Depuis 1871, Metz était allemande. Elle était devenue une des grandes places du dispositif de guerre, offensif ou défensif, de l'Empire de
Metz devient la vitrine d'un nouvel état : l'Allemagne
Suite au traité de Francfort de 1871, la Moselle de l'époque, moins l'arrondissement de Briey, est incorporée à ce nouveau pays né dans la galerie des Glaces de Versailles : l'Allemagne.
L'occupation: l'annexion de fait
L'Alsace-Moselle est annexée de fait avant que de droit le 26 août 1870, quand la Prusse forme le gouvernement générale de l'Alsace et de la Lorraine allemande.
Convoitée par ses voisins (et débiteurs) puis par le royaume de France, Metz devient un protectorat et une place forte française au XVI e siècle, avant d'être annexée par l'Empire allemand à la fin XIX e siècle (Alsace-Moselle).
Le Reichsland Elsaß-Lothringen (territoire d'empire d'Alsace-Lorraine) est devenu partie intégrante de l'Empire allemand de 1871 à 1918, par la cession par la France au traité de Francfort du 10 mai 1871 des territoires français correspondant aujourd'hui à la Moselle, au Bas-Rhin et au Haut-Rhin.
Origines de l'annexion
Les Nazis veulent regrouper les territoires de langue allemande ou considérés comme tels, donc les Sudètes, l'Autriche, le Luxembourg, la Prusse-Occidentale et bien sûr l'Alsace-Moselle. L'annexion se fait de facto et non de jure, donc au mépris du droit international.
Le traité de Versailles, le 28 juin 1919, indique ainsi que les Alsaciens-Mosellans sont réintégrés de plein droit dans la nationalité française , excepté les enfants de père allemand installé en Alsace après 1870. Amertume et ressentiments apparaissent rapidement dans la population.
A la fin du IVème siècle, la fin des romains et le début du moyen-âge, le nom Médiomatrice et devenue Mettis, et la ville est devenue capitale des Francs d'Austrasie. Enfin, au cours du moyen-âge, Mettis se transforme en Metis, puis en Mès vers 1300, avant de donner enfin le Metz que nous connaissons aujourd'hui.
Sur la colline Sainte-Croix, vers la fin du IIIème siècle av. J.C., se serait installée la tribu celte des Médiomatriques. Les Romains ont agrandi et transformé la ville appelée Divodurum Mediomatricorum. Le nom de la ville de Metz provient de cette même tribu.
Sarrelouis est allemande. A moins de 70 km de Metz, Sarrelouis, collée à la France, est la destination d'un grand nombre d'habitants de Metz qui aiment y faire des courses.
En 1871, le traité de Francfort entérine la perte par la France de l'Alsace et de la Moselle au profit du nouvel Empire allemand, proclamé quelques mois auparavant, dans la galerie des Glaces du château de Versailles. L'alsace et la Moselle resteront annexées jusqu'à la fin de la Grande Guerre.
Le 10 mai 1871, la France vaincue, humiliée signe, à Francfort-sur-le-Main, un traité de paix qui acte l'annexion par l'Empire allemand des départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin (à l'exception de l'arrondissement de Belfort) et de la Moselle.
L'Alsace et la Moselle germanophone [2] sont des espaces frontaliers de l'Allemagne qui s'individualisent par des pratiques linguistiques spécifiques : usage de dialectes germaniques (alsacien, platt lorrain), mais aussi un apprentissage de l'allemand, comme langue vivante dans l'enseignement, plus important qu' ...
de 1918 à 1945
Novembre 1918 : armistice : l'Alsace redevient française. 1940 -44 : occupation de l'Alsace par l'Allemagne nationale-socialiste. 1942 : incorporation de force de 130 000 Alsaciens et Mosellans dans l'armée allemande.
Comment s'appellent les habitants de votre commune ? En général, le nom est proche de celui du lieu dans lequel vous résidez. Par exemple, les Messins sont les habitants de Metz et les Nancéiens sont ceux de Nancy.
Contexte historique. Le traité de Francfort (10 mai 1871) entérine l'annexion de fait de l'Alsace et d'une partie de la Lorraine comprenant la ville de Metz. En 1872, les habitants ayant opté pour la France vont s'installer en Lorraine française, notamment à Nancy, à Paris ou en Algérie.
Pour rappel, la devise la plus connue de Metz : « Si paix dedans, paix dehors », est visible à la porte des Allemands.
Après son invention, les éditeurs utilisaient la ligature eszett (ß) qui désigne le double S. Mais les imprimeurs français ne disposant pas du ß, ils ont matérialisé ce son par un T et un Z. Malgré la disparition du ß dans la langue française, la prononciation reste donc bien Mess.
Étymologie. (Date à préciser) Du latin Mediomatrici (« Médiomatriques »), peuple celte qui a occupé, dès le III e siècle avant notre ère, le Nord-Est de la France, du Rhin à l'Argonne.
Mais c'est en réalité René II de Lorraine qui l'adopta en y ajoutant la devise : « Ne toquès mi, je poins » (autrement dit, « Ne me touche pas, je pique ») qui devint « Qui s'y frotte s'y pique », en latin « non inultus premor », la devise de la ville aujourd'hui.
Son successeur, le Maréchal d'Estrées engage en 1761 la construction de la place d'Armes sur les plans de l'architecte théoricien français le plus important du Siècle des Lumières, Jacques-François Blondel, qui créera à Metz son chef-d'œuvre monumental, unique par bien des aspects, véritable célébration urbaine du ...
Le Graoully, le dragon emblême de la ville de Metz, fait son apparition sur le nouveau logo de la ville.
En 1871, après la guerre franco-allemande de 1870, une partie de ces territoires, correspondant aux actuels départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle, intègre l'Empire allemand.
Cette identité puise ses racines dans une histoire très particulière : germanique du Moyen Âge au XVIIe siècle, l'Alsace fut ensuite française jusqu'en 1870, puis allemande jusqu'en 1918, et française depuis, à l'exception d'une parenthèse des quatre années d'annexion de fait au IIIe Reich.
Divergences religieuses, révoltes et rivalités
Après cet épisode, le Lorrain est perçu en Alsace comme celui à qui il ne faut pas faire confiance ». Les Lorrains, perçus comme des traîtres au XVIe par les Alsaciens, en ont autant pour leurs voisins, des étrangers qui les gouvernent au XIXe siècle.