Le but de l'usage de l'oxymore est de créer la surprise chez le lecteur. L'oxymore permet d'exprimer ce qui n'est pas concevable et permet aussi de rendre compte de ce qui est absurde.
Figure de style qui réunit deux mots en apparence contradictoires. (Exemple : un silence éloquent.)
Définition : un oxymore (synonyme : alliance de mots) est une figure de style par laquelle on allie deux termes qui semblent se contredire. On rapproche de manière paradoxale des termes qui peuvent paraître contraires. En d'autres termes, dans l'oxymore, un même objet a des qualités contradictoires.
L'oxymore (aussi appelé oxymoron) fonctionne comme l'antithèse : elle rapproche des termes opposés. Toutefois, l'effet de l'oxymore est accentué puisque les termes opposés sont côte à côte dans l'énoncé.
N.B. Pour former un oxymore, les mots de sens contraire sont toujours accolés, tandis que l'antithèse ne fait que les unir au sein d'une même proposition.
Antithèse vient du grec anti, qu'on vient de voir ci-dessus, et thesis qui veut dire "opposition". L'antithèse est alors utilisée pour rapprocher dans une même phrase, deux mots ou deux idées dont le sens s'oppose.
1. Disposition en ordre inverse de deux phrases syntaxiquement identiques, formant une antithèse ou constituant un parallèle. (Exemple Un roi chantait en bas, en haut mourait un Dieu.)
L'antiphrase
Le mot vient du grec anti-, « contre », et de phrazeïn, « exprimer, dire ». L'antiphrase revient donc à « dire le contraire ». Comment ? En employant un mot, un groupe de mots ou une phrase dans un sens contraire à sa véritable signification, le plus souvent par ironie.
Les figures d'opposition regroupent, dans un même énoncé, des idées contraires. Le rapprochement de ces idées dans la même phrase va participer au sens créé en insistant sur l'opposition, en rapprochant les contraires ou en simulant la confusion des sentiments.
L'anaphore rythme la phrase, souligne un mot, une obsession, provoque un effet musical, communique plus d'énergie au discours ou renforce une affirmation, un plaidoyer, suggère une incantation, une urgence. Syntaxiquement, elle permet de créer un effet de symétrie.
L'antiphrase (substantif féminin), du grec antiphrasis, de anti- préfixe (« contre ») et phrasis (« action d'exprimer par la parole »), est une figure de style qui consiste à employer, par ironie ou par euphémisme, un mot, une locution ou une phrase, dans un sens contraire à sa véritable signification.
Quand le pléonasme n'ajoute rien à la force ou à la grâce du discours, il est dit « vicieux ». On distingue, ainsi qu'il est mentionné plus haut, le pléonasme sémantique et le pléonnasme syntaxique. Pour éviter toute superfluité de mots, on doit : se garder d'employer dans la même phrase des adverbes de sens identique.
● «Monter en haut»
Le verbe «monter» indique toujours l'action de se déplacer de bas en haut. Et c'est inéluctable. De la même façon, «descendre en bas» ne se dit pas.
C'est un mode d'expression aussi fréquent dans la langue littéraire que dans le langage familier. Dans celui-ci, la figure est parfois involontaire comme dans l'expression « monter en haut » et cette faute devient une périssologie. Le contraire du pléonasme est l'oxymore.
Figure de style basée sur l'atténuation d'un mot, d'une expression qui serait trop choquante. Exemple : Les "personnes de couleur" ou le "troisième âge" sont des euphémismes qui permettent de ne pas froisser certaines populations. Étymologie : du grec ancien euphêmismos, qui signifie l'emploi du mot approprié.
Expression d'une idée par une métaphore (image, tableau, etc.) animée et continuée par un développement.
Le contraire de l'oxymore est le pléonasme, figure de style qui consiste à utiliser deux termes de même sens, alors que l'oxymore rapproche deux termes de sens contraire.
Cette figure de style exprime des idées qui présentent un sens implicite plus fort qu'un sens explicite. Ce procédé sert à faire des commentaires, des hommages ou des confessions. D'un point de vue linguistique, la litote est souvent représentée par une double négation.
❯ Une phrase simple est une phrase qui ne comporte qu'une seule proposition (appelée proposition indépendante), donc un seul verbe conjugué.
La litote prend souvent la forme d'une double négation. Exemple : « Pour autant, je ne suis pas incapable de faire face à cette existence plus rude » = Pour autant je suis capable de faire face…
Si on considère que le contraire de l'amour est la haine, aimer a pour contraires détester et haïr . Avec une intensité plus grande, on peut dire exécrer , abominer ou, moins courant, abhorrer .
L'égocentrique commence souvent ses phrases par “Moi, je”, “Je…”, “Mon…”, “Mes…”, etc. L'égocentrique ne s'intéresse pas aux autres sauf pour savoir ce qu'ils pensent de lui. L'égocentrique jalouse le succès des autres. L'égocentrique est toujours en demande de compliments.
L'euphémisme est une figure de style utilisée pour atténuer une idée qui pourrait choquer ou blesser. On l'emploie généralement pour parler de sujets comme la mort, la maladie, la vieillesse et d'autres sujets tabous ou jugés immoraux.
La Synecdoque comprend deux objets sous le nom d'un seul, ou énonce un objet au lieu d'un autre qui, se trouvant avec celui-là dans le rapport du tout à la partie, ou de la partie au tout, y tient une intime connexion physique ou métaphysique (p. 261-262, il souligne).
Un euphémisme se construit souvent avec une périphrase : on emploie alors un groupe de mots qui vient remplacer un mot qu'on veut éviter d'employer. Pour reprendre l'exemple de la mort, on la désigne sous plusieurs appellations, dont la plus célèbre est sans doute « la Grande Faucheuse ».