Il y quelques petites baisses de prix ici ou là en 2022 et les augmentations se font de moins en moins fortes. Les taux de prêt immobilier vont encore augmenter en ce mois d'octobre et sur les derniers mois de l'année 2022.
Après une année 2022 qui s'annonce, une nouvelle fois, historique pour le marché de l'immobilier, de nombreux observateurs s'attendent à un ralentissement en 2023. Si une baisse des prix est envisageable, le manque d'offres risque bien, du moins dans certaines zones tendues, de continuer à les gonfler artificiellement.
Les progressions du marché immobilier français devraient toutefois être plus mesurées en 2023 par rapport à 2021 et 2022, aussi bien en termes de prix qu'en termes de volumes de transactions. Les ventes pourraient ainsi atteindre 950 000 ventes contre 1,1 millions cette année.
D'après l'Observatoire Crédit logement CSA, « avec l'accélération de l'inflation et la montée des incertitudes », le taux moyen pour un crédit immobilier pourrait atteindre 2,80% en juin 2023 « pour redescendre lentement à 2,45% fin 2023, niveau auquel il se stabiliserait en 2024 ».
Loin de l'attendu krach immobilier en 2021, les prix ont flambé plus que jamais, portés par la reprise post-covid. Alors, la question que tout le monde se pose en ce moment, c'est : se dirige-t-on vers un krach immobilier en 2022 ? En effet, les prix ont flambé en 2021, et on se demande si la hausse peut continuer.
Pour protéger son argent en cas de crise financière, il est important de placer son argent de façon à sécuriser un maximum son épargne quand on en a. Le meilleur moyen de se protéger est de ne pas laisser tout son argent sur son compte courant ou sur des comptes épargnes.
Pendant ce temps, l' ACI prévoyait en juin que le prix national moyen des maisons augmenterait de 10,8 % sur une base annuelle pour atteindre 762 386 $ d'ici la fin de 2022 et atteindre 786 252 $ en 2023.
La hausse des coûts de construction
Avec 1,2 million de transactions, l'année, 2021 a été celle de tous les records. Pourtant, beaucoup d'incertitudes planent sur le marché de l'immobilier en 2022. La frilosité des mairies et le contexte sanitaire pèsent sur le logement. L'offre de biens a diminué de 6 % sur un an.
Selon l'économiste en chef de Desjardins, l'année 2023 se terminera avec une « légère » récession. Les hausses de taux d'intérêt tirent à leur fin, mais les Canadiens et les Québécois devront attendre encore au moins un an avant de les voir redescendre et se préparer, d'ici là, à faire face à une « légère » récession.
A fin août, les ventes de logements anciens restent élevées, puisque la Fnaim observe seulement un tassement de 3% de l'activité par rapport à une année 2021 qui, rappelons-le, reste une année exceptionnelle.
D'après une investigation menée par la Banque de France en mars 2020, la diminution des taux d'intérêt causée par le vieillissement de la population serait à l'origine de l'inflation du prix de l'immobilier à l'horizon 2030. L'investissement immobilier présente donc un réel potentiel sur le long terme.
Vers une stabilisation des prix de l'immobilier en 2022 ? En 2022, l'envolée des prix de l'immobilier connue ces dernières années devrait être globalement plus raisonnable. Une étude S&P table sur une croissance des prix de l'immobilier contenue à 2 % en moyenne en France en 2022.
Le groupe bancaire estime d'ailleurs que ce ralentissement du marché immobilier pourrait entraîner en 2022 une baisse du nombre de ventes de 5 % pour atteindre 1 119 000, et de 8,6 % en 2023, soit 1 023 000. Un repli qui ne surprend pas indique Alain Tourdjman, directeur du pôle étude et prospective du groupe BPCE.
Alors que les taux de crédit sont en augmentation depuis le début de l'année pour atteindre aujourd'hui 1,50 % sur 20 ans en moyenne, ils devraient encore augmenter d'ici la fin de l'année 2022 pour atteindre les 2 à 3 %. Ce qui ne sera pas sans conséquence sur le pouvoir d'achat immobilier des ménages.
Les taux moyens estimés en septembre 2022 sont les suivants : 1.40 % sur 7 ans, 1.60 % sur 10 ans, 1.75 % sur 15 ans, 1.80 % sur 20 ans et 1,95 % sur 25 ans. Depuis 2015, les taux immobiliers n'ont cessé de fluctuer. Après avoir connu une forte baisse, on assiste depuis début 2022 à une remontée des taux fulgurante !
Par exemple voici les moyennes pour les taux immobiliers en octobre 2022 pour différentes durées d'après l'observatoire Crédit Logement CSA : Taux sur 15 ans : 1,74 % Taux sur 20 ans : 1.88 % Taux sur 25 ans : 1.98 %
Selon les calculs de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), notre pouvoir d'achat va reculer de 0,8%. C'est la première fois qu'une telle baisse est observée depuis 10 ans. Bruno Le Maire entrevoit une sortie du pic d'inflation vers 2023.
Les emprunteurs ont vu leur capacité d'emprunt se réduire assez rapidement. Par exemple, pour un crédit sur 25 ans avec une mensualité de 800 euros, on passe d'un montant d'emprunt de 207 256 € avec un taux moyen à 1,20 % début 2022 à 187 664 € avec un taux de crédit immobilier moyen à 2,05 % en octobre 2022.
En mai 2022, le taux moyen des intérêts s'élève à 1,5 %. Bien qu'on soit loin du record de 2021, on reste toutefois en dessous des 2 %. D'autant plus qu'il est toujours possible de négocier ce taux à l'aide d'un courtier.
L'immobilier est le placement préféré des Français, devant les placements financiers car il donne une impression de stabilité. L'investissement immobilier peut être très intéressant actuellement en raison des taux bas, et des outils de défiscalisation à votre disposition.
Des prix très hauts, des délais de vente raccourcis, des acheteurs de plus en plus nombreux : l'immobilier en 2022 devrait continuer dans cette dynamique. Homki livre 5 raisons qui appuient l'idée que 2022 sera le moment idéal pour vendre son bien immobilier.
Vers un ralentissement probable du marché immobilier
Selon les régions et la qualité du bien, les délais de vente se rallongent et les négociations de prix immobilier sont de retour. Sous l'effet de l'inflation et de l'augmentation des taux, il est probable que les prix immobiliers reculent.
"Une hausse soudaine des taux d'intérêt réels pourrait déclencher une correction des prix de l'immobilier à brève échéance, le niveau actuel bas des taux d'intérêt rendant plus probable un retournement marqué des prix des logements", résume encore la BCE.
La maison idéale est une maison durable, mais pas seulement au sens écologique : c'est une maison dans laquelle vous vous sentirez bien sur le long terme et qui correspond à vos besoins. Par exemple, sa surface donne de l'espace à tous les membres de la famille sans devenir compliquée à entretenir.