Le lien, dit-elle, entre le patronyme de l'enfant et la filiation paternelle résultait principalement d'une règle coutumière dont le fondement était une conception patriarcale de la société, profondément enracinée dans la famille.
Je m'explique : le père légitime était le mari de la mère et la transmission du nom du père évoquait le poids de la tradition, de la légitimité et de la soumission à l'antique domination masculine. Seuls les enfants illégitimes, les bâtards, portaient le nom de leur mère, elle-même stigmatisée comme « fille-mère ».
L'enfant peut avoir le nom du père, ou le nom de la mère, ou leurs 2 noms accolés, dans l'ordre qu'ils choisissent et dans la limite d'un nom de famille. Le nom de famille est indiqué sur l'acte d'enfant sans vie. Les parents peuvent demander un livret de famille s'ils n'en ont pas.
Pour certaines personnes, c'est une façon de sceller le mariage, de rendre le couple plus uni. Enfin, c'est une facilité pour les enfants qui portent alors le même nom que leur père et leur mère. Mais cette pratique tend à devenir de moins en moins courante en Europe.
Les parents d'un enfant mort-né, ou né vivant mais non viable, et décédé avant la déclaration de naissance, peuvent lui donner un nom de famille. Ce peut être le nom du père, de la mère, ou les deux noms accolés, dans l'ordre souhaité.
Sur le fond, la décision de transmettre le nom de la mère se fait parfois l'écho d'une démarche égalitaire, à l'image de Delphine Marchand, fonctionnaire de l'Éducation nationale dans le Vaucluse, qui assume une remise en cause des traditions, « une manière de revendiquer la place de la femme », lorsqu'elle a choisi ...
Une femme mariée peut-elle garder son nom de famille ("nom de jeune fille") ? Oui, en se mariant, une femme conserve son nom de famille : Nom qui figure sur l'acte de naissance (appelé aussi nom de naissance ou nom patronymique). Elle n'a aucune démarche à faire.
Aucune obligation à changer de nom après le mariage
En France, il n'y a aucune obligation légale qui force les femmes à adopter le nom de leur mari. Le Code civil est très clair : chacun conserve son nom de famille et peut prendre un nom d'usage si elle ou il le souhaite (article 225-1).
Symboliquement, en choisissant de porter le nom de son mari, on marque son nouveau statut, on souligne sa "qualité" de femme mariée, donc "choisie". "Cette pratique témoigne de l'idéalisation du mariage qui a été très longtemps à l'oeuvre dans la société, souligne Florence Rochefort.
Vous pouvez conserver l'usage du nom de votre ex-époux ou ex-épouse avec son accord. Cet accord doit être formalisé par écrit. L'accord peut être temporaire. Par exemple, jusqu'à la majorité du plus jeune des enfants.
Le juge civil peut vous retirer totalement votre autorité parentale si vous mettez en danger la sécurité, la santé ou les valeurs de votre enfant : Mauvais traitements (maltraitance psychologique, pressions morales) Consommation habituelle et excessive d'alcools ou de drogues.
Tout Français majeur peut demander à changer de nom pour lui-même et ses enfants. Si vous avez transmis votre nom à vos enfants, ils changeront également de nom s'ils sont mineurs. Si les parents sont séparés et en désaccord, le parent qui veut demander la changement de nom doit saisir le juge aux affaires familiales.
Un enfant dont la filiation est établie à l'égard de chacun des parents peut porter les noms suivants : Le nom du père. Ou le nom de la mère. Ou les 2 noms accolés, séparés par un simple espace, dans l'ordre choisi par les parents, et dans la limite d'un nom de famille pour chacun d'eux.
L'usage du nom de jeune fille
Une fois mariée, vous pourrez utiliser dans la vie privée, familiale, sociale ou professionnelle votre nom patronymique (dit de jeune fille), celui de votre mari (dit nom d'usage) ou les deux accolés (votre nom se trouvant en première position).
Une personne majeure pourra choisir de porter le nom de sa mère, de son père ou les deux. Cette procédure, introduite dans le Code civil par la loi du 2 mars 2022 relative au choix du nom issu de la filiation, sera possible une fois dans sa vie.
Elle croit en vous plus que vous-même. Parce qu'elle sait ce qu'elle veut, elle vous motive dans toutes vos entreprises. Avec elle rien n'est impossible, elle vous fait savoir que tout est possible. Elle pense à l'avenir et veut l'affronter avec vous peu importe les difficultés de la vie.
Vous pouvez utiliser comme nom d'usage : Un double nom composé de votre nom et du nom du parent qui ne vous a pas été transmis à la naissance, dans la limite d'un nom de famille, en cas de double nom, pour chacun des parents . L'ordre des noms peut être choisi librement.
" Garder son nom de jeune fille serait par conséquent un signe d'attachement à papa, une façon de rester fidèle au premier homme de sa vie. Il s'agirait, en quelque sorte, d'un prolongement plus ou moins inconscient du complexe d'Œdipe.
« Pour une femme mariée : on écrit : Madame + Prénom du mari + Nom marital.» L'auteur étend cette règle à une femme veuve.
Les différences entre le mariage et le PACS
En effet, malgré le fait que les deux sont des entités contractuelles, le mariage est considéré comme une institution alors que le pacs est considéré comme un simple contrat conclu entre deux personnes.
Le nom de famille est indiqué sur l'acte de naissance. Il peut s'agir par exemple du nom de votre père ou de votre mère. Le nom de famille est le nom de naissance sauf en cas de changement de nom.
Les parents doivent faire une déclaration durant la minorité de l'enfant devant l'officier d'état civil : Personne (en France, en mairie ou consulat) qui établit les actes d'état civil (naissance, mariage, décès...), les conserve et en délivre copies ou extraits de leur choix. Les 2 parents doivent être présents.
Il peut arriver qu'un nouveau né soit déclaré à l'état-civil sans que les noms de ses parents ne soit enregistrés sur l'acte. Cette situation peut avoir plusieurs origines : soit l'enfant a été trouvé, soit la mère a décidé d'accoucher anonymement.
Le nom d'usage n'a pas changé
Pour un mineur, le choix d'un nom d'usage doit être fait avec l'accord des parents. Si les parents sont séparés et en désaccord, le parent qui veut ajouter son nom au nom de naissance de l'enfant doit saisir le juge aux affaires familiales.