Le 22 février 1877, jour qui marque la fin des samouraïs, ces guerriers japonais aux armures magnifiques et au sens de l'honneur implacable. Pourquoi disparaissent-ils ? Parce qu'ils sont d'un autre âge. C'est un type d'aristocratie militaire qui n'a pas du tout évolué, il faut le dire.
Saigô Takamori se donne alors la mort par suicide rituel (seppuku), le 24 septembre 1871. Il a 49 ans.
Les Samouraï n'ont pas disparu au cours du XIXe siècle en même temps que l'ère Edo. Ils existent toujours ! Et ils sont beaucoup plus présents qu'on ne le croît dans les Arts Martiaux, comme dans la vie quotidienne. Ils continuent de régir la pratique, voire même de reprendre la main sur celle-ci.
Le personnage de Katsumoto, inspiré de l'histoire de Saigo Takamori, était interprété par Ken Watanabe, dans le film de Edward Zwick, sorti en 2003 (Le dernier Samouraï).
Miyamoto Musashi (宮本 武蔵), de son vrai nom Shinmen Bennosuke (新免 辨助) est né le 12 mars 1584 à Ōhara-chō dans la province de Mimasaka et mort le 19 mai 1645. Il est l'une des figures emblématiques du Japon, maître bushi, calligraphe, peintre reconnu, philosophe et le plus célèbre escrimeur de l'histoire du pays.
Les deux armes composant le daishō sont le katana (刀) et le wakizashi (脇差), le premier étant le plus long, il correspond à l'arme d'attaque, tandis que l'autre s'apparente plutôt à une arme de parade.
Dans le Japon d'avant 1867 un samouraï était un guerrier au service d'un seigneur local le daimyo. Le samouraï reçoit une éducation sévère qui vise à ne pas avoir peur de la souffrance et de la mort, à respecter un code de l'honneur et de faire de lui un guerrier efficace dans le maniement des armes.
« Rappelle-toi la devise du samouraï : L'honneur ou le déshonneur ne sont pas dans l'épée, mais dans la main qui l'empoigne. »
Parc national de Saikai, îles Kujuku, lieu de tournage du film « Le dernier Samouraï » | ANA.
Kurusan Yasuke est un des premiers, si ce n'est le premier, étranger à être devenu samouraï au Japon. Son histoire commence à la fin du 16ème siècle en Afrique (il serait né autour de 1550). On ne sait pas exactement où il est né mais il semble qu'il ait été originaire du Congo ou du Mozambique.
Les valeurs des guerriers
On retrouve de manière exacerbée chez les samouraïs un certain nombre de valeurs : la loyauté, la fidélité, le courage physique, une forme de frugalité voire d'abnégation. Mais au-dessus de tout il y a le respect et en particulier le respect de l'honneur…
Le Japon et la France au xix e siècle. Au xix e siècle, le Japon conserve une organisation féodale. L'empereur, le Mikado, est à la tête du pays, mais le Shogun (également appelé Taïcoun) chef du bakufu (gouvernement militaire) détient la réalité du pouvoir.
Le 22 février 1877, jour qui marque la fin des samouraïs, ces guerriers japonais aux armures magnifiques et au sens de l'honneur implacable. Pourquoi disparaissent-ils ? Parce qu'ils sont d'un autre âge. C'est un type d'aristocratie militaire qui n'a pas du tout évolué, il faut le dire.
Quand un enfant destiné à devenir Samouraï avait atteint l'âge de 15 ans, il pouvait obtenir un wakizashi (petit sabre) et un nom d'adulte lors d'une cérémonie appelée genpuku (元服). Lors de cette cérémonie, il devenait samouraï et il obtenait aussi le droit à porter un katana.
Ils se trouvent principalement dans les « zones périphériques », au sud du Kyūshū et dans le Shikoku ; ils vivent normalement comme employés rémunérés dans les quartiers de samouraïs des jōkamachi (ville-château).
Étymologie. Du japonais 侍 , samurai (« samouraï »), littéralement « celui qui sert (son seigneur) ».
C'est à l'origine une méthode d'utilisation de cheveux pour tenir un casque de samouraï stable au sommet de la tête dans la bataille, puis elle devient un symbole de statut dans la société japonaise.
C'est à l'époque d'Edo (1603-1868) que les nouveaux shoguns Tokugawa créent le samouraï que nous connaissons, respectueux d'un code de conduite strict, la voie du guerrier, "bushido".
Entre le XIIe et le XVIe siècle, le Japon ressemble étrangement à notre Moyen Age occidental : des guerriers, les samouraïs, servant leur seigneur et exerçant leur pouvoir sur les paysans, des fiefs, des châteaux...
Miyamoto Musashi, maître du sabre du début de l'époque d'Edo (1603-1868) a livré plus de 60 combats au cours de sa vie, sans en perdre aucun. Son ouvrage intitulé le Livre des cinq anneaux (Gorin no sho) est considéré comme l'une des plus grandes œuvres jamais écrites sur l'escrime.
Miyamoto Musashi était un géant pour son époque. Il mesurait près de 1m84 (environ 6 pieds) alors que ses collègues japonais atteignaient en moyenne 1m53 (5 pieds).
Le wakizashi (脇差) est un sabre japonais courbe similaire au katana, mais plus petit, dont la taille se situe entre 30 et 60 cm . Il peut être porté avec un katana et glissé dans la ceinture, auquel cas on appelle l'ensemble daisho.
Le samouraï doit se tenir prêt en permanence à partir à la guerre pour son seigneur et il doit effectuer des tours de garde au palais. Son idéal de conduite, le bushido, est exposé dans le Hagakure, recueil de paroles d'un samouraï du XVIIIe siècle, paru en 1906.
Ils doivent respecter un code de l'honneur, le bushido : servir un seul maître, ne pas mentir et ne pas craindre de répandre le sang. Le jeune samouraï a reçu une éducation sévère pour ne pas avoir peur de la souffrance et de la mort. Ces hommes vivent autour des châteaux de leurs maîtres et s'entraînent à la guerre.