A partir de 7 grammes, la dose devient toxique et peut entraîner la mort si 10 cachets de 1000 mg sont potentiellement pris en moins de 24 heures. Attention également à ne pas associer le paracétamol avec l'alcool, qui sollicite déjà bien le foie.
Prendre plusieurs comprimés de paracétamol par jour n'est pas grave si les prises sont espacées de plus de six heures. Par contre, vous ne devez jamais dépasser la dose maximale recommandée. Un surdosage peut être très négatif pour votre santé.
Les premiers symptômes d'un surdosage en paracétamol sont des nausées, des vomissements, une perte d'appétit et des douleurs abdominales. Cependant, ces symptômes sont vagues et non spécifiques. En cas de suspicion de surdosage, il est important de ne pas attendre l'apparition de symptômes.
Le surdosage de médicaments correspond à une prise supérieure à la dose qui peut être tolérée par l'organisme. Il peut être bénin, notamment s'il ne se produit qu'une seule fois, mais le surdosage peut aussi provoquer des effets nocifs voire dangereux pour la santé.
La N-acétylcystéïne est un antidote en cas d'intoxication par le paracétamol. Ce médicament est un précurseur du glutathion qui diminue la toxicité du paracétamol en augmentant les réserves hépatiques de glutathion et probablement par d'autres mécanismes.
Il ne faut jamais prendre plus de 4 cachets de 1000 mg par jour : le surdosage peut effectivement entraîner des complications au niveau du foie. A partir de 7 grammes, la dose devient toxique et peut entraîner la mort si 10 cachets de 1000 mg sont potentiellement pris en moins de 24 heures.
Identification de l'intoxication et lavage digestif
Si le patient se rend à l'hôpital entre deux et quatre heures après la prise du médicament, il est possible de lui administrer du charbon activé, médicament végétal qui diminue l'absorption de paracétamol présent dans le sang.
Ne pas dépasser 3 g de paracétamol (6 comprimés ou gélules à 500 mg) par jour sans avis médical. Dans les douleurs intenses, la posologie maximale peut être portée à 1 g de paracétamol, 4 fois par jour, uniquement sur avis médical.
Le terme surdosage s'entend par l'utilisation d'un dosage non adapté, une dose trop importante par prise ou par jour, et un délai minimum entre les prises non respecté. La mauvaise utilisation du paracétamol est la 1ère cause de greffe hépatique d'origine médicamenteuse en France.
Il aurait un mécanisme d'action central (cerveau et moelle épinière) et périphérique. Le paracétamol pourrait agir essentiellement en bloquant la synthèse des prostaglandines dans le système nerveux central et, dans une moindre mesure, en bloquant la production de l'influx douloureux dans le système périphérique.
Les effets indésirables avec le paracétamol sont rares. Ont toutefois été rapportés : des réactions cutanées allergiques, une hépatotoxicité (toxicité du foie) à doses trop élevées, et une destruction des cellules du foie (cytolyse hépatique ) en cas de surdosage aigu (7g et plus en une seule prise).
Des nausées, des vomissements, des douleurs abdominales ou encore une fièvre peuvent être retrouvés (en effet, l'ictère n'est pas systématique). Les symptômes ne sont donc pas spécifiques et peuvent faire penser à toutes les maladies du foie existantes.
Il est recommandé de ne pas dépasser un gramme par prise et d'attendre au minimum 4 heures (voire 6 à 8 heures) entre chaque prise. Généralement, un comprimé contient 500 mg de paracétamol.
"En cas de surdosage, la partie toxique contenue dans le paracétamol peut détruire les cellules du foie, ce qui peut entraîner une hépatite médicamenteuse. Cette destruction des cellules du foie peut parfois être asymptomatique et passer inaperçue, mais pas toujours.
Rappel : l'élimination du paracétamol se fait essentiellement par voie urinaire (90 % de la dose administrée est éliminée par le rein en 24 heures), ce qui peut exposer à des risques de surdosage en cas de défaillance rénale. Il est recommandé de ne pas dépasser 3 grammes par jour en cas d'insuffisance rénale sévère.
D'après leurs conclusions, un patient qui prend un médicament à base de diclofénac, comme c'est le cas du Voltarène, a 20 % plus de risques de faire une crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral (AVC) ou d'avoir de l'arythmie qu'un patient qui prend du paracétamol ou de l'ibuprofène.
Par contre le Doliprane au coucher devrait faciliter votre endormissement du fait qu'il peut diminuer la température du corps, condition indispensable à l'apparition du sommeil.
Le Doliprane contient du paracétamol, le seul principe actif incorporé dans ce médicament. Le paracétamol est l'antalgique et antipyrétique de référence indiqué en première intention pour soulager les douleurs (maux de tête, douleurs musculaires…) et en cas de fièvre.
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (Ibuprofène®, Voltarene®, Diclofénac®…)
En cas d'absorption massive de paracétamol le stock d'acétyl cystéïne est épuisé et ne permet pas la régénération du glutathion. La NAPQI non dégradée va former des liaisons covalentes avec les macromolécules hépatiques provoquant une nécrose hépatique centro-lobulaire.
Composez gratuitement le 15 ou le 112 si vous appelez d'un portable et que le réseau est saturé. Donnez au médecin le nom des médicaments concernés. Ils pourront évaluer rapidement si le médicament est dangereux.
Comment le paracétamol « sait-il » où nous avons mal ? Contrairement à ce qu'on pourrait croire, ce médicament ne cible pas la douleur. Il agit directement sur le système nerveux central.