- Parce que permet de répondre à la question "Pourquoi ?" - Puisque permet de justifier ou d'expliquer ce qu'on va dire par une raison évidente (l'autre personne l' a dit elle-même ou on sait qu'elle connaît déjà le fait).
On écrit « par ce que » lorsqu'on cherche à répondre à la question « par quoi ? » et écrit « parce que » lorsqu'on cherche à répondre à la question « pourquoi ? ». Le mot « parceque » n'existe pas en français.
Exemple : « Je ne peux pas venir ce soir puisque je travaille ». La grande différence entre « parce que » et « puisque » est le fait que l'interlocuteur ne connaît pas la cause alors qu'avec « puisque » l'interlocuteur la connaît déjà.
Si on reprend les exemples précédents, « Je ne peux pas venir chez toi ce soir parce que j'ai rendez-vous chez le médecin. » On peut remplacer « car » par « parce que » ou dans l'autre exemple : « J'aime ce film parce qu'il y a du suspense. » Encore une fois, exactement le même sens.
Pourtant, c'est faux : « malgré que » n'est pas correct. Ce n'est pas moi qui le dis, c'est l'académie française. Après malgré, on ne peut jamais dire « que ». On peut dire « bien que » – il y a plein de prépositions qu'on utilise avec « que » mais « malgré » n'est jamais suivi par « que ».
Conjonction de subordination = mot invariable qui sert à relier deux éléments d'une phrase dont l'un est subordonné de l'autre. Je viendrai quand tu m'appelleras. => L'action de "venir" est dépendante du fait que tu m'appelles. => "quand tu m'appelleras" est la subordonnée de temps.
Une subordonnée circonstancielle débutant par parce que joue le rôle d'un complément de phrase. Les compléments de phrase en tête de phrase doivent être détachés par une virgule. Exemple : Parce que j'ai eu une intervention à la jambe, je devrai manquer mes trois prochains matches.
- en raison de / des /d', par suite de, compte tenu de / des /d' : suivi d'un déterminant + nom. Exprime une cause officielle et insiste sur la temporalité du fait. Ex. : En raison d'un arrêt de travail, l'établissement est fermé.
Ici “bien que” indique que le fait d'avoir étudié n'a pas eu de répercussions, de conséquences sur la réussite à l'examen. Autrement dit la conjonction “bien que” s'utilise pour exprimer une concession. Elle permet d'affirmer qu'un fait a eu lieu mais que ce même fait n'a pas de conséquence sur un autre fait.
Suivi de l'indicatif, et souvent après la principale, indique la cause, le motif ; pour la raison que, attendu que : Je suis en retard parce qu'il y avait des embouteillages.
adv. Adverbe qui marque l'opposition entre deux choses liées ou entre deux aspects d'une même chose. Cependant, mais, néanmoins, toutefois.
Étant donné que. En considérant que, puisque. Exprime la cause. Attendu que, car, comme, puisque, etc.
Les termes et structures qui expriment la cause sont : parce que, puisque, comme, car, en effet, étant donné (que), vu (que), du fait de, en raison de, faute de, sous prétexte que, suite à, à cause de, grâce à, pour et par.
Le principal synonyme de c'est pourquoi est c'est la raison pour laquelle . Il est un peu long, mais il marche à tous les coups. Il y a aussi voici pourquoi , voilà pourquoi , mais ceux-là ont une particularité : ils peuvent aussi introduire une cause.
"Eu égard à" est une locution prépositionnelle qui signifie en considération de, en tenant compte de. Exemple : Le trajet risque d'être long, eu égard aux conditions de circulations. La sécurité est au coeur de tous les débats, eu égard à la situation conflictuelle dans la région.
Une cause présente la raison de quelque chose, c'est un élément qui en produit un autre, c'est un fait qui en entraîne un autre, etc. Une conséquence explique ce qui arrive (l'effet), c'est le résultat de quelque chose (les répercussions).
On ne met pas de virgule si les coordonnées sont simples. (Il ne put ni s'expliquer ni se défendre.) On place généralement une virgule entre les éléments coordonnés par une autre conjonction que "et, ou, ni". (Je me suis arrêté de fumer, car ma santé en pâtissait.)
On emploie la virgule pour détacher un complément du nom ou du pronom dans certaines situations. Pour être accompagné de virgules, le complément doit ajouter une précision non essentielle au groupe de mots auquel il est lié. Autrement dit, il pourrait être effacé.
La virgule, signe de ponctuation marquant une pause légère, figure peu dans les phrases qui respectent l'ordre normal des mots : sujet, verbe, complément direct, complément indirect, complément circonstanciel. C'est ainsi qu'elle ne sépare pas en principe le verbe de son sujet ni le verbe de son complément.
Les adverbes de liaison et de relation logique
Liste d'adverbes de liaison et de relation logique : par conséquent, donc, ensuite, en revanche, encore, même, par ailleurs, en revanche, cependant, néanmoins, certes, enfin, tout de même, pourtant, toutefois, par contre, seulement, ainsi, alors, puis…
L'adverbe est un mot invariable qui précise ou change le sens d'un verbe, d'un adjectif, ou d'un autre adverbe. - Elle court rapidement. -> ("rapidement" précise le sens du verbe "courir"). - Il n'est pas très grand.
« Mais où est donc Ornicar ? », ou « Mais où est donc Carnior ? » en Belgique, en France, au Liban et au Québec, est une phrase mnémotechnique permettant de retenir les conjonctions de coordination en français (à savoir : mais, ou, et, donc, or, ni, car).