Pour aider un adolescent dyspraxique au collège, le soutien familial est essentiel. D'une part, il permettra à l'enfant de se sentir entouré et gagnera ainsi en confiance. Cette assurance l'aidera à relativiser les manifestations de sa dyspraxie, qu'il peut vivre comme des échecs.
L'espace de travail qui entoure un enfant dyspraxique doit être aménagé de façon d'une part à soulager ses efforts et d'autre part à appréhender son environnement afin qu'il se sente plus confortable. Ecouter l'enfant dyspraxique, c'est aussi lui apprendre à écouter et gérer sa participation à un exercice.
La dyspraxie est un trouble de la coordination, de l'organisation et de l'exécution motrice qui est d'origine neurologique et qui est présent dès la naissance. Ce trouble s'explique par une dysfonction de la région du cerveau qui orchestre la séquence de mouvements nécessaires afin d'accomplir un acte moteur.
L'une des voies de prise en charge de la dyspraxie à l'âge adulte est l'ergothérapie, également appelée « praxithérapie » ; L'ergothérapeute va dans un premier temps chercher à identifier les principales difficultés de son patient en échangeant avec lui.
Le traitement de la dyspraxie nécessite une rééducation et parfois une aide psychologique, assurées lors d'une prise en charge prolongée et multidisciplinaire.
Les sports de combat, qu'il s'agisse de judo, d'arts martiaux ou de lutte, permettent à votre enfant de développer son endurance, sa souplesse, sa force… Très bénéfiques pour l'enfant dyspraxique, elles favorisent la gestion et la coordination des gestes de manière naturelle, car fait appel à son instinct de survie.
Il n'y a pas actuellement de causes identifiées et prouvées de dyspraxie. Par contre : Les dyspraxiques sont souvent des prématurés, voire des grands prématurés. La dyspraxie est alors combinée avec un trouble du déficit de l'attention voire avec des troubles de l'apprentissage, orthographe ou calcul.
La dyspraxie, un handicap reconnu
Il faut savoir que la dyspraxie est reconnue comme un handicap par les MDPH. Voir la circulaire interministérielle du 31-1-2002 sur le site education. gouv : Mise en oeuvre d'un plan d'action pour les enfants atteints d'un trouble spécifique du langage oral ou écrit.
Les adultes dyspraxiques peuvent obtenir une Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé (RQTH) auprès de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH). ,sac sed trapulp al snaD • l'apprentissage de la conduite est possible à condition de mettre en place quelques adaptations.
L'iPad, par exemple, bénéficie d'un large panel d'applications pouvant être utiles (surtout pour un enfant dyspraxique ou TDA/H). Il nécessite juste l'ajout d'un clavier externe, la fonction scan très utile y étant intégrée.
Le soutien d'un psychologue ou d'un neuropsychologue est également essentiel,car les enfants dyspraxiques peuvent être découragés de ne pas réussir à faire comme les autres et peuvent avoir tendance à s'isoler, à manquer de confiance en eux.
Concrètement, un enfant dyspraxique a du mal à coordonner certains mouvements. Ses gestes ne sont pas automatiques. Pour des gestes réalisés de façon automatique par les autres enfants, l'enfant dyspraxique devra se concentrer et fournir des efforts importants. Il est lent et maladroit.
La dyspraxie chez l'adulte
Un manque de coordination et d'équilibre lors des mouvements ; Des difficultés pour écrire, taper, dessiner ou utiliser de petits objets ; Des troubles pour gérer ses émotions, le temps, ou planifier son quotidien ; Des difficultés pour apprendre de nouvelles compétences.
La dyspraxie verbale est un trouble qui affecte la capacité à prononcer les sons. L'enfant dyspraxique a de la difficulté à planifier et à programmer les mouvements nécessaires pour parler.
La dyspraxie visuo-spatiale est une forme de dyspraxie où le regard entre en jeu. En plus d'une difficulté de coordination entre les membres et le cerveau, il y a une difficulté de coordination avec le regard.
La dyspraxie est une perturbation de la capacité à effectuer certains gestes et activités volontaires (nommé "praxie"). Ce trouble des apprentissages résulte d'un dysfonctionnement de la zone cérébrale qui commande la motricité. La dyspraxie est fréquente et touche 5 à 7% des enfants de 5-11 ans.
Pour expliquer cette défection, les non-canditats mettent d'abord en avant le coût trop élevé. Pour 48 % des 18-24 ans, des «raisons budgétaires» les empêchent de franchir le pas. Ils sont autant (51 %) à confier qu'ils changeraient d'avis s'ils en avaient les moyens.
Innée et souvent durable, la dysphasie fait partie des troubles les plus graves. Et ce, parce qu'elle touche directement la base fondamentale de tout apprentissage : le langage. Si elle n'est pas décelée et traitée à temps, c'est-à-dire aux environs de 3 à 5 ans, elle risque de dégénérer en dyslexie.
Prise en charge de la dyspraxie
des ergothérapeutes ; des psychomotriciens ; des orthoptistes ; des podologues-posturologues parfois.
On peut s'adresser à un neurologue (qui pourra demander une IRM, un EEG … selon les cas). On peut s'adresser à un neuropsychologue pour avoir une évaluation neuro-psychologique et ainsi déterminer le type de dyspraxie en cause.
Quelques conseils pour aider l'adolescent dysphasique :
Fournir autant que possible des supports visuels qui accompagnent les explications ou les consignes. Permettre à l'élève, au besoin, de consulter des aide-mémoire et des lexiques pour aider à assimiler le nouveau vocabulaire dans chaque matière scolaire.
Comme tous les troubles « dys » (dyscalculie, dyslexie, dysphasie,…), la dyspraxie est un trouble inné c'est-à-dire qu'il se présente dès la petite enfance et qu'il apprend à se maîtriser : « Il n'est pas possible de guérir.
Pour les enfants atteints de troubles praxiques, les fonctions motrices sont affectées et ils éprouvent des difficultés dans l'enchaînement automatique de gestes dans un but précis. Ces troubles entraînent des difficultés quant à l'élaboration, la planification et l'automatisation de certains gestes et mouvements.