“Si personne ne me demande ce qu'est le temps, je sais ce qu'il est ; et si on me le demande et que je veuille l'expliquer, je ne le sais plus” Élève saint Augustin, vous vous moquez de qui ?
Si personne ne m'interroge, je le sais ; si je veux répondre à cette demande, je l'ignore. Et pourtant j'affirme hardiment, que si rien ne passait, il n'y aurait point de temps passé ; que si rien n'advenait, il n'y aurait point de temps à venir, et que si rien n'était, il n'y aurait point de temps présent.
Augustin s'interroge sur l'existence des trois temps. S'il n'y a que le temps que nous vivons (le présent), le passé et le futur, qui sont cachés, n'existent pas.
Le temps existe comme une image de l'esprit. « Il existe 3 temps, le présent du passé, le présent du présent, le présent du futur ».
Le fait que l'homme a conscience du temps qui passe inscrit d'emblée son existence dans une temporalité marquée par la naissance et par la mort à venir. En effet, savoir que le temps passe et qu'il est irréversible (on ne peut pas remonter le temps), fait de la mort la destinée de tout homme.
Le temps est donc contraignant, puisqu'il implique une nécessité à laquelle nous ne pouvons nous soustraire. Mais la contrainte qu'il représente est justement l'outil de notre liberté : c'est dans le temps que nous donnons à notre vie un horizon de sens. Au même moment où le temps nous limite, il nous structure.
Une victime consciente est en mesure de répondre aux questions qu'on lui pose. Elle n'a pas tendance à s'assoupir et peut suivre votre regard. Elle est lucide et elle peut dialoguer.
Le temps est donc le moteur de la vie. Aristote écrit que le temps est "le nombre du mouvement selon l'avant et l'après". Cela signifie que le temps est ce qui est mesurable entre deux moments dans les changements observables dans la nature. Pour Aristote, l'homme peut mesurer le changement entre deux instants donnés.
C'est selon le même procédé que Kant montre que le temps est une forme pure de l'intuition sensible . En effet, on ne peut, à l'égard des phénomènes en général, supprimer le temps lui-même, bien que l'on puisse tout à fait bien soustraire du temps les phénomènes . Le temps est donc une forme de l'intuition pure.
Il ne suffit pas d'être sur le bon chemin, encore faut-il ne pas y rester assis. Au lieu d'aller dehors, rentre en toi-même ; c'est au cœur de l'homme qu'habite la vérité. Qu'est-ce donc que le temps ? Si personne ne me le demande, je le sais ; si je cherche à l'expliquer à celui qui m'interroge, je ne le sais plus.
“Si personne ne me demande ce qu'est le temps, je sais ce qu'il est ; et si on me le demande et que je veuille l'expliquer, je ne le sais plus” Élève saint Augustin, vous vous moquez de qui ?
Si personne ne me le demande, je le sais ; mais si on me le demande, je ne le sais plus. Pourtant, je le déclare hardiment, je sais que si rien ne passait, il n'y aurait pas de temps passé ; que si rien n'arrivait, il n'y aurait pas de temps à venir ; que si rien n'était, il n'y aurait pas de temps présent.
Le temps est irréversible : son mouvement se fait dans un seul sens et de façon uniforme, de ce que nous appelons le passé vers ce que nous nommons le futur. Il n'y a qu'une direction possible, on ne peut revenir en arrière. Cette propriété du temps nous semble évidente, mais nous ne pouvons pourtant pas l'expliquer.
Cela montre que l'autre personne est contente de recevoir vos messages et veut poursuivre la conversation. Cela montre que vous répondre est une priorité, même au-delà de tout autre engagement". A vous de voir si cette réactivité à toute épreuve vous attendrit, ou vous effraie.
Selon Platon, le temps est une œuvre engendrée par le démiurge. Pour Plotin, dans le monde intelligible (νοητός) il existe une entité objective qui se temporalise. La question qui surgit est la suivante: cette temporalité, par laquelle l'entité manifeste son activité, peut-elle être conçue comme l'âme du monde?
Kant établit que toute connaissance requiert d'une part, la sensibilité, comme faculté de recevoir des représentations et donc d'être affecté par les objets du monde extérieur; d'autre part, l'entendement, comme faculté de former des concepts et de les appliquer à ces intuitions.
Définition de « Temps »
(Philosophie) Dimension du réel qui rend possible et compréhensible le changement. (Traditionnellement) Milieu indéfini et homogène où se déroulent les événements naturels et l'existence humaine.
Pour la science, le temps est une mesure de l'évolution des phénomènes. Selon la théorie de la relativité, le temps est relatif (il dépend de l'observateur, avec quelques contraintes), et l'espace et le temps sont intimement liés, au point de se permuter partiellement l'un et l'autre dans plusieurs cas.
L'existence se caractérise donc par sa finitude, mot désignant son caractère temporel et précaire. L'Homme sait qu'il est limité, que sa vie est bornée par une naissance et que le temps qui passe le rapproche inexorablement de sa mort. Pour cette raison, l'angoisse accompagne l'Homme tout au long de son existence.
Le paramètre temps est apparu avec Galilée, et Newton l'a formalisé : ce sont eux qui ont eu l'idée de l'insérer dans la description des lois physiques, en commençant par la chute des corps. C'est donc une notion moderne, qui n'a que quatre siècles.
Partager ses propres expériences. Un bon moyen de faire prendre conscience à un proche qu'il vit une situation inacceptable sans le culpabiliser ni le juger est de faire part de ses propres expériences. De cette façon, il sentira moins seul et cela lui donnera peut-être le courage d'agir.
– Placez une main sur le front de la victime et basculez délicatement sa tête vers l'arrière. – Soulevez son menton avec l'autre main pour décoller la langue du fond de la gorge. – Ne touchez pas la région molle sous le menton au risque de bloquer la respiration.
L'homme ne peut échapper au temps
Le temps donne sa forme et sa limite à notre existence : la finitude définit l'existence humaine, si bien qu'il peut d'abord sembler vain de vouloir s'extraire du temps en désirant être immortel ou en masquant les signes du vieillissement.
Ne pas oublier le passé
Se donner un avenir, c'est se souvenir du passé. L'oubli se définit comme le contraire de la mémoire qui contient nos souvenirs de façon statique, et de la remémoration, action dynamique de la conscience qui fait l'effort de se ressouvenir.