Comment va évoluer le prix du pétrole ? Depuis la fin du mois d'août, le prix du pétrole est en baisse quasi constante. Après avoir atteint des sommets en mars 2022 (139 dollars le baril de Brent), il est repassé sous les 100 dollars et pourrait même poursuivre sa chute dans les jours à venir.
1 et 2). Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg au 2 septembre est en très légère baisse avec un prix médian du Brent en 2022 à 106,2 $/b et 96,3 $/b en 2023.
Le recul des cours sur le mois écoulé s'explique par une demande plus faible que prévu en provenance du Moyen-Orient et, dans une moindre mesure, de Chine.
New York: Goldman Sachs a relevé ses prévisions de prix du Brent pour 2022 de 99 à 104 dollars le baril. Cette hausse s'explique par la décision de l'OPEP+ de réduire la production de 2 millions de bpj.
Les marges des raffineries explosent
Un autre déterminant du prix est majeur. À savoir le coût lié à l'activité de transformation du pétrole brut en essence, gazole, appelé le coût du raffinage. « La guerre en Ukraine et les sanctions envers la Russie ont provoqué une explosion de ces marges », explique Valérie Mignon.
Mise en place par le gouvernement depuis le 1er avril 2022, la remise carburant évolue ce 1er septembre. L'aide exceptionnelle pour accompagner les automobilistes face à la hausse des prix augmente dès aujourd'hui et va continuer pour quelques mois.
Une question de pétrole raffiné
Ils sont constitués de plusieurs éléments : du cours du pétrole brut, de la marge de raffinage. de la marge de transport.
L'alternative au pétrole la plus facile à mobiliser est celle des biocarburants, obtenus grâce à la transformation de la biomasse, c'est-à-dire l'ensemble des matières organiques qui proviennent des plantes dans lesquelles est stockée de l'énergie solaire, captée et utilisée par les plantes grâce à la chlorophylle.
Le Sahara Blend, référence du pétrole algérien, est passé de 115,28 dollars/baril en mai dernier à 128,31 dollars en juin. Avec cette hausse, le brut algérien est devenu le plus cher dans le monde.
Oui, en partie. Cette décision constitue en effet un tournant pour l'Opep + qui s'était limitée depuis le printemps 2021 à de modestes hausses de ses quotas de production, dans le but de retrouver graduellement ses niveaux d'avant la pandémie de Covid-19.
Il existe ainsi au moins 160 différentes qualités de pétrole brut dont trois sont de référence mondiale : le Brent de la Mer du Nord, le West Texas Intermediate américain (WTI) et le Dubaï Light.
Les USA sont reconnus comme étant le premier producteur de pétrole à travers le monde avec environ 16,585 millions de barils produits par jour (mb/j MBJ Abréviation de Million(s) de Barils (de pétrole brut) par Jour, sachant qu'un baril équivaut environ à 159 litres soit 42 gallons américains.), un volume représentant ...
Qui fixe les cours ? Quelques dizaines d'acteurs fixent les prix (une quarantaine en 2013) : groupes pétro-gaziers, représentants de pays pétroliers (OPEP), négociants en hydrocarbures européens et américains et quelques banques spécialisées dans le négoce de pétrole.
New York: Goldman Sachs a relevé ses prévisions de prix du Brent pour 2022 de 99 à 104 dollars le baril. Cette hausse s'explique par la décision de l'OPEP+ de réduire la production de 2 millions de bpj.
Le record historique de prix du baril de pétrole en dollars constants de 103,76 dollars d' avril 1980 qui datait du deuxième choc pétrolier a été battu le 3 mars 2008.
Dans une autre version, des internautes rappellent qu'en 2008, le prix à la pompe était de 1,37 euro, alors que le baril se vendait 144,65 dollars.
Les principaux pays importateurs sont l'Italie (dans ce pays 40% du gaz provient d'Algérie qui s'impose donc comme premier fournisseur), l'Espagne et la France.
Selon le même rapport, « l'OPEP » a attribué le prix élevé du pétrole brut africain en général et du pétrole brut algérien en particulier, au fait que ce dernier est de faible densité et a une faible teneur en soufre, ce qui est très important pour les raffineries de pétrole. .
La société britannique Oil & Gas a annoncé la découverte d'un champ pétrolier d'un potentiel de 1 milliard de barils au large d'Agadir, dans le sud du Maroc.
« En 2020, il n'y aura plus de pétrole, ou il sera trop cher à extraire. Il faut donc commencer à s'habituer à vivre sans et préparer dès aujourd'hui l'avenir ».
Les énergies dites renouvelables, comme l'éolien ou le solaire, ne pourront couvrir, au grand maximum, que 20% des besoins de la planète. La seule alternative crédible pour produire assez d'électricité sans polluer l'atmosphère est donc, à ce jour, le nucléaire.
Le pétrole, toujours nécessaire
De plus, les technologies, le développement des énergies renouvelables, l'essor du télétravail, la taxation du carbone et une volonté réelle de réduire les émissions de gaz à effet de serre pourraient accélérer la réduction de la demande pour le pétrole.
Composé à plus de 90% d'éthanol, ce carburant vert peut être utilisé par les poids lourds, les cars et les bus.
Les prix de l'essence et du diesel devraient augmenter en novembre, en raison de deux facteurs : la décision de l'Opep + de baisser drastiquement sa production et la baisse de la remise carburant mise en place par le gouvernement.
La demande continue d'augmenter
Selon les experts de la banque Oddo BHF, le marché serait actuellement « en déficit de 750 000 barils par jour ». Les sorties de confinement en Chine et la reprise du trafic aérien expliquent en grande partie la hausse des besoins pétroliers, dans un contexte d'offre restreinte.