Votre corps consomme donc des nutriments comme le glucose pendant l'effort. Il brûle alors ces nutriments, ce qui produit des déchets tels que l'acide lactique. Lorsque l'acide lactique commence à s'accumuler, les nerfs sont stimulés, ce qui provoque une sensation de brûlure et des douleurs musculaires.
De nombreuses origines peuvent être en cause comme une contusion, un traumatisme, un faux mouvement entraînant un torticolis ou un lumbago ou encore certaines pathologies infectieuses comme la grippe, les hépatites, la poliomyélite ou d'autres pathologies neurologiques.
La plus fréquente est sans conteste la grippe où le malade a l'impression d'avoir été « roué de coups ». Ces douleurs s'accompagnent d'une fièvre et d'une fatigue d'apparition brutale avec des maux de tête. Les hépatites A, B ou C s'accompagnent également de myalgies, de même des les infections à VIH ou à HTLV-1.
Les premiers signes de l'atteinte inflammatoire musculaire sont généralement une faiblesse musculaire, des difficultés à effectuer des gestes simples de la vie courante : monter un escalier, attraper un objet, porter son sac de courses, se relever de la position accroupie.
Les carences en acides aminés sont parfois la cause sous-jacente de la faiblesse musculaire. Le muscle se compose majoritairement de protéines, et toute protéine se compose d'acides aminés. Il s'ensuit donc que les déficiences d'acides aminés sont susceptibles de causer la faiblesse musculaire.
Le stress provoque très souvent des douleurs musculaires et articulaires. Les maux de ventre sont aussi très fréquents. Le stress peut également entraîner des symptômes neurologiques ou, autrement dit, des maux de tête (migraines, céphalées de tension).
La déchirure (claquage) qui correspond à une atteinte importante des fibres musculaires, du tissu conjonctif associé à un hématome ; La courbature qui correspond à une douleur globale du muscle (DOMS) et qui survient de 12 à 48 heures après un exercice musculaire le plus souvent excentrique.
Une douleur aiguë, évoluant depuis moins de 15 jours, constitue un problème diagnostique et thérapeutique urgent. Une douleur subaiguë ou chronique laisse le temps à des investigations.
Chez les adultes, ce sont le chondrosarcome, le sarcome pléomorphe indifférencié de l'os et l'ostéosarcome. Il existe d'autres types de sarcomes osseux, mais ils sont beaucoup plus rares. D'autres types de cancer peuvent se propager aux os.
Il vous demandera de faire pratiquer une prise de sang où un dosage des enzymes musculaires (Créatine Kinase : CK, anciennement CPK) sera réalisé. Le laboratoire analysera le taux sanguin de ces enzymes musculaires qui, s'ils sont anormalement élevés, peuvent témoigner d'une atteinte musculaire.
Le lactate est une molécule de glucose transformée, qui est transportée des cellules musculaires jusqu'au sang. Pour quelle raison ? Le lactate ne peut pas être dégradé davantage sans oxygène. C'est la raison pour laquelle vos muscles vous « brûlent » ou cessent même complètement de fonctionner.
Les efforts physiques trop importants, réalisés sans échauffement, l'hydratation insuffisante et les traumatismes sont des causes fréquentes de courbatures, de claquages, d'élongations ou de crampes au niveau des cuisses.
L'électroneuromyogramme (ENMG), pratiqué par un médecin formé pour cette exploration, permettra de dire s'il s'agit bien d'une maladie neuromusculaire, si elle atteint le motoneurone, le nerf périphérique, la jonction neuromusculaire ou le muscle, et permettra aussi souvent de préciser le type de maladie en cause.
L'inflammation correspond à un ensemble de réactions générées par l'organisme en réponse à une agression. Celle-ci peut être externe comme une blessure, une infection, un traumatisme, ou internes comme celles observées dans les pathologies auto-immunes.
Parfois, l'inflammation se traduit uniquement par une altération persistante de l'état général (c'est-à-dire une fatigue, un amaigrissement ou encore de la fièvre). Parfois il n'y aura aucun signe clinique mais uniquement des anomalies à la prise de sang.
L'inflammation musculaire, comment la reconnaître ? À l'image de tous les processus inflammatoires, l'inflammation musculaire se caractérise par une rougeur, associée ou non à un œdème, qui se développe au niveau du muscle ou du groupe musculaire lésé. Généralement, la zone concernée est chaude au toucher.
L'échographie du muscle et des tendons est l'examen indispensable : elle permet non seulement d'analyser les lésions musculaires de la déchirure (localisation, étendue, profondeur) et/ou tendineuses, mais aussi d'observer le comportement du muscle lorsqu'il se contracte.
AMYOTROPHIE SPINALE. On donne le nom d'amyotrophie spinale (AS) à un groupe de maladies génétiques héréditaires caractérisées par la faiblesse musculaire. Elle s'attaque aux cellules nerveuses (appelées neurones moteurs ou motoneurones) qui contrôlent les muscles volontaires et entraîne leur destruction.
Le risque de crampe augmente suivant plusieurs facteurs : la déshydratation par exemple, le surentraînement, le manque d'échauffement préalable ou un échauffement trop rapide, un faux mouvement, une compression des muscles, etc. Elles apparaissent plus fréquemment par temps froid.
→ L'achillée millefeuille : Il est très peu connu et pourtant, c'est l'un des décontractants musculaires naturels les plus efficaces.
Le méthocarbamol est un relaxant musculaire qui réduit les spasmes musculaires. L'ibuprofène est un médicament anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) qui atténue la douleur et l'inflammation. Ce médicament est disponible sous divers noms de marque ou sous différentes présentations, ou les deux.
L'arnica : la meilleure alliée contre les douleurs musculaires. Reconnue pour ses propriétés antalgiques, l'arnica est une plante recommandée dans le traitement des douleurs musculaires. Elle a, en effet, une action décontractante et relaxante. Elle a également des bénéfices anti-inflammatoires.