Au terme d'un arrêt de travail pris en charge au titre de la législation professionnelle, un salarié va devoir reprendre le travail. Cependant, cet arrêt n'est parfois pas sans impact sur sa santé. On parle alors de « consolidation avec séquelles ».
La guérison indique une disparition apparente des lésions, on parle de consolidation lorsque les lésions se fixent et prennent un caractère permanent.
Les séquelles entraînent alors une incapacité permanente. Il convient de distinguer les séquelles indemnisables qui pourront donner lieu à une indemnisation au titre d'une rente et les séquelles non indemnisables qui, au regard des éléments médicaux ne pourront pas donner lieu à une indemnisation au titre d'une rente.
Consolidation, définition
On parle de consolidation lorsque, à la suite d'un accident du travail ou d'une maladie professionnelle, l'état de santé de la victime ne changera plus. Pour autant, il n'y a pas guérison, ce qui impliquerait un retour à l'état antérieur à l'accident.
La date de consolidation est fixée par le certificat médical final remis au salarié par le médecin traitant à l'issue de sa période d'arrêt de travail et/ou de soins.
L'obligation de consolidation
Bilan supérieur à 24 millions d'euros. Chiffre d'affaires supérieur à 48 millions d'euros. Effectif supérieur à 250 personnes.
Si votre taux d'incapacité permanente est égal ou supérieur à 10 %, vous avez droit à une rente viagère. La rente est calculée sur la base du salaire des 12 derniers mois précédant l'arrêt de travail.
Le Médecin Expert de l'Assureur : Souvent, c'est le médecin expert mandaté par l'assurance de la partie responsable qui fixe cette date. Cependant, cette détermination peut être sujette à controverse, car elle peut aussi correspondre à un intérêt pour l'assureur de clore le dossier.
On dénombre trois types de consolidation : l'intégration globale, l'intégration proportionnelle ou la mise en équivalence.
Alors que le certificat de guérison atteste la récupération complète après une maladie ou une blessure, le certificat de consolidation est délivré par le médecin traitant lorsque l'état de la victime de dommages corporels se stabilise, même s'il reste des séquelles.
Le taux d'incapacité est déterminé par la CDAPH. Ce taux est défini en trois tranches : inférieur à 50%, de 50 à 79% et supérieur à 80%.
Certificat de consolidation
Une fois les soins effectués, votre médecin établi un certificat médical final en y précisant les séquelles éventuelles : Le certificat médical final de guérison s'il y a un retour à l'état antérieur. Le certificat médical final de consolidation si des lésions permanentes sont constatées.
Le point de départ du versement de la rente est le lendemain de la date de consolidation. Si votre taux d'incapacité permanente est inférieur à 10 %, vous avez droit à une indemnité en capital. L'indemnité en capital vous sera versée en une seule fois, après expiration du délai de recours de deux mois.
Les soins après consolidation
Ils sont en rapport direct avec la maladie professionnelle pour éviter une aggravation. Pour la prise en charge de ces soins éventuels, le médecin doit remplir un formulaire de soins après consolidation. Les soins après consolidation sont accordés après avis du médecin conseil.
Ainsi, la date de consolidation est fixée soit par la guérison soit par le moment à compter duquel il n'existe plus d'évolution prévisible de l'état de santé du blessé. Cette consolidation n'exclut pas, bien entendu, une éventuelle rechute.
En maladie professionnelle, lorsque vous êtes en arrêt de travail ou si vous avez des soins à effectuer, le médecin conseil doit se prononcer quant à leurs justifications médicales. À la fin de la période de soins ou d'arrêt, un certificat médical est établi par votre médecin que vous devez transmettre à votre caisse.
1. Action de consolider quelque chose : La consolidation d'un édifice. 2. Action par laquelle les fragments d'un os fracturé se ressoudent.
Synonyme : affermissement, raffermissement, renforcement.
Le périmètre de consolidation est constitué par l'ensemble des sociétés retenues pour l'établissement des comptes consolidés. En général, ce périmètre comprend la société mère et les filiales dont elle détient au moins 20 % des droits de vote et sur lesquelles elle exerce un contrôle ou une influence notable.
Un délai maximal de 5 mois pour une offre définitive
Plus largement, si l'assureur vous demande une expertise médicale, il doit vous envoyer une convocation minimum 15 jours avant la date dudit examen. L'expert a 20 jours pour rendre un rapport provisoire ou définitif sur votre situation.
Taux d'incapacité entre 10% et 80%
Vous percevez une rente, dont le montant est calculé sur la base de votre salaire annuel, multiplié par le taux d'incapacité.
Vous percevez une rente viagère jusqu'à votre décès. Son montant est calculé sur la base de votre salaire annuel, multiplié par le taux d'incapacité. Votre salaire annuel correspond à la rémunération effective totale perçue au cours des 12 mois précédant l'arrêt de travail consécutif à l'accident ou la maladie.
Vous pouvez être reconnu invalide si votre capacité de travail et de gain est réduite d'au moins 2/3 (66%) à la suite d'un accident ou d'une maladie d'origine non professionnelle.
Pour savoir comment connaître son taux d'incapacité, la procédure est assez simple : une fois que l'instruction de votre dossier est terminée, vous recevrez par courrier le résultat de la part de la MDPH (Maison départementale des personnes handicapées) dont vous dépendez.
Vous pouvez consulter le site ameli.fr afin d'en apprendre plus sur votre pension d'invalidité.