Quoi qu'il se passe, surtout quand il ne se passe rien, on réfléchit, on rumine, on juge, on analyse, on se demande si. Bref, on pense trop. Ça s'appelle l'overthinking. Bonne nouvelle : quelque part dans notre cerveau, il existe un bouton "Stop", adapté à chaque manière de "trop penser".
Pourquoi certains disent-ils qu'ils pensent trop ? Ils ont les cinq sens plus développés et en alerte que la moyenne. Leur cerveau trie moins les informations pertinentes. Sollicités en permanence, ils gèrent beaucoup de stimulations.
2) L'overthinker a besoin d'être souvent rassuré pour être à l'aise dans une relation. Ce qui caractérise ceux qui sur-analysent, c'est un certain inconfort dans la perception que les autres ont d'eux. Dans la recherche de contrôle, ils sont aussi à la recherche de l'approbation générale.
La réflexion excessive vous donne l'impression de stagner, de faire du sur-place. Sans une réaction immédiate, ce sentiment de rester coincé au même niveau est capable de mettre en danger votre bien-être et votre santé. Les dangers les plus redoutés sont la vulnérabilité, l'anxiété et la dépression.
Les penseur·se·s excessif·ve·s n'arrêtent jamais de réfléchir, si bien qu'il·elle·s ne se rendent pas toujours compte de leurs excès.
Ce phénomène, nommé en anglais "overthinking", bloque notre esprit en le remplissant d'angoisses, de peurs et d'inquiétudes inutiles. Les pensées sont normales et impossible à arrêter, mais c'est la manière de gérer ses pensées qui va faire la différence.
La réflexion excessive peut avoir pour origine le doute de soi ou un manque d'estime de soi, elle peut être liée au stress et à l'anxiété, ou encore être le résultat de traumatismes passés ou d'expériences négatives dans la vie.
Une bonne solution pour faire le vide dans sa tête est de ralentir et de vivre le « moment présent », de vous permettre de vous détendre en focalisant votre esprit sur une chose en particulier, ce qui affûtera aussi votre conscience. Par exemple, prenez le temps d'apprécier votre repas.
Trop penser peut devenir un problème
Se concentrer devient difficile. Par ailleurs, trop penser demande de l'énergie mentale. Lorsque l'on réfléchit, nous consommons des calories et notre cerveau travaille. Cela peut devenir fatigant à long terme.
Il faut leur montrer que tu vas les aimer, malgré tout ce qu'ils répètent, qu'ils réfléchissent et s'inquiètent. Tu dois pouvoir communiquer. Ne pas simplement répondre avec des réponses en un mot ou des textos d'une phrase. Tu dois pouvoir toujours dire ce que tu ressens quand tu le ressens, au lieu de le cacher.
La tachypsychie correspond à un déroulement anormalement rapide de la pensée et des associations d'idées.
Un cerveau qui ne se met jamais en pause
Si vous pensiez être fou/folle de ne pas pouvoir arrêter ce phénomène, sachez qu'il s'agit en fait de connexions neuronales qui se font par milliers indépendamment de votre volonté.
Il est pratiquement impossible de ne penser à rien. Et pour cause ! L'activité cérébrale d'un être humain vivant ne cesse jamais. En revanche, les images mentales n'accèdent pas toutes à la conscience et cette dernière peut être partiellement contrôlée par la méditation ou l'hypnose.
La rumination mentale, c'est quoi ? Il s'agit de pensées et sentiments négatifs au caractère répétitifs, prenant la forme d'un flot ininterrompu de pensées pessimistes et obsessionnelles. La rumination mentale se déclenche souvent au moment du coucher.
On parle également de surcharge cognitive ou d'épuisement par saturation. La saturation, ou surcharge cognitive, s'installe lorsque le cerveau doit faire face à plus d'informations qu'il ne peut en traiter. Il se trouve tout simplement dépassé par le volume de sollicitations qui se présentent à lui.
Du côté du cortex préfrontal, le stress chronique ralentit l'activité et vient altérer la prise de décision, la résolution de problèmes, la concentration et la planification. L'activité dans l'amygdale quant à elle, augmente en conséquence au stress. La régulation des émotions s'en trouve alors affectée.
Selon la psychologue clinicienne, les anxieux le deviennent à la suite d'événements traumatiques ou encore à cause d'“un environnement insécurisant, instable, violent.” C'est le cas, par exemple, des enfants témoins ou victimes de violences.
On s'y abrite quand le quotidien est trop pesant ou quand nous ne voulons pas faire face à une situation. Etre dans ses pensées n'est pas un problème. C'est un mécanisme d'autoprotection qui nous permet d'équilibrer notre vie.
Pratiquer la pleine conscience peut vous aider à comprendre que vous n'être pas obligée de vous arrêter sur toutes les pensées qui vous traversent l'esprit. Plutôt que de les analyser, vous pouvez simplement les observer et les laisser vous traverser, sans vous y attacher. »
Souvent, c'est une stratégie pour éviter d'être face à des angoisses mais le mal-être ne disparaît pas pour autant. En effet, ces pensées sont habituellement accompagnées de sentiments et d'émotions désagréables comme la tristesse, la dévalorisation, la culpabilité ou la colère.
PSYCHO - Prendre de la distance avec ses pensées négatives, se remettre dans l'action et favoriser les émotions positives sont autant de conseils qui peuvent aider à arrêter de ruminer.
Vous ruminez sans cesse des pensées négatives ? Vous êtes probablement une overthinker, ressassant en permanence votre passé et imaginant le pire pour votre avenir. Une attitude pouvant vous conduire tout droit vers la tristesse, la colère, l'anxiété ou même la dépression.