Pourquoi la fin des voitures essence et diesel ne signe pas la mort des moteurs thermiques. Le Parlement européen a voté, mercredi 8 juin 2022, la fin des ventes des véhicules essence et diesel neufs en 2035. Mais ce n'est pas pour autant la mort des véhicules thermiques, pour plusieurs raisons.
Sont concernés par la vignette CRIT'air 5, uniquement les véhicules diesel et assimilés dont la première immatriculation est comprise entre le 1er juillet 1997 et le 31 décembre 2000 inclus. « D'ici 2025 ces véhicules auront près de 30 ans, le volume devrait se réduire ».
La réponse des autorités s'accélère. Depuis un an, la loi Climat et Résilience (loi n°2021-1104 du 22.8.21) a fixé un calendrier particulièrement contraignant pour bannir des centres-villes les véhicules Crit'Air 5 dès 2023, Crit'Air 4 (2024) et Crit'Air 3 (2025).
La France identifie aussi le GNV comme un axe primordial dans la transition énergétique pour la croissance verte et se fixe les objectifs suivants : 10% de gaz renouvelable en 2030.
Ce sont finalement les zones à faibles émissions, toujours plus nombreuses, qui risquent de poser le plus de problèmes aux utilisateurs français. Celle du Grand Paris, qui englobe la capitale et sa proche banlieue, prévoit ainsi l'interdiction de tous les véhicules essence et diesel à l'horizon 2030.
Le GPL, ou Gaz de Pétrole Liquéfié, est apparu comme le carburant du futur : moins polluant que l'essence et le diesel, bénéficiant d'avantages fiscaux le rendant moins coûteux à la pompe, et enfin préservant mieux l'usure des moteurs.
La fin des ventes de voitures thermiques aura bien lieu en 2035. Le projet du Parlement européen a été approuvé par le Conseil des ministres européens la semaine dernière. L'interdiction de vente des voitures essence et diesel deviendra donc bel et bien réalité dans une petite dizaine d'années.
Une interdiction du diesel totale en 2035
Au mois de juin 2022, le Parlement européen a voté en faveur de l'interdiction des voitures thermiques, diesel et essence compris en 2035. Il ne s'agit pas réellement d'une interdiction totale des voitures thermiques. A partir de 2035, la vente de ces véhicules sera interdite.
Parmi ces nouveautés, la F1 change de carburant pour adopter une essence sans plomb composée de 10% d'Ethanol, comme nos voitures de tous les jours.
Composé à plus de 90% d'éthanol, ce carburant vert peut être utilisé par les poids lourds, les cars et les bus.
En réalité, si. Dans la mesure où ces véhicules proposent des consommations de carburant bien plus avantageuses que les véhicules à essence. Vous économiserez en moyenne, à puissance équivalente, environ 2 litres de carburant tous les 100 km, soit environ 3 euros au prix actuel du carburant.
L'essence étant privilégié pour ses reprises, sa sportivité ; le diesel, plus lourd, lui, pour sa fiabilité. Doté de matériaux plus robustes, pour résister aux fortes compressions dans les cylindres, mais plus cher à changer, les diesels s'usent en effet moins vite, mais sont aussi généralement plus lourds.
Composé de journalistes sélectionnés partout en Europe, ce jury devra trancher parmi les sept finalistes de la sélection 2022 : La Peugeot 308, le Skoda Enyaq iV, la Cupra Born, le Hyundai Ioniq 5, le Kia EV6, la Renault Mégane E-Tech et le Ford Mustang Mach-E.
Un budget carburant plus réduit
Moins de consommation, donc moins de dépenses : votre budget carburant sera positivement impacté. Le moteur diesel, que les motoristes ont beaucoup fait progresser, est également plus sobre et plus performant. Cela permet notamment de ne pas polluer autant qu'on pourrait le croire.
Avec une consommation moyenne de seulement 3,8 l/100 km, la Toyota Yaris surpasse ses rivales et occupe même la tête du palmarès, tous segments confondus. Le podium est complété par deux autres modèles hybrides : la Renault Clio E-Tech et la Honda Jazz.
À Nice, au 1er janvier 2023, les véhicules légers en Crit'air 5 (sauf les deux et trois roues motorisées ou encore les véhicules de collection) ne pourront pas rouler dans plusieurs secteurs.
Abandonnés, principalement pour des raisons de sécurité, les ravitaillements en essence pourraient bien refaire surface. Pourtant, au-delà de la sécurité des mécaniciens et des pilotes, il leur avait été reproché, à l'époque, de nuire au spectacle.
12 millions de dollars.
C'est la valeur d'une Formule1. Ce qui en fait et de loin la voiture la plus chère au monde. L'essentiel du prix est constitué par le moteur hybride évidemment, un V6 turbo d'1,6 litre, estimé à lui seul à 10 millions de dollars environ.
Mais depuis 2010, les ravitaillements pendant la course sont interdits.
Un coût nettement trop élevé
C'est un des principaux freins pour ne pas acheter une voiture électrique… le prix. Il constitue toujours un frein à l'achat des voitures électriques. Le coût d'un véhicule électrique est considéré comme plus élevé que son équivalent en moteur thermique.
les véhicules Crit'Air 2 (tous les autres véhicules essence et diesel) seraient interdits à partir du 1er janvier 2026.
En 2035, seuls les véhicules qui n'émettent pas de CO2 à l'usage pourront être mis en circulation : ce sont principalement les véhicules 100 % électriques, et aussi les véhicules à hydrogène.
La thermoélectricité, une piste d'avenir
aux centrales électriques. Concrètement, ces moteurs produisent de la chaleur en brûlant du carburant. Cette chaleur est ensuite exploitée et transformée en énergie mécanique.
Les futurs e-3008, e-308 e-c3 et e-DS4 devraient pointer leur nez en 2022. L'ensemble de ces modèles est équipé d'une motorisation électrique comprise entre 110 et 136ch. Renault propose actuellement sa voiture Renault Zoé version restylée comme premier prix, qui devrait disparaitre d'ici 2024.