Le terme adéquat est « dénégation » ; mais le terme de « déni » est plus souvent employé, par abus de langage et par anglicisme. C'est parfois un moyen mis en place afin d'éviter une vérité psychologiquement inconfortable.
NÉGATEUR, -TRICE, adj. et subst. [En parlant d'une pers.
L'égocentrique monopolise toujours la conversation et n'écoute pas ce que les autres ont à dire car trop centré sur sa personne. L'égocentrique commence souvent ses phrases par “Moi, je”, “Je…”, “Mon…”, “Mes…”, etc.
Renoncer à la vérité, reconnaître son inaccessibilité, revient à se libérer de tout ce qui au fond constitue notre désir de toute puissance et donc notre égocentrisme. Le renoncement à la vérité sera donc source de bonheur.
Ne pas dire la vérité va permettre de garder un contrôle (illusoire) et d'éviter le conflit. Notre argument principal pour taire la vérité est souvent axé sur la peur de faire mal, la peur de blesser l'autre et la peur de détruire une relation.
Si on ment, on peut se sortir d'une situation embarrassante ou éviter une conséquence, alors que si on dit la vérité, on devra inévitablement faire face aux conséquences.
Mentir, c'est cacher une vérité que l'on doit manifester.
Philo52 - Les obstacles à la (recherche de la) vérité "Je dirai qu'il y a trois causes qui font obstacle à ce que devrait être la vision du vrai : les exemples dont l'autorité est fragile ou indigne de ce nom ; le poids des habitudes ; le gros bon sens des foules sans expérience.
Douter si deux et deux font quatre, si l'homme est un animal raisonnable, c'est avoir des idées de deux, de quatre, d'homme, d'animal, et de raisonnable. Le doute laisse donc subsister les idées telles qu'elles sont ; ainsi, nos erreurs venant de ce que nos idées ont été mal faites, il ne les saurait prévenir.
Il existe deux formes de doute: le doute ordinaire et le doute philosophique. Commençons par ce que nous connaissons tous très bien pour l'avoir pratiqué: le doute ordinaire est l'expression d'un sentiment d'incertitude quant aux événements ou aux personnes.
Une personnalité orgueilleuse aura du mal à reconnaître ses erreurs en se pensant supérieure aux autres, et remettra toujours la faute sur les autres.
En psychologie comportementale, le dénialisme (denialism) est le choix de nier un fait ou un consensus sans justification rationnelle. Le terme adéquat est « dénégation » ; mais le terme de « déni » est plus souvent employé, par abus de langage et par anglicisme.
On a pu voir que les narcissiques sont des personnes obsédées par la publication quasiment constant de leurs réussites, objectifs atteints, vertus apparentes et compétences élevées. Cependant, ce type de personnalité caractérisé par une vision élevé de soi-même n'admet jamais ses propres erreurs.
Le terme mythomane ou “mytho” fait partie de notre langage courant au point qu'on l'utilise aujourd'hui pour qualifier toute personne qui ment de manière répétée. Une distinction est cependant à faire entre la personne qui invente des histoires pour se tirer d'une mauvaise situation et le menteur compulsif.
Sortir du déni est une affaire délicate. Elle exige de la volonté et de l'ouverture d'esprit mais surtout de faire preuve d'humilité, de beaucoup d'humilité. La capacité de voir et d'accepter une vérité sur soi peut être si bouleversante lorsque l'Ego, toutes griffes dehors se tient prêt.
Vous pouvez toujours essayer de lui demander de changer en lui parlant calmement et en lui faisant comprendre que c'est indispensable pour le bien-être de votre couple. Le premier essai ne sera peut-être pas le bon, et vous devrez vous y reprendre à plusieurs reprises afin de voir un changement.
Le doute peut passer à première vue pour une faiblesse, une instabilité de la pensée. Douter, c'est reconnaître que l'on ne sait pas et que l'on ne parvient pas à atteindre la vérité. Celui qui doute peut sembler être dans un état de faiblesse. L'indécision et l'incertitude le dominent.
sceptique (adj.) 1. qui fait preuve de scepticisme, qui doute; incrédule. sceptique (n.m.)
En effet, le doute naît à l'intérieur de nous, en nous et par nous. C'est nous même qui générons ce sentiment de doute et qui l'amplifions. Le doute est certes un état qu'il est normal d'expérimenter mais il ne provient pas de nulle part. Il peut s'expliquer par un manque d'estime de soi.
La vérité révélée peut dévoiler une position de vulnérabilité, une part de nous qui va nous dévaloriser aux yeux des autres, peut blesser son interlocuteur voire le trahir. Certains vont dénier le droit à d'autres de lui asséner des vérités par illégitimité : « Tu n'es personne pour me dire cela ! »
La vérité est donc ce qui est conforme à la réalité et, en conséquence, dont on peut affirmer que c'est vrai. Mais la réalité des choses, comme tout un courant de la philosophie a tendu à l'établir (notamment la phénoménologie), n'existe que pour une conscience qui la perçoit.
La vérité vous fait vous sentir bien.
La plupart d'entre nous n'ont pas envie qu'on leur mente, aussi lorsque nous mentons aux autres la partie d'entre nous en prise avec nos valeurs se sent mal à cause de notre comportement. Nous avons la meilleure qualité de vie lorsque nous agissons en accord avec nos valeurs.
"Lorsque les gens disent la vérité, la plupart regardent de temps à autre autour d'eux et peuvent même regarder au loin de temps en temps. A l'inverse, les menteurs auront un regard froid, ferme pour intimider et diriger". Faites également attention à ceux qui clignent rapidement des yeux.
"Il n'y a pas de menteur par nature, développe Michel Fize. Il n'y a que des mensonges. Tout le monde peut donc changer, même après des années de mensonges." Evidemment, le niveau de difficulté de la transformation dépend ensuite de la place que les mensonges occupent dans notre vie.
Mentir pour rassurer
C'est une raison valable de glisser un petit bobard car elle permet de ne pas faire souffrir inutilement la personne, sachant comme la vie est déjà assez dure parfois. Celui-là, on l'aime bien, parce qu'il nous rassure sur notre image et sur l'amour que notre partenaire nous porte.