Ce reptile est en effet un symbole fréquent dans les rêves. Mais comment interpréter sa présence ? Comme l'explique Tristan Moir, psychanalyste, psychothérapeute et spécialiste du langage du rêve, le serpent représente «l'énergie sexuelle, une pulsion de vie, car c'est grâce à elle que nous nous reproduisons».
L'apparition du totem serpent dans la vie signifie que des possibilités de changement s'annoncent et il faut être prêt à une augmentation du niveau d'énergie et une transition importante. Avoir le serpent comme animal totem signifie généralement : Une transformation, des changements de vie.
La symbolique du serpent dans notre société moderne
L'aura dont jouit l'animal est en effet toute autre en Asie, en Afrique, et même en Amérique, puisque les ophidiens y sont tantôt symboles de fertilité, de puissance, de renaissance, de sexualité, mais aussi de sagesse, de clairvoyance, d'éternité.
Il est représente une figure masculine et la façon dont se vit la sexualité du rêveur. En fonction des émotions ressenties face au serpent ou des situations vécues, le rêve racontera où en est le rêveur avec sa pulsion sexuelle et son désir.
Rêver de son ex est typiquement un signe de nostalgie. C'est un songe qui perturbe quelque peu le rêveur puisqu'il évoque une intimité partagée avec quelqu'un, mais aussi une ancienne image de soi-même.
Les émotions dominent l'univers des songes. Nos rêves peuvent être le reflet de notre état d'esprit, de nos inquiétudes comme de notre bonheur. Un rêve qui devient récurrent peut permettre à une personne de comprendre une situation qui l'indispose depuis un certain moment.
La couleuvre d'Esculape (le dieu grec de la médecine) est le serpent qui est représenté sur le caducée des pharmaciens. Symbole de guérison et porte-bonheur pendant l'Antiquité, cette espèce a été élevée par les Romains.
Les rêves permettent de réguler les émotions. Pour certains cliniciens et chercheurs, les rêves sont une forme de « thérapie nocturne » qui aide à absorber et à intégrer les expériences émotionnelles personnelles, surtout les émotions négatives, dans la sécurité du sommeil.
Dans les années 50, le rêve en noir et blanc semble être la norme. Les rêves en couleurs semblent alors si étranges qu'on les appelle parfois « rêves en Technicolor » pour bien montrer leur artificialité. Certains médecins pensent qu'ils indiquent des troubles mentaux.
La symbolique du mal la retrouve comme une constellation expressive, équivoque mise à l'épreuve du sens et de la valeur d'une existence malmenée. Elle reconnaît la dimension sociale, culturelle, éthique et métaphysique du « vivre la maladie » et du soin.
L'imaginaire populaire, surtout à partir du Moyen Âge, a rendu familière la représentation du diable sous forme de bouc, célébré lors des réunions de sorcières, mais le démon connaît également d'autres représentations thériomorphes, telles que la vipère ou encore les volatiles nocturnes comme le hibou ou la chouette.
Figure majeure du panthéon précolombien, le dieu serpent Quetzalcóatl a été adoré dès le premier millénaire avant Jésus-Christ. Représenté sous différentes formes, il s'est vu attribuer nombre de pouvoirs : créateur du Soleil et de la Lune, sauveur de l'humanité...
Dans le Proche-Orient ancien, le serpent est fréquemment associé à des divinités, notamment pour conjurer les morsures de serpents. Il est un symbole de protection et de santé. À Ougarit, le dieu Horon est invoqué pour repousser les serpents venimeux (nḥšm).
Dans la mythologie gréco-romaine, Hygie, déesse grecque de la santé, était la fille d'Esculape (ou Asclépios), dieu romain de la médecine. On la représente toujours tenant en main une coupe qui, vraisemblablement, contient un médicament et autour de laquelle s'enroule le serpent de la sagesse.
Quel est le caractère du Serpent ? Le Serpent est sensuel, intuitif et sait mener son entourage par le bout du nez. Il peut aussi être un peu narcissique. Il déteste perdre contre plus fort que lui.
« On pourrait imaginer qu'il existe une dimension attentionnelle, avance Perrine Ruby, mais ce serait un peu révolutionnaire pour les neurosciences, la notion d'attention dans le sommeil n'existant pas vraiment. » Que les petits rêveurs se rassurent : ne pas se rappeler ses rêves n'est pas un problème.
A la fin de la nuit on peut faire des rêves de plusieurs dizaines de minutes. On estime qu'une personne rêve, en moyenne, 1 à 2 heures par nuit.
Il permet de réinitialiser le cerveau, et en particulier les fonctions cognitives : l'humeur, la mémoire, l'attention, etc. Autrement dit, plus l'on rêve – plus l'on cauchemarde (puisque 80 % des rêves sont désagréables) –, et plus on est en position de se refaire une bonne santé psychique.
Quand un spécimen est découvert dans sa case, certains croient que c'est un bon présage et que l'animal portera bonheur. Pour d'autres, ce serpent représente aussi bien un malheur qu'une source de peur non négligeable.
Le caducée d'Esculape
Le serpent est symbole du savoir : le serpent, en s'insinuant dans les fissures de la Terre, était sensé connaître tous les secrets, les vertus des plantes médicinales, les mystères de la mort. On raconte qu'Esculape avait vu venir à lui un serpent, la gueule menaçante.
Il s'agit du deuil des éléments conscientisés qui n'ont plus lieu d'être. C'est le signe de la rupture du rêveur d'avec ce qui appartient au passé. Si vous rêvez d'un défunt, c'est que vous rompez les liens non pas avec la personne, mais avec ce qu'elle peut représenter sur le plan conscient.
Rêver d'argent, d'échange, de lien commercial, symbolise généralement la richesse supposée de la psyché du rêveur.
Il s'emploie surtout dans le langage soutenu ou pour désigner un Rêve auquel on prête une valeur d'avertissement; dans le langage courant, on dit plutôt maintenant Rêve. Fig., La vie n'est qu'un songe, Les choses monde n'ont nulle solidité, la vie passe comme un songe.