La bigorexie ou addiction au sport est, depuis 2011, identifiée par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Cette dépendance est caractérisée par le besoin perpétuel d'être en mouvement et de repousser toujours plus ses limites.
Physiologiquement, le phénomène est le même quelle que soit l'addiction : en pratiquant un sport de façon très intensive, le patient devient dépendant aux hormones et autres neuromédiateurs naturels produits par son organisme : dopamine, adrénaline ou endorphine. Le sportif devient donc accro à son insu.
Un entraînement répété en prévision de compétitions d'endurance extrême, telles que des triathlons et des courses de vélo de très grandes distances comme en font régulièrement les concurrents du Tour de France, peut accroître le volume de certaines cavités du cœur.
Tout commence vers 1970. Apparaît alors sous la plume d'un médecin américain, le Dr Frederik Baekeland, la première description clinique d'un comportement d'addiction à la course à pied. Il est notamment question de troubles du sommeil en cas de cessation de l'activité.
Cela s'explique simplement par le fait que le sport entraîne un véritable plaisir de l'effort. Celui-ci provient notamment de la libération de dopamine, un neurotransmetteur qui provoque une sensation de bien-être dans tout le corps.
La bigorexie correspond à l'addiction au sport. Elle peut avoir des conséquences physiques (fracture, épuisement...) et surtout psychologiques.
Au-delà d'une certaine limite, l'exercice peut avoir des effets pervers et entraîner des traumatismes musculo-squelettiques et du stress cardiovasculaire, qui en supplantent les bienfaits. La pratique régulière d'une activité physique trop intense peut même contribuer à augmenter le risque de mort subite.
En 2002, l'Observatoire français des drogues et toxicomanies (OFDT) affirmait que la course pouvait « conduire à une forme de dépendance similaire à celle qui se développe avec les opiacés ou d'autres drogues ». Lors ce que l'on court, ou que l'on pratique un effort prolongé, le corps produit des endorphines.
Les endorphines sont libérées par le cerveau, et plus précisément par l'hypothalamus et l'hypophyse dans les situations de stress, qu'il soit psychologique ou physique, mais de façon plus significative pendant et après un exercice physique.
Les endorphines : le vrai plaisir de pratiquer un sport
Les endorphines sont des hormones libérées par notre corps et contrôlées par notre cerveau lors de certaines circonstances qu'elles soient positives ou négatives. Entre autres, une activité sportive pendant plus de 30 minutes induit la sécrétion d'endorphines.
Selon les chercheurs, trop d'exercice physique pourrait conduire, non seulement à de la fatigue, des troubles du sommeil, des douleurs musculaires, mais aussi à une baisse de nos capacités cérébrales, et de l'impulsivité. Et, peut-être, au développement de burn-out. S'entraîner, c'est bien.
Douleurs musculaires et courbatures plus intenses que d'habitude. Baisse de performance. Fatigue chronique et troubles du sommeil. États d'agitation et troubles de la concentration.
Des exercices au poids de corps, de la marche, des étirements, de la gym douce, du jogging ou de la natation. Dans ce cas précis, il n'est pas mauvais de faire une activité physique tous les jours au contraire. L'OMS préconise un minimum de 10 000 pas ou 20 minutes d'activité physique par jour.
Courir plusieurs heures par jour, repousser les limites de son corps, peut être le signe d'une véritable addiction, la bigorexie. Comme toutes les addictions, elle se traduit par une pratique de plus en plus intense (sans notion de durée) et, surtout, devenue incontrôlable.
Les médecins estiment qu'en général, toute personne faisant plus de 10h de sport par semaine est susceptible de devenir bigorexique. En plus du sport, les addictions sans substance englobent les jeux de hasard et d'argent, les jeux vidéo, les écrans, Internet ou encore les addictions alimentaires ou au sexe.
L'avis de l'expert : Pour se sortir de la bigorexie, il faut déjà prendre conscience que quelque chose ne va pas. Les symptômes de sevrage ou encore la perte de contrôle et les conséquences physiques et sociales (blessures, isolement, etc...) liés à la pratique du sport sont d'autres signaux d'alarme de la bigorexie.
Une hormone sécrétée par des gros neurones de l'hypothalamus, l'ocytocine, est libérée dans le cerveau en réponse aux stimulations de la sphère génitale. Elle accompagne la montée en puissance du couple désir/plaisir en provoquant l'amplification des systèmes dopaminergiques.
Quelles sont les hormones du bonheur ? Il en existe 4 principales : la dopamine ; la sérotonine ; l'endorphine et l'ocytocine.
Ainsi, les sports d'endurance sont plus endorphinogènes que les autres pratiques : course à pied, vélo, natation, balades en raquettes, en ski de fond, sports en salle de type cardio training, aérobic, step…
1. La boxe. Selon plusieurs études, la boxe est l'un des sports les plus exigeants physiquement au monde. La boxe nécessite de la force, de la puissance, de l'endurance et la capacité de résister à d'énormes coups sur une longue période de temps.
Mais force est de le reconnaître : un exercice trop poussé et pratiqué très régulièrement comme des marathons ou des semi-marathons produit des contraintes insupportables pour le cœur, même si le risque de s'écrouler au cours d'un tel exercice est faible : il ne ne dépasse pas 1 décès pour 200 000 participants.
votre pouls au repos est supérieur à 75 battements par minute. votre pouls à l'effort ne monte pas au-dessus de 90 battements par minute.
1. Qui en est arrivé, à l'égard d'une drogue, à un état de dépendance ; toxicomane : Soigner des accros à l'héroïne. 2. Qui est passionné pour quelque chose, qui ne peut plus s'en passer : Un accro du jazz.
Le football améliore les performances musculaires.
L'étude a révélé respectivement 27 %, 15 %, 47 % et 28 % de réduction du risque de décès prématuré chez ceux qui pratiquent l'aérobic, le cyclisme, un sport de raquette ou la natation.