On peut donc dire que dans certains cas, 3 semaines après la fauche, la cause est entendue, le fourrage est stabilisé et peut être utilisé quand bon vous semble. C'est le cas le plus favorable, celui qui vous donnera le fourrage de meilleure qualité.
Il faut donner du foin tous les jours, quelle que soit la litière (paille, copeaux, lin, etc…). Dans l'idéal, c'est « à volonté », il faut qu'ils en aient toujours à disposition, souvent on distribue le matin et le soir.
Le foin se décompose assez rapidement, en six à huit mois selon l'humidité, la température, l'activité biologique. On conseille d'ailleurs d'en apporter de façon régulière. Pour un premier apport, vous pouvez commencer en automne après un décompactage de sol si nécessaire.
Bonne nouvelle, le foin est l'aliment qui peut se conserver le plus longtemps, si toutefois il est stocké de manière optimale dans nos régions. Garder-le à l'abri de la pluie, dans une pièce correctement aérée et si possible sur palettes. Dans l'idéal, le foin doit être consommé dans les trois ans suivant sa fauche.
Un bon foin sera agréable à sentir tandis qu'un foin ayant chauffé aura une odeur forte, piquante, de moisi et peu agréable. Les nez fins peuvent sentir les moisissures avant même d'en voir les traces.
La seconde quinzaine de mai constitue donc la meilleure fenêtre de récolte des foins. Lorsque l'herbe est coupée, la perte d'eau, très rapide au début, se fait au travers des stomates ouverts (orifice sur face inférieure des feuilles).
La luzerne doit être donnée en fonction des besoins nutritionnels individuels de votre cheval. La meilleure option pour la plupart des chevaux est de la donner sous forme de foin mixte. La luzerne est très appétente, ce qui peut mener les chevaux à s'en gaver.
Le foin de luzerne : C'est le foin le plus riche, il n'est pas recommandé pour les lapins adultes sauf pour les lapins convalescents qui ont besoin d'un boost en phosphore, magnésium, potassium et autres minéraux. On peut cependant s'en servir comme petite friandise naturelle de manière occasionnelle.
Son idée: déposer quelques couches de film plastique d'enrubannage autour des balles rondes pour les stocker temporairement dehors sans crainte. Mais sans pour autant employer une vraie enrubanneuse ou une presse à liage plastique. Ainsi, il économise du bâtiment pour loger sa paille ou son foin.
Le foin est un mélange d'herbes séchées, et c'est la nourriture de base des petits mammifères herbivores. Il ne s'agit pas d'une litière, il ne faut pas le confondre avec la paille. La meilleure solution pour le garder bien propre est de le distribuer dans un râtelier.
Lors du fanage, laissez sécher les bottes le temps nécessaire (particulièrement en cas de saison humide), sur une surface étanche et ne rentrez votre foin que si sa température ne dépasse pas 35°C.
Le paillage Incompatible avec le semis direct
Le premier inconvénient du paillage réside dans l'impossibilité de faire un semis direct en terre. Autant il est simple de repiquer une plante au travers le paillage. Autant c'est complexe de semer des graines.
Balles rondes (environ 280 kg) : 4.20 € la balle. Balles rectangulaires (400 –420 kg)* : 8 € la balle.
Donc, vous pouvez donner au moment de la fauche, l'herbe au cheval sans aucun problème.
les fibres poussent le contenu de l'estomac , donc pour une bonne assimilation de la ration de complément il faut donner le foin avant le grain .
L'herbe du printemps est un aliment très riche en nutriments et elle est très facile à digérer. L'herbe à ce temps ci de l'année est plus élevée en humidité (75-85%), protéine (plus de 20%), énergie, sucres, vitamines et minéraux, qu'à d'autres moments de l'année.
Voici ma technique : je mets des palettes sur le sol, je pose mon foin, je mets des palettes sur le foin et je couvre par dessus avec des bâches, (prendre des bâches avec les petits trous sur le contour) et j'attache les bâches par les petits trous aux palettes du dessous avec de la ficelle pour quelles tiennent bien ...
L'humidité du sol peut facilement remonter dans la botte et activer les micro-organismes responsables de la perte de nutriment du foin. Il faut penser à prioriser un sol stabilisé ou des palettes pour vos bottes. Elles doivent pouvoir se trouver dans une pièce très aérée pour éviter tout échauffement.
Les deux modes de stockage efficace les plus communs sont le bâtiment spécifique souvent en bois ou le tunnel. Un bâtiment bois avec une large ouverture en façade est la solution la plus pratique. Elle permet un tri par qualité de fourrage (paille, et différents types de foin).
Un foin de crau ou de prairie est un bon choix pour débuter car il est composé de graminées et de légumineuses variées. Il est désormais facile à trouver aussi bien en animalerie que sur le net ou chez certains vétérinaires.
La paille est la tige qui reste après que les céréales (blé, riz, seigle…) ou autres légumineuses aient été récoltées. Elle est sèche, souvent creuse et est très carbonée. Le foin est obtenu en coupant l'herbe alors qu'elle est encore verte et pleine de nutriments, mais avant qu'elle ne monte en graines.
La fléole pour les terrains acides et froids d'altitude, la fétuque élevée, ou encore la luzerne en sont quelques exemples. L'association graminées-légumineuses est à privilégier. Un pâturage précoce avant la fauche permet de récolter un fourrage jeune malgré une coupe tardive.
En immergeant le foin dans une grande quantité d'eau, les particules respirables (<5µm), amassées lors de la coupe, du séchage ou du stockage, sont entraînées par percolation dans l'eau de trempage (même principe que la lente traversée de l'eau à travers les grains moulus dans une cafetière).
Les fourrages
Bien qu'il puisse aussi manger de la paille, le foin est le fourrage le plus consommé par le cheval. Avec l'herbe pâturée, le fourrage est l'un des aliments de base qui constituent le régime alimentaire du cheval.
Votre cheval se nourrit à la fois d'herbe (s'il a la chance de disposer d'un pré), de fourrages (foin, paille…), d'aliments concentrés (grains de céréales en l'état ou aliments élaborés contenant céréales, tourteaux, co-produits, minéraux, vitamines…) et de certains fruits et légumes dont il est souvent très friand ( ...