Lorsque vous dormez mal, ou trop peu, votre cerveau s'autodétruit. C'est l'effrayante conclusion à laquelle sont parvenus des chercheurs italiens dans une étude publiée dans le Journal of Neuroscience.
Les astrocytes, de leur côté, sont stimulées et deviennent plus actives en cas de manque de sommeil. Ce sont des fonctions naturelles mais qui sont amplifiées par le manque de sommeil. On peut donc dire que le cerveau se mange lui-même quand vous ne dormez pas assez.
Un sentiment négatif peut être mémorisé puis expurgé durant la nuit. Au contraire, le manque de sommeil peut avoir des effets néfastes sur nos capacités cognitives : il nuit à notre attention et à notre vigilance, réduit nos capacités à ressentir, à imaginer et à créer, affecte notre humeur et nos émotions, etc.
Votre cerveau se « mange » lui-même quand vous manquez de sommeil, d'après une étude scientifique ! D'après une étude, notre cerveau commence littéralement à se manger lui-même lorsque nous manquons de sommeil !
L'autophagie (qui signifie « se manger soi-même ») est un processus connu depuis les années 60. Le Pr Ohsumi a identifié les gènes essentiels à l'autophagie dans les années 1990 en utilisant de la levure et en montrant qu'un mécanisme similaire était employé dans nos cellules.
Les conséquences du manque de sommeil sont nombreuses et aujourd'hui démontrées : risque accru d'obésité, de diabète, de maladies cardiaques et d'AVC, de dépression…
Avec une diète de moins de trois jours, il y aura bien une perte de poids, mais elle sera plutôt faible. Si le jeûne dure une à deux semaines, comme certains le préconisent, vous allez effectivement pouvoir perdre plusieurs kilos. Mais ce genre de pratique n'est pas sans conséquences.
En fonction de la présence ou non d'aliments dans l'estomac, le cerveau va libérer des facteurs appelés orexigènes s'ils stimulent l'appétit, ou anorexigènes s'ils inhibent la faim. Système nerveux digestif et cerveau dialoguent ainsi via de nombreux médiateurs chimiques, comme la cholécystokinine.
La cervelle aide à garder une bonne mémoire
Pourtant, la cervelle est le seul aliment à apporter de la phosphatidylsérine. C'est un phospholipide important chez les personnes âgées, puisque, lorsqu'on en manque, on voit ses fonctions cognitives et sa mémoire se détériorer. Sa carence favorise aussi la dépression.
Tous ces signaux alimentaires sont réceptionnés par des zones du système nerveux central : l'hypothalamus et le noyau du tractus solitaire, au niveau du tronc central. Ces neurones forment 2 systèmes distincts : orexigène (qui stimule l'appétit) et anorexigène (qui l'inhibe).
Le sommeil est un moment privilégié que l'organisme emploie pour reconstituer ses réserves en glycogène (forme de stockage du sucre). «Si l'on ne dort pas la nuit, on augmente la consommation de glucose, ce qui nécessite la sécrétion d'insuline et donc favorise l'apparition d'un prédiabète», explique le Pr Arnulf.
En revanche, ne pas dormir assez de façon récurrente peut amener à des troubles beaucoup plus importants. Ainsi, dormir moins de 6h par nuit augmente de 48% le risque de maladies cardio-vasculaires et multiplie par 4 le risque de faire un AVC. Un manque de sommeil pourrait aussi favoriser le développement de tumeurs.
À moyen terme, c'est une irritabilité importante qui peut s'installer, un risque de syndrome dépressif et surtout des difficultés d'apprentissage. Enfin, si le déficit de sommeil devient chronique, il y a un risque accru d'obésité et de diabète.
Le sucre génère des envies irrépressibles
Ceux-ci envoient des signaux au cerveau pour qu'il active le système de récompense et libère des hormones comme la dopamine. Or le sucre "prend le contrôle de ce système de récompense", explique le neuro-scientifique Jordan Gaines Lewis.
Les fruits rouges
Or, dans les bleuets, canneberges, mûres ou framboises, se concentrent de fortes doses d'antioxydants, qui combattent les radicaux libres et boostent notre cerveau.
La ghréline est une hormone fabriquée dans l'estomac, de faibles quantités sont également sécrétées par le cerveau, l'intestin grêle et le pancréas. Si la ghréline est connue pour son rôle dans la stimulation de l'appétit, elle contribue également à la régulation du glucose et de l'insuline, au goût et au sommeil.
C'est même l'assurance de maigrir. "La faim protège notre poids, elle annule l'effet grossissant des aliments, car elle signale un déficit énergétique du corps. De plus, on mange moins quand on respecte sa faim", insiste le Dr Jean-Philippe Zermati, nutritionniste.
La leptine, surnommée "l'hormone de la satiété", est sécrétée par les cellules graisseuses de l'organisme (les adipocytes), mais aussi par l'estomac, le muscle squelettique et la moelle osseuse. L'estomac commence à sécréter de la leptine environ quinze minutes après l'arrivée des aliments.
Au déjeûner, mixez des fruits et des légumes en quantités égales : des pommes et des épinards, des carottes et des oranges, du kale et des fruits rouges, par exemple. Et le soir, concoctez vous un jus de légumes uniquement, pour assurer un effet drainant tout au long de la nuit.
En 1965, un Ecossais de 207 kilos a entamé un jeûne de 382 jours sous supervision médicale.
La pratique du jeûne en soirée est une solution pour faciliter la perte de poids ou aider l'organisme à éliminer les excès après quelques abus comme les fêtes de fin d'année. Cela s'appelle le jeûne de 16h qui consiste à ne plus rien consommer (en dehors des boissons) après 16h jusqu'au lendemain matin 8h.