Lorsqu'il y a des métastases, le cancer de la prostate de stade IV présente une espérance de vie à 5 ans d'environ 50 %. Malgré ce chiffre décourageant, il est toutefois possible de vivre bien plus longtemps avec un cancer de la prostate métastatique, qui est désormais davantage considéré comme une maladie chronique.
Dès lors qu'une biopsie est réalisée, l'aspect des cellules cancéreuses peut être observé au microscope et permet d'établir un score numérique reflétant le degré d'agressivité de la tumeur (le score de Gleason).
Ces éléments font que 95 % des hommes diagnostiqués avec un cancer de la prostate auront une espérance de vie supérieure à 15 ans. Et, même en cas de cancer avancé, la survie a largement progressé, atteignant 5 à 6 ans en cas de cancer métastatique.
L'évolution du cancer de la prostate
Le cancer est une maladie qui évolue souvent sur plusieurs années. Contrairement à d'autres types de cancer, celui de la prostate a une croissance relativement lente. Son évolution peut se faire sur 10 ans et plus.
Ainsi, on distingue : les tumeurs de bas risque (Stade T1c ou T2a, PSA < 10 ng/mL et Gleason 6) ; les tumeurs de risque intermédiaire (Stade T2b ou T2c, PSA compris entre 10 et 20 ng/mL et Gleason 7) ; les tumeurs à haut risque (Stade T3, PSA > 20 ng/mL et Gleason > 7).
Peut-on en guérir ? "Dans des cas très exceptionnels, il est possible de guérir d'un cancer métastatique, mais cela reste très rare, précise l'experte. La maladie n'est pas curable mais traitable. On arrive à faire régresser les métastases et à contrôler la maladie pour éviter ses complications.
Normalement, le PSA se situe en dessous de 4 nano-grammes par ml (ng/ml). Un taux élevé de PSA ou sa progression rapide de 0.75 ng/ml par an sont des éléments qui font suspecter un cancer de la prostate.
Des études sur des patients atteints de cancer de la prostate ont révélé que: jusqu'à 74 % des patients souffrent d'une fatigue associée à la maladie. la fatigue est associée à tous les traitements du cancer de la prostate.
Cette phase est en général assez facilement identifiable par le médecin, comme par le patient dont l'état général se dégrade brusquement et rapidement : fatigue extrême, manque d'appétit, amaigrissement, douleurs.
Le comédien James Michael Tyler, connu pour avoir incarné Gunther, emblématique serveur du Central Perk de Friends, est décédé dimanche 24 octobre dernier des suites d'un cancer de la prostate au stade 4.
Si le cancer de la prostate se propage, il peut le faire aux parties du corps qui suivent : vessie; urètre; canaux éjaculateurs (conduits reliant les vésicules séminales à la partie de l'urètre qui traverse la prostate);
Il est possible de guérir du cancer de la prostate si la maladie est diagnostiquée à ses premiers stades de développement. Lorsque la maladie a atteint le stade avancé, le traitement peut en soulager les symptômes et prolonger la vie.
La prostate joue un rôle dans la sexualité, mais uniquement dans l'éjaculation et la reproduction. Par contre, elle ne joue aucun rôle dans le phénomène d'érection. Elle est sous l'influence des hormones mâles (androgènes).
Il faut éviter toutes les boissons sucrées et les boissons alcoolisées, sources d'obésité et d'addiction. L'alcool inhibe la sécrétion d'hormone antidiurétique et favorise ainsi la poursuite de l'intoxication.
Les traitements du cancer de la prostate sont la chirurgie pour enlever la prostate, la radiothérapie, les médicaments d'hormonothérapie, voire plus rarement, la chimiothérapie. Dans certains cas, la seule mesure qui est prise est une surveillance active.
Dans la plupart des cas, le cancer de la prostate est une tumeur qui évolue lentement et qui n'entraine pas de symptômes. Seuls les cancers métastatiques entrainent douleurs osseuses, compression neurologique, fractures osseuses, perte de poids et/ou fatigue.
La maladie peut également engendrer des troubles sexuels (dysfonctions de l'érection, éjaculations douloureuses). Si la tumeur s'étend, des douleurs au niveau des os (dos, bassin, jambes) peuvent survenir, ainsi qu'une fatigue et une perte de poids.
Autre conséquence négative de la prostatectomie, ce type d'opération semblait associé à une hausse des troubles de l'érection, avec un risque de dysfonction érectile presque multiplié par 3.
La consommation quotidienne de plusieurs tasses de café permettrait de réduire les risques de développer un cancer de la prostate. Boire du café réduit le risque de développer le cancer de la prostate.
Le chlordécone, pesticide largement utilisé dans la culture de bananes aux Antilles, pourrait multiplier jusqu'à trois fois le risque de récidive de cancer de la prostate.
Ce traitement, nommé « Lutétium 177-PSMA-617 », se compose d'une molécule vectrice permettant de cibler les cellules cancéreuses et d'un élément radioactif émettant un rayonnement ayant vocation à détruire l'ensemble des cellules cancéreuses, avec l'avantage d'irradier aussi les cellules tumorales voisines.
le cancer du poumon (1,80 million de décès) ; le cancer colorectal (916 000 décès) ; le cancer du foie (830 000 décès) ; le cancer de l'estomac (769 000 décès) ; et.
L'envie de dormir ressentie par les patients atteints d'un cancer peut survenir à tout moment de la journée et pas nécessairement après un effort, elle peut être particulièrement intense et handicapante. Manque d'énergie, sensation d'épuisement, somnolence…
Le cancer de la prostate représente 25 % des cancers masculins. Rare avant 50 ans, son incidence augmente progressivement avec l'âge. C'est un cancer de bon, voire très bon pronostic, avec un taux de survie à 5 ans de plus de 90 %.