La messe est dite : « 2024 va être l'année de la baisse des prix de l'immobilier », a annoncé Loïc Cantin, le président de la Fédération nationale de l'immobilier lors de sa conférence de presse du 16 janvier, dédiée aux perspectives du secteur en 2024.
Les prix des biens immobiliers devraient poursuivre leur baisse en 2024. Au travers de leur baromètre publié ce mardi, le site spécialisé Meilleurs agents anticipe même une baisse de 4% cette année, le double par rapport à 2023.
Une légère reprise est attendue pour 2025. Une légère reprise est attendue en 2025. "Le scénario est celui d'une baisse des taux directeurs de la BCE, aux alentours de septembre 2024, ce qui signifierait que les taux hypothécaires pourraient également légèrement baisser en 2025.
Les moteurs principaux de cette tendance sont notamment la hausse des taux d'intérêt des crédits immobiliers ayant un impact sur la capacité d'emprunt des acheteurs et une baisse notable du volume de ventes. En termes de chiffres, on note une baisse annuelle des prix de 5% pour les appartements en juillet 2023.
La tendance à la baisse des prix de l'immobilier devrait non seulement se poursuivre mais aussi s'accélérer en 2024, avec une baisse moyenne estimée à 4%.
Quelles perspectives pour les taux d'intérêt immobiliers en 2024 ? Pour la première fois depuis début 2022, on a assisté début 2024 à un léger recul des taux d'intéret. Alors que fin décembre 2023, le taux d'intéret moyen toutes durées confondues étaient de 4,25%, fin janvier 2024 ils étaient redescendus à 4,15%.
Des conditions d'emprunt plutôt favorables et une demande soutenue. Malgré les fluctuations économiques et l'inflation, les taux d'emprunt restent à un niveau raisonnable en 2024. Cette situation incite les acquéreurs à investir dans l'immobilier, ce qui crée une demande soutenue sur le marché.
Ainsi, les prix et les ventes ont augmenté démesurément dans les pays développés après-COVID avec des taux d'intérêt historiquement bas ; puis les prix décélèrent et les ventes chutent en 2022 avec des taux d'intérêt d'un niveau record depuis 10 ans.
Le nombre de ventes de logements anciens baisse nettement à 955 000 ventes sur douze mois à fin août 2023 (soit -17% sur un an), et les prix se sont infléchis et s'inscrivent en légère baisse. L'inflation a légèrement reflué mais reste élevée : 4% en septembre 2023.
"Le regain du marché immobilier ne semble pas s'annoncer pour 2024. Les intentions d'achat pour l'année prochaine stagnent en effet, en comparaison avec celles pour 2023", remarque le volet 4 de l'étude "Les Français et l'immobilier" réalisée par OpinionWay pour l'agence Laforêt.
Selon plusieurs analyses, les prix de l'immobilier devraient continuer à baisser en 2024, avec une moyenne estimée de -4%. Cette tendance à la baisse serait plus marquée dans certaines villes, comme Bordeaux et Lyon, où les reculs pourraient atteindre 8,6% et 8,1% respectivement.
Une crise immobilière en France se produit lorsque le marché immobilier connaît une période de déséquilibre, caractérisée par une baisse significative des prix des biens immobiliers, une demande en déclin et des facteurs économiques négatifs qui impactent le secteur immobilier du pays.
Un scénario de décrue des taux presque certain
Elle devrait ramener progressivement son principal taux de refinancement à 2.0 % en 2026, sachant que d'ici là, la baisse sera lente dans un premier temps (3.4 % en 2024, après 3.8 % en 2023).
Les économistes de la Deutsche Bank pensent que cette fin se profilera en 2024 : les marchés immobiliers ne vont certes pas s'effondrer, mais connaître un creux qui verra les prix de l'immobilier chuter d'environ 5 % pendant une période limitée (environ trois ans).
Du point de vue économique, débuter un investissement immobilier quand vous avez entre 20 à 30 ans est approprié. En investissant à cet âge, vous avez la possibilité de contracter aisément un crédit immobilier de longue durée que vous pourriez commencer à rembourser jeune avec un faible taux.
Pourquoi les prix ne vont pas baisser ? On vient de l'expliquer : Le marché est bloqué, car il n'y a pas d'acheteur. Il faut laisser le temps et les salaires augmenter pour reconstituer le pouvoir d'achat des candidats à l'investissement immobilier locatif.
Les prix au plus haut, les conditions d'emprunt restent favorables. Selon une enquête menée auprès des notaires, 77% d'entre eux estiment que 2023 est une période propice à la mise en vente d'une maison ou d'un appartement. Il est même recommandé de vendre dès que possible pour vendre vite et au meilleur prix.
En 2024, « nous allons vers un recul des taux d'emprunt avec un taux moyen sur vingt ans et plus de 3,5%. Après, si tout va bien, nous descendrons progressivement avec un moyen de 2,75% en 2025, donc en fin d'année un taux entre 2,25 et 2,5% », explique-t-il au Parisien.
Présenter une situation professionnelle stable.
Différents critères sont pris en compte par les banques. Selon nos simulations, un salaire de 2 400 euros permet d'emprunter 150 000 euros sur 25 ans. Toutefois, la banque étudie la stabilité de vos revenus.
Pour emprunter 200 000 € sur 15 ans, vous devez toucher un salaire mensuel minimum de 4 231 €. Pour emprunter 200 000 € sur 20 ans, vous devez toucher un salaire mensuel minimum de 3 563 €. Enfin, pour emprunter 200 000 € sur 25 ans, vous devez toucher un salaire mensuel minimum de 3 168 €.
Dans l'absolu, mieux vaut, si on le peut, acheter son logement. Mais le diable est dans les détails et les calculs économiques remettent souvent en cause le bon sens populaire. Car si l'achat immobilier a de nombreux avantages il a aussi un gros écueil : il coute plus cher que la location.
Louer sa résidence principale permet d'avoir un logement plus grand et de rester mobile. En l'absence des frais liés à l'achat d'un bien, il est possible de constituer une épargne plus facilement.
Ainsi, avec ces projections en tête, attendre une augmentation des prix pour mettre son bien en vente semble être un pari délicat. Si la décote des biens n'a cessé de se faire sentir en 2023, cette inclination devrait s'assagir en 2024.
Espérer générer une plus-value immobilière
Si vous vendez moins de 5 ans après avoir acheté, en fonction de la localisation de votre bien, vous pouvez dégager une plus-value. Le marché immobilier peut être lent, selon les régions, et il faut être conscient de ses variations.