La hausse des prix de l'immobilier breton se poursuit mais le volume des transactions suit une tendance à la baisse depuis fin 2021. En raison de l'inflation et de l'augmentation des taux d'emprunt, le marché immobilier pourrait amorcer une décrue en 2023, selon un bilan à mi-année des notaires bretons.
Des prix toujours à la hausse avec, sur un an, +8,8 % pour les appartements et +10% pour les maisons. Sur un an, entre juin 2022 et juin 2021 et même au regard des dernières semaines, les notaires ne constatent pas de baisse des prix sur l'immobilier breton (y compris la Loire Atlantique).
Les emprunteurs ont vu leur capacité d'emprunt se réduire assez rapidement. Par exemple, pour un crédit sur 25 ans avec une mensualité de 800 euros, on passe d'un montant d'emprunt de 207 256 € avec un taux moyen à 1,20 % début 2022 à 187 664 € avec un taux de crédit immobilier moyen à 2,05 % en octobre 2022.
Les progressions du marché immobilier français devraient toutefois être plus mesurées en 2023 par rapport à 2021 et 2022, aussi bien en termes de prix qu'en termes de volumes de transactions. Les ventes pourraient ainsi atteindre 950 000 ventes contre 1,1 millions cette année.
En Bretagne, les prix continuent d'augmenter dans tous les départements. Les notaires de Bretagne ont fait un point d'étape sur la situation du marché de l'immobilier dans la région, lundi 13 décembre 2021. Sans surprises, la hausse des prix est généralisée et la Bretagne confirme son attractivité immobilière.
Lorient, ville bretonne où il fait bon vivre en 2022
Selon le palmarès dévoilé le 30 janvier 2022, plusieurs communes bretonnes figurent en bonne place. Si Angers (Maine-et-Loire) est la ville française où l'on vit le mieux, trois villes bretonnes sont dans le top 10.
La hausse des coûts de construction
Avec 1,2 million de transactions, l'année, 2021 a été celle de tous les records. Pourtant, beaucoup d'incertitudes planent sur le marché de l'immobilier en 2022. La frilosité des mairies et le contexte sanitaire pèsent sur le logement. L'offre de biens a diminué de 6 % sur un an.
Le prix moyen des maisons au pays pourrait chuter de 20% à 25% en 2023, après que ceux-ci ont explosé pendant la pandémie de COVID-19, selon un rapport de la Banque TD. Les prix ont déjà commencé à baisser au cours de l'été dans certaines régions du pays, une tendance qui pourrait perdurer.
«Le début de la baisse des taux devrait être en fin 2023», insiste Jimmy Jean, et ce, même si on s'attend à voir des signes de fléchissement de l'inflation dès le début de l'an prochain.
Pendant ce temps, l' ACI prévoyait en juin que le prix national moyen des maisons augmenterait de 10,8 % sur une base annuelle pour atteindre 762 386 $ d'ici la fin de 2022 et atteindre 786 252 $ en 2023.
Des prix très hauts, des délais de vente raccourcis, des acheteurs de plus en plus nombreux : l'immobilier en 2022 devrait continuer dans cette dynamique. Homki livre 5 raisons qui appuient l'idée que 2022 sera le moment idéal pour vendre son bien immobilier.
A fin août, les ventes de logements anciens restent élevées, puisque la Fnaim observe seulement un tassement de 3% de l'activité par rapport à une année 2021 qui, rappelons-le, reste une année exceptionnelle. Toutefois, le trimestre qui se profile est beaucoup plus incertain.
Michel Mouillart déclare, toujours dans les Echos, que le taux moyen toutes durées confondues pourrait atteindre 2,80% en juin 2023 " pour redescendre lentement à 2,45 % fin 2023, niveau auquel il se stabiliserait en 2024 ". Profitez de notre expertise au meilleur taux ! Profitez d'un Taux immo à 1,10 % sur 15 ans !
Plus globalement, le Centre-Bretagne concentre, sans trop de surprise, les zones les plus accessibles. Callac (22), Glomel (22), Plonévez-du-Faou (29), Corlay (22), Poullaouen (29), Lignol (56) affichent les montants les moins élevés de la région.
Après une année 2022 qui s'annonce, une nouvelle fois, historique pour le marché de l'immobilier, de nombreux observateurs s'attendent à un ralentissement en 2023. Si une baisse des prix est envisageable, le manque d'offres risque bien, du moins dans certaines zones tendues, de continuer à les gonfler artificiellement.
Selon l'économiste en chef de Desjardins, l'année 2023 se terminera avec une « légère » récession. Les hausses de taux d'intérêt tirent à leur fin, mais les Canadiens et les Québécois devront attendre encore au moins un an avant de les voir redescendre et se préparer, d'ici là, à faire face à une « légère » récession.
Il s'agit d'une diminution de 34% du nombre de ventes résidentielles comparativement à août 2021 (406 000$). Depuis le début de l'année, les ventes ont été en baisse tous les mois, à l'exception de février et de mai.
Population fragile
Mais pour le reste, Saint-Brieuc est aussi la « ville la plus pauvre de Bretagne », rappelle la convention, « qu'il s'agisse du taux de chômage, de la population imposée en taxe d'habitation, du niveau de ressources des ménages ».
- Lannion est une ville parfaite pour s'y installer à la retraite. Il s'agit d'une petite ville du Trégor de 20 000 habitants. Les infrastructures sont adaptées aux seniors, notamment les transports en commun qui permettent de se déplacer facilement. - Il fait bon vivre à Lorient, la ville aux cinq ports.
L'été, le climat le plus chaud mais pas étouffant se trouve dans le Morbihan. Contrairement à Brest qui se trouve dans le Finistère où les températures sont plus basses. La péninsule armoricaine jouit d'un véritable climat océanique.