La ponction pleurale est indiquée lorsqu'il existe un épanchement anormal de liquide dans la cavité pleurale. Elle permet d'établir un diagnostic ou encore d'évacuer le liquide en excès pour soulager le patient en cas de difficultés à respirer (ponction thérapeutique).
On considère le drainage dès lors que l'épanchement a un retentissement clinique ou dès lors qu'il concerne plus d'un tiers d'un hémithorax [17—25]. En l'absence de retentissement clinique franc, le drainage d'un EPL est indiqué en cas de pleurésie purulente (aspect macroscopique) ou d'hémothorax.
Comme toute intervention, la ponction pleurale peut être suivie de complications. Les risques possibles incluent une douleur, un saignement, un collapsus pulmonaire ou une infection. Le médecin doit prendre le temps de vous exposer clairement les modalités de la procédure, ainsi que les risques encourus.
Le traitement d'un épanchement pleural sera celui de sa cause : antibiotique, anti-tuberculeux, anti-cancéreux, diurétiques. La ponction pleurale et les différents examens réalisés à partir du liquide prélevé apporteront des éléments précieux pour le traitement .
Le liquide peut s'accumuler dans l'espace pleural en conséquence de troubles très divers, y compris des infections, des tumeurs, des blessures, une insuffisance cardiaque, rénale ou hépatique, la formation de caillots sanguins dans les vaisseaux sanguins des poumons (embolie pulmonaire.
En cas d'infection communautaire, l'association amoxicilline-acide clavulanique est le traitement de première intention.
Un œdème pulmonaire, ou œdème aigu du poumon (OAP), est une accumulation de liquide dans les alvéoles pulmonaires. Cette inondation est essentiellement causée par une insuffisance cardiaque, notamment l'insuffisance cardiaque gauche (il s'agit d'un œdème cardiogénique).
Les symptômes de l'épanchement pleural sont l'essoufflement, les douleurs thoraciques et la toux.
Le médecin introduit une aiguille dans l'espace pleural pour retirer le liquide. L'aiguille est retirée suite à la ponction. L'intervention est peu douloureuse, mais peut causer un certain inconfort, par exemple de la toux. La durée de l'intervention est d'environ 20 minutes.
Les différentes causes de pleurésie peuvent être un traumatisme, une infection, une inflammation des structures voisines, une tumeur cancéreuse, parfois une insuffisance cardiaque, une maladie rénale ou du foie.
Le médecin, après une désinfection de la peau et, éventuellement, une légère anesthésie locale à la xylocaïne, introduit, de manière indolore, entre les deux côtes, dans la cavité pleurale contenant le liquide ou l'air, l'aiguille ou le trocart. À l'aide d'une seringue, il recueille le contenu de la plèvre.
Un liquide blanchâtre évoque la présence de cholestérol et, donc, un épanchement de lymphe (chyleux). Un aspect collant et peu fluide indique une tumeur cancéreuse de la plèvre (mésothéliome). Enfin, un liquide hémorragique, en l'absence de traumatisme, est évocateur d'une atteinte cancéreuse.
Le liquide pleural étant lubrifiant, cela facilite les glissements lors des mouvements engendrés par la respiration. L'inspiration est un mouvement actif qui agrandit la cage thoracique : c'est grâce à la plèvre, ou membrane séreuse, que le poumon suit fidèlement cette expansion.
Signes inflammatoires, infectieux. Ecoulement. Fils de suture (visible uniquement lors du retrait du drain)
Les traitements de l'œdème pulmonaire
la mise en place d'une assistance ventilatoire ; un traitement diurétique par perfusion puis par voie orale afin d'éliminer l'eau dans les poumons ; un traitement ciblant la cause de l'œdème pulmonaire ; la chirurgie dans les cas les plus graves.
La maladie qui cause l'eau dans les poumons est appelée œdème pulmonaire. L'accumulation d'eau dans les poumons est une condition potentiellement mortelle qui peut entraîner la mort. On pense qu'il se produit lorsqu'un excès de liquide se trouve dans les poumons ou les tissus entourant les poumons.
De quoi s'agit-il ? L'objectif de cet examen est de réaliser un prélèvement (biopsie) d'un nodule ou d'une tâche situé dans le poumon. Il consiste à faire une piqûre entre les côtes, puis de guider l'aiguille au travers du poumon jusqu'à la tâche (sous contrôle visuel au scanner) pour y réaliser des prélèvements.
Des examens biologiques du liquide pleural permettent de classer l'épanchement dans l'une ou l'autre catégorie. Les exsudats sont dus à la sécrétion de liquide par la plèvre elle-même, en raison d'une inflammation. Les causes en sont variées : infection de la plèvre ou du poumon, tumeurs de la plèvre ou du poumon.
Lorsqu'une trop grande quantité de liquide s'accumule entre les feuillets de la plèvre, il se produit ce qu'on appelle un épanchement pleural. Si l'épanchement pleural est lié au cancer ou que le liquide contient des cellules cancéreuses, on pourra parler d'un épanchement pleural malin.
Quelle espérance de vie avec un cancer de la plèvre ? Le cancer de la plèvre est un cancer agressif, et cinq ans après son diagnostic le taux de survie se situe autour de 7 %, selon la Société canadienne du cancer.
Il s'agit d'un cancer primitif touchant la membrane qui tapisse la cavité pulmonaire et les poumons eux-mêmes. De fortes douleurs thoraciques, dues à un épanchement pleural, et un essoufflement en sont les signaux d'alerte.
Dans le cadre d'une infection virale, la pleurésie se soigne spontanément et sans traitement. Par ailleurs, si la pleurésie est causée par une infection bactérienne, une antibiothérapie est souvent utilisée afin de limiter les complications et d'atténuer les symptômes.