On l'appelle burn out, ou syndrome d'épuisement professionnel. Peut-être parce que cette pathologie est multiforme. Grosse fatigue physique, émotionnelle, voire intellectuelle, elle peut cumuler les trois maux et avoir des conséquences parfois graves.
✔ Des signes physiques : douleurs ou tensions musculaires, troubles digestifs, maux de tête, crispations articulaires, eczéma, acné, insomnie, sommeil perturbé…
Un corps qui dit stop se traduit par un épuisement physiologique et mental résultant d'une surcharge mentale ou physique. Elle résulte bien souvent d'un investissement émotionnel trop important et trop long. Nous nous retrouvons alors avec divers maux troublant notre quotidien.
La fatigue nerveuse est un épuisement physique et psychique dont les causes sont multiples. Elle ne doit pas être négligée car elle peut conduire à des pathologies plus graves comme la dépression ou le burn-out.
La somatisation est l'expression par des symptômes physiques de phénomènes mentaux. Elle est généralement associée à une détresse et à un handicap significatif qui altère souvent la vie quotidienne des personnes atteintes.
Le cerveau est stimulé et induit la libération d'adrénaline par des glandes situées au-dessus des reins, les surrénales.
✓ Angoisse, réaction de sursaut exagéré (impression que la personne est sur le qui-vive) ✓ Etat anxieux (agitation ou inhibition…) ✓ Fatigue ✓ Troubles du sommeil (cauchemar, trouble de l'endormissement, réveil intempestif…) ✓ Troubles de l'appétit (de la perte d'appétit vers une suralimentation anarchique…)
Le surmenage mental
Vous ressentez une sensation d'irritabilité avec des idées noires et vous avez une mauvaise image de vous-même. Cette fatigue mentale entraîne des troubles de la concentration avec une sensation de découragement face aux tâches liées à votre journée de travail.
Parmi les symptômes comportementaux, on retrouve l'isolement social et l'augmentation des comportements addictifs. Les symptômes physiques tels que des troubles du sommeil, des vertiges ou encore des troubles musculosquelettiques peuvent également avoir pour origine un burn-out.
Changement d'humeur, perte de plaisir, découragement, agressivité Difficulté à assumer ses responsabilités, à prendre des décisions. Sentiment de débordement. Isolement ou baisse de participation aux activités.
L'apathie, définie comme une perte de motivation et d'intérêt pour la nouveauté, est un symptôme fréquemment rencontré dans de nombreux troubles psychiatriques et somatiques pris en charge à l'hôpital ou à la consultation générale.
Pourquoi on a envie de rien ? Un comportement apathique peut être provoqué par de nombreuses causes. Les premières sont les troubles psychologiques : "L'apathie peut faire partie d'un tableau clinique", explique Dina Karoubi-Pecon. La bipolarité, la schizophrénie ou encore la dépression peuvent entraîner de l'apathie.
Le plus souvent, cette forme d'asthénie est due à une dépression, à des troubles anxieux, à une phase dépressive d'un trouble bipolaire ou à des troubles du comportement alimentaire (anorexie mentale plus particulièrement).
La psychosomatique se rapporte à l'influence du psychisme sur l'organisme, autrement dit, de notre mental sur notre santé. On parle alors de symptômes, de troubles et de maladies psychosomatiques, qui sont l'expression corporelle ou physique d'un problème psychologique.
Au niveau du cerveau
Le Burn out n'est donc pas qu'une réponse biologique et émotionnelle au stress chronique. Il provoque des lésions organiques, en particulier cérébrales, qui expliquent qu'il faut du temps pour guérir d'un Burn out sévère. On estime que 6 à 24 mois sont nécessaires pour réparer un cerveau.
Le choc psychologique, également appelé choc émotionnel, résulte d'un évènement traumatisant qui submerge la faculté que possède un individu à faire face aux émotions qu'il ressent lorsque celui-ci survient (Hans Selye, 1954, 22-5). Non pris en charge, il peut entrainer un traumatisme psychique.
Des changements dans le comportement peuvent également être caractéristiques d'un burn-out : « Quelqu'un qui était très calme et qui soudainement fait des coups de sang par exemple, ou au contraire une personne dynamique qui va tomber dans une sorte d'apathie », explicite Philippe Zawieja, chercheur, psychologue ...
La première chose à faire est donc de prendre quelques jours pour se reposer. Une autre solution est de travailler pour avoir une attitude différente face aux obligations quotidiennes. Chaque jour doit inclure des temps dédiés aux engagements, mais aussi des temps pour se reposer et réaliser des activités gratifiantes.
Les émotions de base (colère, peur, tristesse, dégoût, joie, surprise) sont pour la plupart associées à une activité accrue dans la poitrine. Cela correspond à des modifications dans le rythme respiratoire ou cardiaque. Ce sont aussi celles qui provoquent les sensations physiques les plus fortes.
La personne ressent de manière excessive les émotions, ce qui provoque souvent une réactivité intense face aux événements, notamment dans un contexte difficile. Submergé par ses émotions, le sujet a besoin d'aide et d'appui pour rétablir son équilibre affectif.
Des blocages émotionnels surviennent suite à des expériences traumatisantes vécues dans l'enfance ou à des blessures émotionnelles non résolues. Les effets secondaires des émotions non traitées (colère, culpabilité, tristesse…) persistent. Ils affectent le bien-être général d'un individu.
Le cerveau , la glande surrénale et l"hypophyse sont au centre de la réaction au stress . L'agression va produire sur l'organisme des réactions complexes impliquant à la fois : - Le cerveau et en particulier l'hypothalamus.