Par crainte de représailles et sous emprise, la victime s'exécute en pensant qu'elle échappe au pire. Mais en réalité, elle est déjà embourbée dans une relation toxique. L'omniprésence : le manipulateur s'évertue à maintenir un contact permanent avec sa victime, par peur qu'elle ne lui échappe.
Pour lui, seule sa propre souffrance est légitime. Se victimiser pour manipuler est aussi un moyen pour lui de maîtriser l'image qu'il renvoie et se faire apprécier de son entourage car le pervers narcissique a un besoin impérieux de montrer qu'il est spécial.
Quand le manipulateur part définitivement, c'est, le plus souvent, lorsque sa proie n'est plus suffisamment docile et qu'elle ne devient plus manipulable. Cela se produit quand elle sort de l'emprise et commence à ouvrir les yeux sur la vraie nature de ce compagnon. Le manipulateur s'en va alors, mais pourquoi ?
Il le fait également dans le cas où sa victime ne va pas très bien. C'est une opportunité qu'il saisit afin de la manipuler toujours plus. En effet, en lui signifiant que lui non plus ne va pas bien, il transmet le message que ses problèmes sont plus importants.
La sensibilité Un pervers installe son emprise autant par la séduction que par la victimisation, ce qui l'attire vers les personnes sensibles, humaines et empathiques. Car il cherche à émouvoir sa victime en se faisant passer pour un être en détresse.
“Je t'aime” signifie que j'ai besoin de toi parce que j'ai besoin de quelqu'un qui ne m'abandonne pas. J'ai besoin de quelqu'un que je peux utiliser comme un sac de frappe. Quelqu'un qui me fera me sentir bien.
Quand un manipulateur se rend compte que la victime prend conscience, commence à se révolter ou menace de le quitter, il est dans la phase "rendors-toi", c'est-à-dire qu'il redevient gentil et adorable par calcul.
Comment le contrer : il est essentiel de ne pas se soumettre au harceleur. Plus on cède, plus ses exigences seront nombreuses et intenses. La meilleure alternative est de lui faire prendre conscience de la situation anormale qu'il génère, expliquer ce que l'on ressent sans critiquer directement son comportement.
Cette technique consiste à répéter la même phrase, calmement et patiemment, à chaque fois que le manipulateur insiste. Cette phrase, c'est par exemple : « Je comprends bien, mais c'est non. », tout simplement.
Ainsi, en évitant d'être seul avec lui, vous lui ôterez la possibilité de vous blesser. Le meilleur moyen de piéger un pervers narcissique reste donc de lui montrer qu'il n'arrive pas à avoir d'emprise sur vous et que vous ne souhaitez pas entretenir de relation profonde avec lui.
"Il ne s'agit pas d'une maladie mentale. C'est une structure, une organisation de personnalité. Elle touche principalement des personnes qui ont des troubles psychotraumatiques de départ. C'est-à-dire qu'elles ont vécu des violences ou elles ont été témoins de violences extrêmes dans le cadre de leur univers familial.
Ne pas devenir pervers narcissiques à son tour
N'oubliez pas que dans ce jeu (malsain), l'important est de ne pas se laisser détruire mais surtout de ne pas se rabaisser au niveau de votre assaillant. Bien évidemment, certaines des stratégies misent en avant relèvent de la manipulation et sont utilisées par les PN.
Personne n'aime souffrir et ressentir de la culpabilité, de la peur, de l'insécurité, de l'impuissance, du doute, etc. Alors, vous êtes dans ce cas manipulé parce que vous voulez éviter une souffrance.
Il se croit au-dessus des lois et n'éprouve ni culpabilité, n'a aucune morale, aucun sens des interdits et ment malgré l'évidence. Il est dans le déni de l'autre qui ne peut être qu'une partie de lui-même indifférenciée, dans le déni de sa propre souffrance comme de celle de l'autre.
La victime du manipulateur change peu à peu de personnalité. Constamment rabaissée, isolée, elle perd totalement confiance en elle, et s'en remet entièrement à son bourreau.
Généralement, les proies des PN sont des personnes altruistes, généreuses, empathiques, ayant une propension à la culpabilité. Ce sont également des personnes qui possèdent des valeurs, un idéal fort. Tout ce donc le PN a besoin pour phagocyter sa proie.
Le manipulateur a le choix entre deux types de cordes sensibles. Il y a la corde sensible qui provoque un sentiment désagréable : culpabilité, pitié, peur, tristesse, etc. Et il y a la corde sensible qui suggère des conséquences déplaisantes.
Comment réagit un manipulateur quand on le quitte ? Très mal ! L'homme manipulateur pense qu'il ne peut pas être quitté, il va donc tenter de faire culpabiliser sa victime. Si celle-ci ne revient pas assez vite, il ira rapidement chercher une autre proie !
Dans toute manipulation, on distingue souvent une dissimulation. Le manipulateur ment par omission ou sans exprimer ses intentions réelles afin d'inciter ou de contraindre l'autre à réagir comme il le souhaite. Il va par exemple demander une chose pour en obtenir une autre.
Oui, Le pn sait qu'il fait du mal, qu'il fait souffrir ses victimes et pourtant cela ne l'empêche pas de prendre plaisir à les anéantir. Il s'est construit avec deux modes de fonctionnement : le clivage et l'identification projective qui sont aux fondements de sa perversion.
Les grands manipulateurs choisissent leurs victimes en fonction de leur degré de vulnérabilité. Ils ont pour ambition de sauver leurs proies, et ils considèrent être les seuls à pouvoir le faire. Dans cette logique, le pervers narcissique déteste tout ce qui vous apporte du bonheur en dehors de lui.
La séduction : le manipulateur commence toujours par séduire sa victime pour mieux la manipuler ensuite. Au départ, il fait tout pour plaire à sa proie pour que celle-ci baisse la garde et se sente en parfaite confiance. Plus on se sent à l'aise avec une personne, moins on s'en méfie.