L'employeur doit consulter le CSE en cas de projet de recours au télétravail dans l'entreprise. En ce qui concerne la mise en place du télétravail dans une entreprise, la consultation du CSE doit avoir lieu lorsque le télétravail est mis en place via une charte d'entreprise.
En l'absence d'accord, le CSE est consulté chaque année sur : – les orientations stratégiques de l'entreprise, selon les modalités prévues à l'article L. 2312-24 du Code du travail ; – la situation économique et financière de l'entreprise, selon les modalités prévues à l'article L.
Les informations transmises par celui-ci le sont essentiellement par le biais de la BDES. En effet, l'ensemble des informations que l'employeur met à disposition du Comité social et économique, nécessaires aux consultations récurrentes du CSE, est rassemblé dans une base de données économiques et sociales (BDES).
L'employeur doit consulter votre CSE avant toute décision sur le marché de l'entreprise. Les décisions de l'employeur sont précédées de la consultation du CSE, c'est la règle depuis la loi du 16 mai 1946.
L. 1321-4). La Cour de cassation juge également que lorsque le CSE n'est pas consulté dans les temps, le contenu du RI n'est pas opposable aux salariés, ne pouvant par exemple pas justifier le recours aux sanctions disciplinaires autres que le licenciement disciplinaire (Cass. soc., 10 novembre 2021, n° 20-12.327).
Dans une entreprise, infraction d'un employeur qui porte atteinte à la mise en place et au bon déroulement de la mission des représentants du personnel et à l'exercice du droit syndical.
C'est aux élus du CSE de décider d'auditer si nécessaire les comptes internes du comité. Pour provoquer un tel audit, financé par le compte de fonctionnement du CSE, il est nécessaire qu'une résolution soit votée en réunion plénière par la majorité des élus titulaires.
Dans un grand nombre de situations, l'employeur doit informer ou consulter le CSE. La différence entre l'information et la consultation est que, dans le second cas, le CSE rendra un avis favorable ou non à l'initiative de l'employeur.
Les réunions avec l'employeur
Dans les entreprises composées de moins de 50 salariés, le CSE doit se réunir au moins une fois par mois, selon l'article L. 2315-21 du Code du travail. Afin d'effectuer leurs réunions, un local accessible et aménagé est mis à la disposition des membres du CSE.
L'employeur au sein du CSE
Leurs avis étant consultatifs, ils ne peuvent pas voter. Dans les entreprises de moins de 50 salariés, l'employeur peut également se faire assister par des collaborateurs. Néanmoins, ensemble, ils ne devront pas être en nombre supérieur à celui des représentants du personnel titulaires.
En effet, contrairement aux organisations syndicales, aucun texte n'accorde au CSE le droit de communiquer avec les salariés via la messagerie professionnelle ou l'Intranet de l'entreprise.
Le délit d'entrave est constitué lorsqu'un employeur (ou son représentant) porte atteinte, par action ou par omission, aux institutions représentatives du personnel que ce soit dans leur mise en place, dans leur fonctionnement ou encore dans leurs prérogatives.
Qu'est-ce que le délit d'entrave ? Le délit d'entrave est défini comme une atteinte, une entrave ou une omission à la constitution ou au fonctionnement d'une institution représentative du personnel (élus du Comité social et économique, du comité de Groupe, l'exercice syndical…).
Coût de l'expertise prise en charge par l'employeur
Lorsqu'un risque grave, identifié et actuel, révélé ou non par un accident du travail, une maladie professionnelle ou à caractère professionnel est constaté dans l'établissement ; En cas de licenciements collectifs pour motif économique.
Dans les entreprises de plus de 50 salariés, l'ordre du jour de chaque réunion du comité social et économique (CSE) est établi conjointement par le secrétaire du CSE et par le président du CSE c'est-à-dire l'employeur ou son représentant.
les éléments obtenus dans le cadre du déclenchement d'un droit d'alerte économique ; certaines informations comptables : situation de l'actif réalisable et du passif exigible, compte de résultat prévisionnel et plan de financement prévisionnel ; la vie privée des salariés ou des membres de la direction.
La consultation du CSE peut concerner les sujet suivants : Nouvelle organisation du travail sur toute l'entreprise comme dans tel ou tel service ou atelier. Restructuration, licenciement économique. Mise en place ou modification d'une prévoyance ou d'une complémentaire santé.
L'expert-comptable est rémunéré par l'employeur à hauteur de 80 % et par le budget de fonctionnement du CSE à hauteur de 20 % dans le cadre des consultations sur : Les orientations stratégiques.
L'employeur peut saisir le Tribunal judiciaire pour contester la nécessité de l'expertise, le choix de l'expert, le coût prévisionnel, l'étendue, la durée de l'expertise. Cette saisine suspend l'exécution de la décision du CSE. Le juge statue suivant la procédure accélérée au fond dans les 10 jours.
L'audit peut être demandé par l'entreprise elle-même, il est dans ce cas contractuel ou facultatif, ou bien faire suite à une décision de justice ou répondre à la législation comme c'est le cas des audits annuels pour les sociétés par actions (SA). On parle dès lors de contrôle légal obligatoire.
Les suppléants peuvent s'exprimer librement, c'est le président du CSE qui anime la réunion. Refuser la parole à un élu suppléant constitue un délit d'entrave et est une cause d'annulation de la réunion et des décisions qui y ont été prises.
Un élu doit-il justifier ses heures de délégation ? Non, l'élu n'a pas à justifier ses heures de délégation. En effet, il peut disposer librement de ses heures de délégation à condition de les utiliser dans le cadre de l'exercice de ses mandats.
Les personnes suivantes bénéficient d'une protection contre le licenciement : Salarié sans mandat syndical demandant l'organisation d'élections professionnelles si la demande est ensuite reprise par une organisation syndicale. Salarié mandaté par une organisation syndicale qui demande l'organisation d'élections.