Dans quelles situations utiliser l'écoute active ? Face à ses interlocuteurs, le formateur aura notamment recours à l'écoute active : quand ils s'expriment de façon peu précise; s'il soupçonne un malaise, par exemple si une personne est fermée ou en retrait, qu'elle semble contrariée.
L'objectif de l'écoute active, par exemple en situation d'annonce d'un dommage associé aux soins, est de créer un climat propice à l'expression du patient afin de l'aider à faire émerger et à exprimer au mieux son ressenti et ses questions à propos de l'événement indésirable et de son dévoilement.
Lors d'un entretien de vente ou de négociation, l'usage de l'écoute active dans la communication du commercial va lui permettre d'offrir à son client une plus-value distinctive: il sait comprendre de manière objective ses besoins et peut ainsi mieux répondre à ses attentes.
S'écouter c'est s'autoriser à entendre ce qu'il y a en nous, de l'intérieur. C'est notre capacité à être réceptif à nous-mêmes sans jugement.
L'écoute est le point de départ de la communication. Avant d'émettre, il faut être capable de recevoir. Bien écouter fait partie des soft skills, et permet de désamorcer des situations de crise, de se concentrer sur le factuel, d'activer l'intelligence collective, en multipliant les points de vue sur le réel.
Les techniques de l'écoute active
* Utiliser les questions miroirs, c'est-à-dire, répéter dans la question le dernier propos de l'interlocuteur. * Laisser à l'interlocuteur le temps de formuler ses réponses. * Ne pas hésiter à formuler ses réponses en termes de « sentiment ».
Exploration des freins à l'écoute active : jugements, projections, peurs personnelles, manque de confiance en soi et en l'autre, préjugés, projets “pour l'autre”.
L'écoute active à plusieurs objectifs tels que créer un climat de confiance et de respect mutuel, permettre de mieux comprendre l'autre ainsi que de recueillir des informations.
Pour cela, il va élaborer un questionnaire dont l'objectif va être de distinguer six types d'attitudes : évaluation-jugement, interprétation, soutien-encouragement, investigation-enquête, suggestion-conseil-ordre, compréhension.
Écouter est beaucoup plus difficile que parler. Pourquoi ? Parce que cela demande à la fois de la concentration (comprendre ce que l'autre nous dit) et de l'attention (interpréter le non-verbal). Mais en plus, il faut dégager les idées principales, éliminer le superflu, évaluer les arguments et démontrer de l'empathie.
En écoute active, l'auditeur s'engage dans une analyse du sens des mots et aussi des idées. L'auditeur n'écoute pas seulement, il interprète les propos et les évalue. L'écoute passive quant à elle signifie que l'auditeur ne réagit pas aux idées de l'orateur mais écoute simplement.
Une bonne écoute inclut des interactions qui affûtent l'estime de soi. Les personnes attentives aux autres transforment la conversation en une expérience positive pour celui qui parle, ce qui n'est pas le cas en cas de passivité (ou d'attitude critique, bien évidemment).
L'écoute implique d'entrer en contact avec ce monde à part entière en même temps que, pour nous-même, cet autre univers qu'est tout être humain. Le premier réflexe, confronté à cette immense inconnue qu'est l'autre, consiste à se raccrocher à ce que l'on possède, soit nos connaissances et références propres.
La valeur d'écoute
L'écoute est le fondement de toute relation humaine, preuve d'estime et de respect entre individus. Elle est la base de toute communication, que ce soit dans la vie privée, en famille, entre amis ou dans la vie professionnelle.
prêter attention au verbal et au non verbal, utiliser ensuite : le questionnement afin de s'assurer d'avoir compris le message ou l'expression du besoin ; la reformulation pour témoigner de cette bonne compréhension et synthétiser l'échange.
L'écoute active, aussi nommée écoute bienveillante, est une technique d'accompagnement développée par le psychologue américain Carl Rogers.