Grâce à la loi Hamon, un assuré peut résilier son contrat sans avoir besoin de fournir de justifications à partir du premier anniversaire de la signature du contrat d'assurance auto, le tout sans subir de pénalités.
La résiliation en dehors de la date d'échéance du contrat d'assurance. En application de la loi Consommation, vous pouvez désormais résilier à tout moment votre assurance, après le premier anniversaire de votre contrat, gratuitement et sans motif.
La loi Hamon permet de changer quand on veut d'assurance, dès que l'on a passé la première année de contrat. Notez bien qu'elle concerne les contrats d'assurance auto, habitation et complémentaires d'un bien ou d'un service.
Le délai de rétractation est de 14 jours calendaires révolus suivant la souscription au contrat. Vous n'avez pas à fournir de motif et n'aurez aucune pénalité. Il est possible de se rétracter pour les contrats non professionnels comme l'assurance habitation, auto, scolaire, entre autres.
L'assurance habitation, l'assurance automobile, la mutuelle ou complémentaire santé et les assurances affinitaires (comme une assurance de téléphone portable) peuvent être résiliées à tout moment dans l'année, au terme de la première année du contrat. Il n'est pas nécessaire d'attendre la date anniversaire du contrat.
La loi Hamon, dite loi « sur la consommation », est en application depuis 2015. Elle permet aux assurés de résilier leur contrat d'assurance après 1 an d'adhésion, sans être exposé à des pénalités.
Afin d'anticiper vos démarches de résiliation, la loi Chatel impose à votre assureur de vous envoyer un avis d'échéance. Il s'agit d'un document vous rappelant la date d'anniversaire de votre contrat et la possibilité de l'interrompre. Vous devez recevoir cet avis jusqu'à 15 jours avant cette date limite.
Pour une résiliation à la date anniversaire du contrat, l'assuré doit impérativement prévenir son assureur au moins deux mois à l'avance, ou dans les 20 jours qui suivent la réception de l'avis de renouvellement du contrat envoyé par l'assureur.
Comment faire appel à la loi Hamon ? Pour résilier un contrat d'assurance de plus d'un an, rien de plus simple grâce à la loi Hamon. Il vous suffit de demander à votre assureur la résiliation de votre contrat par lettre recommandée avec accusé de réception est idéale.
Modalités de résiliation
Le courrier de résiliation de l'assuré prend effet dans le respect d'un préavis contractuel (porté généralement à deux mois), qui court à compter de la réception du courrier par l'assureur.
La loi Chatel oblige les compagnies d'assurances à informer leurs assurés de la date d'échéance de leur contrat pour leur permettre de le résilier plus facilement s'ils le souhaitent. La loi Hamon permet de résilier un contrat au bout d'un an, sans justification.
Les types de contrats concernés
Seuls les contrats d'assurance auto, moto, multirisques habitation (MRH) et affinitaires (contrat d'assurance sur un produit ou service souscrit auprès d'un distributeur non-assureur) peuvent faire l'objet d'une résiliation infra-annuelle, mesure de la loi de consommation dite Loi Hamon.
En cas de vente, vous pouvez résilier votre assurance auto, dès la première année, sans justificatif supplémentaire. Il vous suffira d'envoyer un courrier recommandé à votre assureur comprenant le certificat de cession de votre véhicule.
Il est d'un mois pour les assurances résiliables avec la loi Hamon (logement, emprunteur, auto, affinitaire) Il est de 3 mois en cas de changement de situation pour invoquer un motif légitime.
La loi Chatel impose aux organismes assureurs un devoir d'information : elles doivent avertir chaque client au moins 15 jours avant la date limite de résiliation du contrat, au minimum deux mois et demi avant l'échéance en cas de préavis de deux mois. Ce délai offre un temps de réflexion à l'assuré.
Assurance auto : procédure de résiliation à respecter
Pour résilier votre contrat, envoyez un recommandé avec AR à votre assureur. N'oubliez pas de dater, de signer et de joindre une copie du certificat de cession qui est le document prouvant la vente. Sans ce document, l'assureur ne pourra pas rompre votre contrat.
Adresser un courrier à son assureur
Une lettre recommandée avec accusé de réception afin d'avoir une preuve de sa date, peut aussi être adressée à l'assureur pour modifier un contrat.
Pour obtenir votre relevé d'information, il suffit d'en faire la demande à votre assureur. Si vous êtes pressé, le mieux est de lui adresser une lettre recommandée avec accusé de réception (LRAR), en lui précisant qu'il dispose de 15 jours pour vous l'envoyer. Bien sûr, vous pouvez aussi la lui demander par mail.
Plusieurs raisons peuvent motiver cette décision : le non-paiement des cotisations, un risque aggravé, une conduite à risque ayant provoqué un accident responsable ou encore une fausse déclaration. Zoom sur les motifs de résiliations par l'assureur hors échéance.
Résiliez son assurance auto sans le certificat de cession
Pour ce faire, vous devez faire parvenir à votre compagnie d'assurance une lettre de résiliation et le document de cession du véhicule. Après la vente de votre véhicule, il est indispensable de faire parvenir à votre assureur le certificat de cession.
Pour suspendre le contrat, il vous suffit d'envoyer une lettre recommandée demandant la suspension temporaire de votre assurance auto.
Connaître le délai de préavis à respecter
Il s'échelonne généralement sur 6 mois à 1 an, en fonction de l'importance du contrat et de l'ancienneté de la relation. Bon à savoir : le préavis débute à partir du jour où un cocontractant informe l'autre de sa volonté de mettre un terme au contrat.
La plupart des contrats d'assurance auto ont pour date d'échéance la date d'anniversaire de leur signature. Cela signifie que le contrat se renouvellera automatiquement chaque année à la date à laquelle l'automobiliste a souscrit son offre d'assurance auto.
Qui bénéficie de la loi Chatel ? La résiliation d'assurances avec la loi Chatel s'adresse aux particuliers ayant souscrit une assurance individuelle.
La loi Chatel est essentiellement invoquée lors de la résiliation de contrats de téléphonie, d'assurances, d'abonnements divers. Elle interdit aux opérateurs d'imposer des engagements de plus de 24 mois.