cas, on peut éloigner les travailleurs des zones les plus bruyantes, au moins pendant une partie de la journée. En effet, le niveau de bruit baisse avec l'éloignement, surtout en cas de travail à l'extérieur ou si les parois absorbent efficacement les sons.