Il y quelques petites baisses de prix ici ou là en 2022 et les augmentations se font de moins en moins fortes. Les taux de prêt immobilier vont encore augmenter en ce mois d'octobre et sur les derniers mois de l'année 2022.
Plusieurs facteurs vont influencer le mouvement haussier des taux : une inflation ralentie mais toujours élevée : 5,9% sur un an en août et un pic attendu début 2023, pour une prévision à 4,3% en 2023 selon le ministère de l'Économie et des Finances.
En 2022 encore, le niveau des taux de prêt immobilier devrait rester très abordable, même si une légère tendance à la hausse pourrait être enregistrée. Toutefois, les nouvelles dispositions du Haut Conseil de Sécurité Financière devraient exclure un certain nombre de candidats à l'octroi de crédit immobilier.
Du fait de l'inflation et de la hausse des taux de crédit, le marché immobilier devrait ralentir en 2023 mais pas se retourner brutalement. L'année 2022 n'est pas encore terminée et des experts immobiliers se prêtent à l'exercice le plus redouté: prévoir l'avenir, qui plus est avec des chiffres précis.
On enregistre ainsi un prix moyen du m² signé à 3 316€ à fin mars 2022, soit +1,7% d'augmentation au global, tous logements confondus. Dans le détail, la demande reste soutenue sur le marché des maisons. En effet, le prix immobilier progresse de 3,4% sur le dernier trimestre avec un prix moyen qui atteint 2 737€/m².
Loin de l'attendu krach immobilier en 2021, les prix ont flambé plus que jamais, portés par la reprise post-covid. Alors, la question que tout le monde se pose en ce moment, c'est : se dirige-t-on vers un krach immobilier en 2022 ? En effet, les prix ont flambé en 2021, et on se demande si la hausse peut continuer.
Si vous avez un bon crédit et que vous êtes financièrement stable, le moment peut être maintenant. Cependant, si le marché immobilier est en baisse ou si les taux d'intérêt sont élevés, il peut être préférable d'attendre. Cela peut en effet être le signe d'une crise immobilière en France à venir.
Le manque de construction dans l'immobilier neuf ne sera pas comblé en 2022, et ce, malgré une nette augmentation de la production. On prévoit de construire +10,3 % dans le logement individuel et +3,6 % dans le logement collectif. L'offre en appartement neuf devrait par conséquent s'étoffer dans les prochains mois.
Ainsi sur les douze prochains mois (septembre 2022-septembre 2023), le marché français devrait enregistrer une hausse des prix de 3% en moyenne – avec de fortes disparités selon les territoires – et le volume de transactions tomber sous le million, à 950.000, après 1,1 million de ventes estimées pour l'année 2022.
Avril à juin. Comme mentionnée plus haut, la saison d'achat du printemps est la plus forte. Comme la plupart des familles veulent déménager, il y a une forte incitation à acheter une maison à cette période de l'année, car de nombreux acheteurs doivent prévoir 30 à 60 jours pour la clôture.
D'après une investigation menée par la Banque de France en mars 2020, la diminution des taux d'intérêt causée par le vieillissement de la population serait à l'origine de l'inflation du prix de l'immobilier à l'horizon 2030. L'investissement immobilier présente donc un réel potentiel sur le long terme.
France : des prix en hausse de 3 % en 2023
Plus en détails, sur le terrain des prix, le marché progresserait de 3 %. Quant aux volumes de transactions, il devrait repasser sous le million de ventes, avec 950 000 transactions sur les douze prochains mois.
C'est le cas de Paris et Lille depuis 2019 et 2020, mais aussi plus récemment de Lyon, Villeurbanne et de 18 villes de la région parisienne. En 2022, Bordeaux et Montpellier en feront de même.
Plus le loyer est élevé par rapport au prix d'achat d'un bien, et plus il semble judicieux de l'acheter plutôt que de le louer. La rentabilité locative du bien, c'est-à-dire son loyer annuel comparé à son prix d'achat, est donc un premier critère.
Devenir propriétaire est également l'un des meilleurs investissements, qui vous permettra de vous constituer un patrimoine. De plus, les sommes que vous avez investies (ou le coût du prêt) seront rapidement amorties en cas de revente grâce à la plus-value.
Le salaire net mensuel minimum pour acheter doit donc être situé autour de 3 690 euros. Et l'apport minimum, de 30 807 euros ».
Des taux au plus bas
En moyenne, il est désormais possible d'obtenir un taux de 1,35 % sur 15 ans, 1,55 % sur 20 ans et 1,75 % sur 25 ans (hors assurance). De plus, ses taux favorables aux emprunteurs devraient subsister pendant plusieurs mois, car on connaît mieux les intentions de la Banque centrale européenne (BCE).
La baisse du prix immobilier est un constat partagé par les professionnels qui font aussi état d'une régression des ventes. L'inflation en est la principale cause, qui réduit les capacités financières des ménages. Le niveau de cette réduction n'est cependant pas précisé.
Alors que le nombre de logements neufs disponibles à l'achat ne cesse de croître, et que les transactions dans l'ancien sont en chute libre, les prix ne baissent pas.
Crédit immobilier : niveau record de l'apport personnel au premier semestre 2022. Il faut désormais plus de 55 000€ d'apport personnel pour obtenir son crédit immobilier, soit 21% du prix du bien. Un record en cette période de hausse de taux d'intérêt et de progression constante des prix des logements.
Vers un ralentissement probable du marché immobilier
Sous l'effet de l'inflation et de l'augmentation des taux, il est probable que les prix immobiliers reculent.
Taux d'usure : un relèvement attendu au 1er octobre
Selon l'observatoire du Crédit Logement, le taux nominal moyen présenté par les banques était de 1,52 % en juin 2022. Il a progressé à 1,7 % en juillet, puis à 1,82 % en août.
Avec la remontée de l'OAT, les taux de crédit devraient avoisiner 3,5 % sur 20 ans à la fin 2022. À noter toutefois que la hausse des taux devrait mécaniquement faire baisser les prix immobiliers. De plus, la production de crédit immobilier reste vive et « profite encore de taux favorables », constate l'économiste.