La soulte doit généralement être payée dès l'homologation par le juge de la convention de divorce. Il est également courant de devoir verser la soulte dans les deux ou trois mois suivant le jugement devenu définitif, c'est-à-dire qu'il ne peut plus être fait appel de la décision du juge.
Le paiement d'une soulte doit se faire obligatoirement devant un notaire. Il rédige un état liquidatif et un partage qui détermine le montant de la soulte. Si les parties ont établi un accord à l'amiable, il suffira de l'indiquer au notaire.
Si le privilège n'a pas été inscrit dans le délai légal, il devient une hypothèque légale (il s'agit d'un gage sur un actif immobilier afin de garantir un paiement ou un remboursement d'un créancier en cas de défaut). Dans les deux cas, vous serez protégé et pourrez demander la vente du bien en cas de non paiement.
Les frais de notaire du rachat de soulte en cas de divorce
En cas de rachat de soulte lors d'une séparation, que ce soit un divorce ou un PACS, les frais de notaire sont à la charge de la personne souhaitant racheter les parts : ainsi les deux parties ne doivent pas payer les frais de notaire.
Selon la loi : « la soulte est un droit qui naît au moment du partage, soit au jour de l'établissement de l'acte de partage. » La soulte doit donc être réglée lorsque l'acte notarié est signé entre les parties. Il peut toutefois exister un délai.
Non, une diminution de la soulte n'est pas possible. Il est en revanche possible de demander un échelonnement au juge, mais uniquement si l'épouse est également d'accord. Mais le juge peut également refuser cet échelonnement, en prenant notamment en compte l'âge de Monsieur, ses revenus et son train de vie.
Elles peuvent être déduites de vos revenus si le jugement prévoit un versement échelonné sur plus d'un an. En ce cas, il faut déclarer le montant sur la ligne 6 GU de la déclaration principale n°2042, comme des pensions alimentaires.
Le montant de la soulte peut être calculé par un accord amiable entre les deux époux, mais dans la plupart des cas, le calcul est réalisé par un notaire. Un couple divorce. Ils ont acheté une maison à parts égales, estimée à 250 000€ et le capital restant dû de leur crédit immobilier est de 60 000€.
Les frais de notaire pour un rachat de soulte sont réglementés par l'Etat. Ils correspondent à environ 5,80% de la valeur de la compensation que vous versez ou que l'on vous verse. Ils s'appliquent donc uniquement sur le montant de la compensation et non sur la valeur du bien immobilier dans son intégralité.
C'est le notaire ou un professionnel de l'immobilier qui effectue le calcul. Toutefois, il est possible de l'estimer soi-même en appliquant la formule suivante : Soulte = (valeur du bien – montant du capital restant dû) / 2.
En cas de divorce, il n'est pas rare de voir l'un des deux conjoints souhaiter garder la maison familiale. S'il s'agit d'un bien commun, il faut alors procéder à un rachat de soulte pour être seul propriétaire. Si les deux conjoints souhaitent garder la maison, rester dans l'indivision est possible !
Vous pouvez effectivement prévoir l'attribution de l'appartement et votre épouse, et préciser que vous renoncez à la soulte. Dans ce cas, le principe veut que l'époux qui obtient le bien récupère également le crédit qui y est rattaché.
Le rachat de soulte est une opération par laquelle, lors d'un divorce, l'un des époux souhaite conserver la pleine propriété d'un bien immobilier qu'ils détiennent en commun et pour se faire contracte un crédit afin de racheter la part de son ex-conjoint.
Calcul du montant de la soulte
Dans notre exemple, cela donne : (280 000 € / 2) – (90 000 € / 2) = 95 000 €. Celui des deux qui quitte la maison recevra donc 95 000 € de soulte de la part de celui qui reste.
Le versement de la soulte intervient soit aux termes d'un échéancier convenu entre les époux, soit au prononcé du divorce ou à l'homologation de la convention de divorce, sinon à l'expiration des trois mois qui suivent le jour où le jugement de divorce est devenu définitif.
Depuis 2011, le droit de partage s'élève à 2,5 % calculé sur la valeur du patrimoine. Si elle est inférieure à 5 000 €, le montant à payer est de 125 €. Dans la liquidation du patrimoine, l'immobilier est visé, notamment la valeur du passif net ou le rachat de la part de l'autre, exception faite des dettes.
Les deux époux sont redevables de la moitié des frais de notaire lors du partage des biens. Lors du rachat de parts, l'époux acquéreur est seul redevable des frais de notaire.
Coût moyen :
De 1 000 à 4 000 € pour un divorce par consentement mutuel (amiable). De 2 000 à 8 000 € pour un divorce conflictuel. 49,44 € TTC pour les frais d'enregistrement de la convention de divorce par un notaire.
Valeur du patrimoine moins de 6 500 € : 2,580 % ; Valeur du patrimoine entre 6 500 € et 17 000 € : 1,064 % ; Valeur du patrimoine entre 17 000 € et 30 000 € : 0,709 % ; Valeur du patrimoine au-delà de 30 000 € : 0,532 %.
Comment calculer les parts d'une indivision ? Pour calculer, il suffit de diviser la valeur de la maison par 2 et d'en soustraire le montant du capital impayé, qui est également divisé par deux.
Généralement, le conjoint rachetant la part de l'autre a recours à un prêt bancaire. Les modalités restent les mêmes que pour un prêt immobilier classique. L'établissement bancaire regardera le taux d'endettement et l'apport pour accorder ou non ce prêt.
pour les 5 débiteurs ayant un revenu de 4000 à 4999 €/mois, c'est mini refus, maxi 180 000 €, moyenne 73 800 € (pour 31 ans d'union, 2,1 enfants), soit sur l'écart des revenus mensuels un ratio de 0,49 mois ou 52 % selon le revenu du débiteur par année de mariage.
Il faut alors se rendre au centre des impôts et demander à consulter ses revenus. Si vous êtes imposable dans le même département, votre pièce d'identité suffit à accéder à la consultation.
votre ex époux ne peut cesser de vous verser la prestation compensatoire qui vous a été allouée dans votre jugement de divorce, sauf si une clause de révision est prévue (en cas notamment de hausse ou de baisse des revenus, par exemple).
Il est possible de faire appel à un notaire ou à un agent immobilier pour réaliser une évaluation et connaître ainsi le prix le plus juste vis-à-vis du marché. C'est l'option la plus souvent retenue lorsque les époux sont d'accord pour revendre la maison à l'issue du divorce.