Quand nous disons que le plaisir est le but de la vie, il ne s'agit pas des plaisirs déréglés ni des jouissances luxurieuses ainsi que le prétendent ceux qui ne nous connaissent pas, nous comprennent mal ou s'opposent à nous.
C'est alors en effet que nous éprouvons le besoin du plaisir quand, par suite de son absence, nous éprouvons de la douleur ; mais quand nous ne souffrons pas, nous n'éprouvons plus le besoin du plaisir. Et c'est pourquoi nous disons que le plaisir est le commencement et la fin de la vie heureuse.
Epicure, qui vivait au IIIè siècle avant J. C., pense, lui aussi, que le but de la vie humaine est d'obtenir le bonheur. Il est de plus d'accord avec les hommes modernes : le moyen de parvenir au bonheur est le plaisir né de la satisfaction des désirs.
Pour Epicure, "le plaisir est le commencement et la fin de la vie heureuse". D'une part, il en constitue le point de départ car c'est à partir de lui que l'on détermine "ce qu'il faut choisir et ce qu'il faut éviter".
Issu du latin placare (« apaiser »), le plaisir est ce que procure la satisfaction d'un besoin ou d'un désir. Physique ou psychique, il constitue avec la douleur l'un des deux pôles de la vie affective.
Se faire plaisir : pourquoi ? Le besoin de plaisir est fondamental. Grâce à lui, il est plus facile d'être en relation positive avec soi-même, les autres et notre environnement. Il est nécessaire également à notre bien-être physique.
Le plaisir passe, le bonheur dure
Le bonheur dure dans le temps, affirme-t-il. Le plaisir est un bref moment où le corps exulte, le bonheur est un état calme et serein, de paix intérieure et de fécondité.
Pour Épicure, c'est très simple, le plaisir est le bien et la souffrance est le mal. Mais derrière cette apparente simplicité se cache un système moral complexe qui nécessité l'usage de la raison afin de bien distinguer les « bons plaisirs » et écarter les « mauvais plaisirs ».
Pour l'élève de Socrate, le bonheur est le but de la vie meilleure, comme il l'explique dans "Le Banquet" et "Le Timée". Textes commentés. Le fait que le bonheur soit la fin ultime de tout être humain est, pour les Grecs anciens, une conviction que l'on ne songe pas à remettre en cause.
Mais, pour Epicure, le bonheur ne réside ni dans le confort matériel ni dans la simple satisfaction des plaisirs. Il advient lorsque l'homme atteint la tranquillité de l'âme, c'est-à-dire lorsqu'il ne subit plus ni trouble ni douleur.
« Le bonheur est un idéal de l'imagination et non de la raison. » Pour Kant, le bonheur est un concept empirique : il est particulier (bien que tout le monde le recherche en tant que but universel) et vague, c'est-à-dire qu'il repose sur une idée que chacun se fait du bonheur.
Les plaisirs sont de courte durée, le bonheur perdure. Mais ce qui les distingue avant tout est la sécrétion des neurotransmetteurs qu'ils libèrent l'un et l'autre dans notre cerveau : les plaisirs fabriquent de la dopamine et le bonheur, de la sérotonine.
- c'est aussi l'idée que le plaisir comble souvent notre corps, peu notre âme et donc que courir après le plaisir, c'est perdre son âme, pour des réjouissances matérielles qui ne sauraient nous combler. Donc vivre une vie de plaisir, c'est vivre aussi une vie de souffrance et incomplète.
Première partie.
Le plaisir est une absence de douleur et en tant que telle, une condition du bonheur. Mais le plaisir est aussi un état positif qui accompagne nos actes, une sorte de supplément sensitif. Si j'ai faim et que je mange, cela ne me fait pas forcément plaisir ni me rend particulièrement heureux.
La valeur intrinsèque du plaisir n'est pas une valeur morale (on ne peut pas, en général, blâmer quelqu'un parce qu'il ressent du plaisir). Mais elle demeure une valeur moralement pertinente.
Le plaisir s'obtient sans effort
Étant donné que le plaisir s'achète et se prend, il ne requiert aucun autre effort que celui de le payer et de le prendre. Oui, vous aurez peut-être fait l'effort d'économiser de l'argent pour vous procurer une source de plaisir.
État de contentement que crée chez quelqu'un la satisfaction d'une tendance, d'un besoin, d'un désir : Cette musique lui procure un immense plaisir. Éprouver du plaisir à lire. 2. Ce qui plaît, divertit, procure à quelqu'un ce sentiment agréable de contentement : Le plaisir de la table.
Définition du désir
Le désir est une tension née d'un manque qui vise un objet ou un sujet dont la possession est susceptible de procurer de la satisfaction, donc du plaisir. Désirer signifie être à la recherche de ce dont on manque et dont le manque provoque de la souffrance.
*En se délivrant de nos désirs, nous prévenons la souffrance mais aussi la joie, le plaisir car on ne peut les éprouver que lorsque nous avons désiré. En étant insensible à tout, on l'est entre autre au bonheur.
« Vivre dans la jouissance, éprouver toutes les formes de désirs et les assouvir, Voilà, c'est cela la vie heureuse ! » Pour Socrate, la conception du bonheur de Calliclès et son mode de vie ressemblent au sort des Danaïdes, ces femmes condamnées à remplir à jamais un tonneau percé.
La timidité, ne pas se faire confiance : Même si vous savez ce que vous voulez et ce qui vous passionne, cela peut parfois être difficile à exprimer aux autres si vous êtes de nature introvertie ou si vous manquez actuellement de confiance en vous.