Le cortisol produit en réponse au stress peut causer un affaiblissement du système immunitaire : le corps devient alors plus susceptible aux agents infectieux, bénins ou graves, et aux différents types de cancer. À un niveau très simple, on sait que les personnes stressées souffrent plus fréquemment du rhume.
Le stress devient négatif quand il se répète. On parle alors de stress chronique qui se révèle pathologique quand il entraîne des symptômes psychosomatiques comme l'anxiété, des troubles du sommeil, l'asthénie, des migraines, des troubles cardio-vasculaires, des douleurs abdominales ou articulaires, etc.”
Le stress peut provoquer des maladies comme un diabète de type 1, une polyarthrite rhumatoïde, une spondylarthrite ankylosante, une sclérose en plaques, la maladie de Crohn, le syndrome de Guillain-Barré, du psoriasis ou encore du vitiligo.
- Quand elle est trop intense. Au lieu de nous aider à mieux nous adapter à la situation, l'anxiété devient improductive et inutile. Lorsque le seuil d'une anxiété modérée est dépassé, l'anxiété forte entrave ce que nous sommes en train de faire et nous la ressentons comme une vraie souffrance.
L'accélération du rythme cardiaque « donne l'impression que le cœur bat de façon irrégulière ». Le pouls est même perceptible « dans les tempes et au niveau du cou » ; Les signes vasculaires correspondent à « des sensations de froid ou de chaud, à des frissons, les mains moites, des sueurs, la bouche sèche ».
"En cas de stress, on peut consulter un psychologue, un psychothérapeute, un psychiatre. Les trois sont capables de gérer le stress. Il n'y a pas en soi de véritable spécialiste du stress. On peut avoir des affinités avec le traitement du stress : les thérapies comportementales, la pleine conscience…
Notre organisme répond à un contexte stressant par une réaction en 3 phases (alarme, résistance, épuisement).
Au total, les connaissances actuellement disponibles sont contradictoires et ne permettent pas d'établir un lien de causalité entre stress et augmentation du risque de cancer. Le cancer peut en revanche générer un stress chez les patients atteints de cancer et leurs proches.
Les symptômes physiques se résument surtout à des tensions musculaires, des problèmes digestifs et intestinaux, des troubles du sommeil (insomnies), des manques d'appétit, des migraines, des vertiges et de la fatigue.
des anxiolytiques (benzodiazépines et buspirone) : ces médicaments ont une action rapide contre le stress et l'anxiété. Ils sont en général prescrits sur de courtes durées et à de faibles doses, par exemple avant que les antidépresseurs ne fassent effet.
Publié en 1983, l'échelle de stress perçu (ou Perceived Stress Scale) est l'instrument psychologique le plus largement utilisé pour mesurer la perception du stress. Les 10 questions qui le composent permettent de déterminer si une personne est stressée ou non et par quelles situations.
Les maux de tête (ou céphalées) constituent le symptôme le plus fréquent, quel que soit le type de tumeur cérébrale. Ils se manifestent souvent le matin, parfois accompagnés de nausées et/ou de vomissements. Ils sont dus à la masse de la tumeur qui comprime la région où elle est localisée.
Du côté du cortex préfrontal, le stress chronique ralentit l'activité et vient altérer la prise de décision, la résolution de problèmes, la concentration et la planification. L'activité dans l'amygdale quant à elle, augmente en conséquence au stress. La régulation des émotions s'en trouve alors affectée.
Le stress favorise aussi d'autres troubles cardio-vasculaires pouvant mener jusqu'à l'infarctus, mais aussi des troubles respiratoires comme l'asthme. Il peut également entraîner des troubles musculo-squelettiques ou des problèmes de santé mentale (anxiété, dépression).
Le stress affecte non seulement la santé mentale, mais aussi la santé physique. Par exemple, il peut causer : une augmentation de la pression artérielle et du risque de maladies cardiaques, des problèmes gastro-intestinaux (diarrhée, brûlures ou ulcères d'estomac, etc.), des maux de tête, de dos ou de cou, etc.
Le stress provoque très souvent des douleurs musculaires et articulaires. Les maux de ventre sont aussi très fréquents. Le stress peut également entraîner des symptômes neurologiques ou, autrement dit, des maux de tête (migraines, céphalées de tension).
L'anxiété peut aussi être un symptôme d'affections plus importantes, comme une phobie ou un trouble obsessionnel compulsif. Enfin, ce trouble peut être une alerte d'un stress prolongé suite à un événement traumatisant.
Stress dépassé
Il apparaît lorsque la situation vécue est trop intense, trop prolongée ou répétée à courts intervalles. Les manifestations peuvent être bruyantes mais aussi plus silencieuses : agitation, fuite panique, ex.
Les causes du stress
Chez l'adulte, il s'agira davantage de situations stressantes dans la vie quotidienne et au travail, d'anxiété et de dépression. Des études ont notamment démontré qu'un état chronique de stress, chez l'adulte, était le plus souvent la conséquence d'un état anxieux sous-jacent.
La fatigue due au stress, ou dite réactionnelle, est la plus fréquente des asthénies. En général, la sensation de fatigue, variable en intensité d'un jour à l'autre, apparaît dès le réveil pour atteindre son paroxysme en fin de soirée. Elle s'accompagne de troubles du sommeil, d'irritabilité et d'une grande nervosité.
Lorsque nous percevons quelque chose de stressant, il s'ensuit une cascade d'événements biologiques. Il en résulte la sécrétion d'hormones du stress, tels l'adrénaline et le cortisol.