Le Tribunal de police (en cas d'excès de vitesse supérieur à 50 km/h), Le Tribunal correctionnel (en cas de récidive d'un excès de vitesse supérieur à 50 km/h).
Les poursuites en justice contre le conducteur ayant commis un excès de vitesse supérieur ou égal à 40 km/h se font: Soit par la voie de l'ordonnance pénale. Soit par la voie de la convocation en justice devant la Juridiction de Proximité.
Dans le cas de l'Ordonnance pénale, si la sanction est trop sévère, il est possible de faire "opposition" à cette Ordonnance dans un délai de 30 jours, afin d'être convoqué devant le tribunal et pouvoir s'expliquer.
Les limitations
En France, les infractions liées aux excès de vitesse sont punies de contraventions et constituent des délits en cas de récidive d'un excès de vitesse supérieur à 50 km/h.
L'excès de vitesse entre 40 et 50 km/h est punie par une contravention de 4ème classe (amende forfaitaire : 135 € ; amende minorée : 90 € ; amende majorée : 375 €) et par le retrait de quatre points du permis de conduire.
Le Code de la route prévoit une amende forfaitaire de 135 € (contravention de 4e classe) pour tout excès de vitesse de moins de 50 km/h. Seule exception, lorsque l'excès est inférieur à 20 km/h et que la vitesse maximale autorisée est supérieure à 50 km/h, l'amende ne dépasse pas les 68 € (contravention de 3e classe).
Une amende de 100 000€, Jusqu'à 7 ans de prison, Une suspension de 10 ans maximum.
Les forces de l'ordre (police ou gendarmerie) procède à une rétention immédiate du permis de conduire si lors d'un contrôle de vitesse, un conducteur dépasse de plus de 40 km/h la limitation de vitesse. Il s'agit d'une mesure temporaire de retrait de permis suite à un excès de vitesse.
Le délai pour recevoir un PV émanant d'un radar mobile est un peu plus long que pour un radar classique, il faut généralement compter entre 2 semaines et 1 mois.
Le préfet peut décider la suspension du permis de conduire si la commission médicale départementale ou le médecin agréé considèrent, après un contrôle médical, que vous êtes inapte à conduire.
Pour contester un excès de vitesse, vous devez adresser votre contestation dans un délai de : 45 jours suivant la réception de l'avis de contravention ou de l'interpellation, 30 jours à compter de la réception de l'avis d'amende majorée.
Il est possible d'invoquer plusieurs motifs de contestation : Le véhicule a été volé ou ce n'était pas celui du contrevenant au moment de l'infraction. Le conducteur était une autre personne que celle titulaire de la carte grise. Le contrevenant conteste la réalité de l'infraction.
A condition de respecter les délais : vous disposez de 45 jours suite à la réception de l'avis de contravention pour contester l'infraction. Vous devez pour cela vous rendre sur le site internet de l'ANTAI – Agence nationale de traitement automatisé des infractions.
Bon à savoir : lors d'une procédure civile en cours, toute personne peut consulter en ligne, depuis le site justice.fr, l'état d'avancement de son dossier, accéder à certains documents, être alertée des mises à jour de l'affaire et recevoir un rappel de convocation par SMS.
Le tribunal de police est dédié au jugement de certaines infractions notamment celles qui relèvent de la classification de contravention de 5ème classe. Plus concrètement, ces infractions concernent certaines infractions au code de la route, considérées comme les plus graves.
C'est pourquoi l'excès de vitesse entre 30 et 40 km/h est non seulement puni par une amende forfaitaire de 135 € et un retrait de points (3 points) mais le conducteur est aussi passible de peines complémentaires.
Marge technique
En dessous de 100 km/h, une marge de 5 km/h est décomptée de la vitesse enregistrée, à l'avantage du conducteur. Pour les limitations au-dessus de 100 km/h, la marge est de 5 %, également prise en compte à l'avantage du conducteur.
Selon le principe de la prescription dite « d'un an dès poursuite », une contravention reçue pour un délit commis plus d'un an auparavant n'est plus valable, et l'auteur ne peut plus être condamné (article 9 du Code de procédure pénale).
Pour les cabines ou les jumelles sur pied ou dans un véhicule, celle-ci est de l'ordre de 5 km/h en dessous de 100 km/h, puis de 5 % une fois passée cette vitesse. Les dispositifs embarqués ont quant à eux une marge plus importante, de l'ordre de 10 km/h puis de 10 % au-dessus de 100 km/h.
Vous êtes informé par lettre recommandée avec AR (lettre 48SI). Vous devez restituer votre permis auprès de la préfecture. La durée d'interdiction de conduire va de 6 mois à 1 an. Pour obtenir un nouveau permis, vous devez passer un contrôle médical incluant un test psychotechnique.
S'adresser à la préfecture
Un autre moyen de savoir si son permis est suspendu est d'envoyer une lettre recommandée à la Préfecture pour demander le statut du permis. Vous pouvez également simplement vous rendre directement auprès de cette entité.
224-2 du Code de la route). Conseil pratique : dès cet instant précipitez vous chez votre Avocat expert en droit routier car, bien conseillé, vous pouvez retrouver le droit de conduire, au-delà des 72 heures et EVITER LA SUSPENSION ADMINISTRATIVE DE VOTRE PERMIS DE CONDUIRE.
Limitation supérieure à 50 km/h
Si un excès de vitesse est inférieur à 20 km/h et que la limitation est supérieure à 50 km/h (exemple : vous roulez à 105 km/h au lieu de 90 km/h autorisé). 45 € si vous payez dans les 15 jours (sinon 68 € dans les 45 jours). Contravention de troisième classe.
Ainsi, pour un excès de vitesse à 100km/h au lieu de 80, vous risquez le retrait d'un point, et une amende forfaitaire de 68 euros.
Cet excès est sanctionné par un retrait de 3 points sur le permis. L'amende forfaitaire à payer est fixée à 135 € (minorée à 90 € et majorée à 375 €). Le conducteur peut également faire l'objet d'une suspension de permis dont la durée maximale est de 3 ans.